Powerful, tome 1 : Le royaume d'Harcilor

Riez, chantez, dansez, pensait-il. Oubliez que j’existe, oubliez que le danger est toujours là, oubliez qu’il peut arriver à tout moment.

Pourquoi certains humains sont-ils autant dénués de bon sens ? Pourquoi d’autres sont-ils si cupides ? Pourquoi vouloir imposer ses convictions aux autres ? Tout cela cessera-t-il un jour ? dit-elle en contemplant la salle quelque peu endommagée. Je ne souhaite pas vraiment entendre de réponse. Je suppose qu’il n’y en a pas.

Pour chaque vie que tu prendras, plus douloureuse sera ta mort.

Le Jour de la Vie célébrait l'existence du monde et de tout ce qui le composait. Il n'y avait pas de religion, ils croyaient en la force de la Nature qui leur avait offert la chance d'exister. Il fallait la considérer et la ménager, ainsi que tout ce qui en faisait partie : humains, animaux, plantes et éléments. Sous peine qu'elle vous reprenne la vie, à n'importe quel moment.

CHAPITRE 16 : La tresse

Relan, an 11

Selna avait bien grandi. Sa tresse lui arrivait aux hanches depuis plusieurs lunaisons. Elle se sentait sûre d'elle, ses pouvoirs n'avaient aucun secret tant elle s'était entraînée scrupuleusement pour les maîtriser. Pars quant à lui, souffrait de consomption.

CHAPITRE 1 : La tente

Relan, an 12

En ce début de printemps, d'épais nuages gris recouvraient le ciel, laissant s'échapper une fine pluie glaciale. Les larges allées étaient désertes. Deux Gardiens passèrent le long des remparts, leurs chaussures s'enfonçaient dans la boue.

- Si des hommes sont tentés ils devraient être punis par les Gardiens ou toute personne se trouvant à proximité de la femme malmenée.

La seule chose qui peut vous porter loin est votre volonté. Elle ne doit jamais faner, surtout pas devant votre ennemi.

Quelle sorte de personne souhaites-tu être ? De ceux qui agissent, qui essayent de toutes leurs forces, ou de ceux qui se laissent porter par le courant ?

Elle l’avait affaibli moralement et physiquement : en lui faisant redécouvrir la crainte, en lui rappelant qu’il n’était supérieur à personne, et qu’il était malgré tout humain comme tous, avec ses failles.