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Venise au mois d’août, les Vénitiens détestent les touristes qui envahissent leur ville, mais les Vénitiens font tout pour attirer les touristes qui font vivre la cité.

Dans la chaleur estivale, Brunetti désire partir en vacances et aller se rafraîchir dans la montagne, mais on découvre un cadavre, un greffier de justice, un bon gars, irréprochable, toujours présent au travail, un célibataire sans histoires qui vivait avec sa vieille mère. Qui pourrait bien lui en vouloir ? Y a-t-il des embrouilles au sein même du système judiciaire ? N‘est-ce pas un milieu à aborder avec beaucoup de doigté ?

En parallèle, une autre affaire, une vieille tante qui se met à dépenser beaucoup d’argent. Serait-elle victime d’un escroc ? On peut observer comment fleurissent les faiseurs de miracles, les voyants et les devins, dans un monde où la pratique religieuse semble s’affaiblir.

Souffrant de la canicule et surtout privé de la merveilleuse cuisine de Paola, le commissaire travaille à la sueur de son front pour dénouer les intrigues.

Difficile de dire si c’est vraiment un très bon polar, car je ne suis pas très objective, j’ai trop de plaisir à retrouver Venise et son commissaire de police.

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C'est avec enthousiasme que j'ai entamé la lecture de Brunetti et le mauvais augure. Quoi, les lecteurs de cette série policière de Donna Leon auront droit à un épisode qui flirte avec le fantastique, ne serait-ce qu'un peu ? Eh bien non, pas du tout. Il est vaguement question d'un escroc qui fait croire à de vieilles dames sans défenses qu'il peut leur prédire l'avenir, moyennement des sommes d'argent importantes, mais ce n'est pas l'enquête principale. C'est un meurtre, tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Au moins, l'auteure nous épargne une énième histoire de fraude ou de scandal financier dans la Sérénissime. L'élément du pseudo-voyant, ce n'était qu'une petite distraction mais j'aurais aimé qu'elle soit plus exploitée, surtout que la belle-mère de Brunetti allait y être impliquée. Tant pis ! Plus haut, j'ai qualifié le meurtre d' «ordinaire» mais je ne le pensais pas de manière négative. C'est ce que j'aime des romans de Donna Leon : pas de crime horrible dont on nous abreuve de détails sanglants ni des effets recherchés visant à révolutionner vainement le genre ou en mettre plein la vue. Brunetti mène tranquillement son enquête (classique) qui se déroule d'elle-même. le rythme est très lent mais ça convient à une histoire qui se déroule à Venise. Et ça fait une lecture d'été parfaite. du moins, pour moi, ce l'est. Pas trop compliqué ni trop sombre, avec un enquêteur qui sait profiter de la vie : bon vin, bonne bouffe, belles scènes de famille (on est aux antipodes des détectives scandinaves au passé trouble), un mode de vie à essayer de reproduire.
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Dans l'été suffoquant de Venise, Brunetti, seul sans sa famille, se retrouve à enquêter sur un escroc manipulateur, jouant sur les horoscopes et autres chimères pour dépouiller de petites gens.
Mais aussitôt surgit une deuxième enquête, plus macabre : un greffier de justice, vieux gars, sans problème apparent est assassiné.
Donna Leon livre un Brunetti pas inoubliable, tout en condamnant au passage les charlatans qui abusent de la crédulité des gens.
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On sait que le climat de Venise est continental, l'été il y fait très chaud, voir caniculaire. Pour le commissaire Brunetti , cette température excessive devient insupportable mais il faut continuer à travailler , il doit même écourter les jours de congés qu'il avait envisagé prendre avec avidité , loin de la lagune, au frais, à Glorenza dans la région du Trentin-Haut-Adige dans le nord-est de l'Italie pour tenter de trouver l'assassin d'un greffier au tribunal.
L'intrigue est convenue mais je retrouve avec autant de plaisir, ce charmant commissaire humaniste , Guido, pour les intimes. Partager son quotidien n'est pas forcément ce qu'il y a de plus désagréable !
Un moment de détente délectable, sans souffrir de la chaleur, moi cet été, j'ai déjà donné !

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Une très bonne nouvelle aventure du commissaire Brunetti, dans laquelle Donna Leon s'en prend à ses malfrats de prédilection : les charlatans qui abusent de la crédulité de leurs victimes. Elle avait déjà évoqué le problème à plusieurs reprises mais ici c'est le sujet même du roman. Ses autres malfrats préférés que l'on retrouve de façon récurrente sont comme toujours l'Etat et la Justice, les deux mamelles de la corruption italienne.
Ce qui est nouveau ici, c'est le mordant avec lequel elle dénonce la crise et ses méfaits, tant sur le plan sociétal que sur le plan politique, de son regard lucide et avec sa plume acérée. Merci à "Madame Léon" de dire tout haut ce que pense le peuple mais que l'on étouffe sous le politiquement correct. Tant il est vrai que ce qui se passe en Italie est à peu près la même chose que ce qui se passe en France.
Bref j'ai dévoré ce roman en une journée, profitant du soleil revenu pour m'imaginer des journées de canicule...
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Pour moi, les Brunetti sont comme les Terry Pratchett : des petits bonbons que je garde dans un coin de l'étagère. Pas trop loin pour ne pas les oublier. Mais surtout pas trop près pour ne pas céder trop facilement à la tentation de les prendre et de les dévorer illico. Confinement oblige, je me suis permis de piocher dans ma petite pile et j'ai lu, pardon, avalé Brunetti et le mauvais augure.

J'ai retrouvé le Brunetti que j'aime : attentif à la ville qu'il habite et apprécie toujours autant (malgré les touristes – pas facile, d'ailleurs, quand on lit cette série, de se dire qu'on va aller visiter cette cité : les touristes ressemblent tellement à une calamité ; enfin, en ce moment, la question ne se pose pas!) ; attentif également à la souffrance des autres, surtout les plus démunis, mais sans angélisme ; attentif à sa famille (que l'on ne voit pas beaucoup dans cet épisode ; juste ce qu'il faut pour s'apercevoir que son épouse se radicalise de plus en plus et offre des avis très tranchés sur la société, dont, ici, une charge virulente contre le communisme du temps de l'Union Soviétique) ; attentif, enfin, au regard des Anciens (Brunetti s'en remet toujours aux anciens Romains, voire Grecs et, si vous observez mes autres lectures, vous pouvez comprendre que cela me touche).

Les personnages habituels sont là, plus ou moins longtemps : la splendide et ingénieuse signorina Elettra, seule personne à ne pas sembler souffrir de la chaleur écrasante de l'été ; Patta et sa chose, le lieutenant Scarpa, méprisables à souhait ; le collègue et ami Vianello, dont l'importance ne cesse de croître. Et le médecin légiste, et le pilote du bateau de police…

Bref, tout ce qu'il faut pour un moment agréable, dépaysant mais pas trop (car en lisant un Brunetti, j'enfile mes chaussons confortables, et c'est un des buts). L'intrigue est solide. Comme souvent, on démarre deux intrigues, sans lien les unes avec les autres : d'un côté, un astrologue qui arnaquerait ses clientes, dont la tante de Vianello (Brunetti doit-il enquêter sur cette affaire privée ?) ; d'un autre une dénonciation à propos de possibles accointances de deux membres de la magistrature avec certains entrepreneurs et d'ajournements de jugements bien utiles. Bien évidemment, ces deux affaires finissent pas se croiser, de manière assez naturelle. Dans ce roman, l'habituel côté dénonciation sociale est présent (le rejet de l'homosexualité, entre autres), ainsi que le côté sordide de certaines familles. Et donc le dégoût de Brunetti devant ce monde qu'il semble avoir de plus en plus de mal à supporter.

Malgré cette grisaille morale, lire ce roman policier, qui se déroule dans une Venise estivale toujours aussi prompte à faire rêver, a été pour moi un grand moment de plaisir. Une douceur sucrée dont je garde la prochaine perle pour plus tard...
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Par un été caniculaire, notre commissaire Brunetti ne peu profiter de vacances avec sa famille qui profite de la fraîcheur des montagnes. D'après son ami d'enfance Brusca , il y aurait des cas de corruption au sein du tribunal de Venise .Une occasion pour notre commissaire de s'opposer à ses supérieurs. Un Brunetti intelligent tout entier dévoué à son travail.

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Une nouvelle fois j'ai apprécié la compagnie du commissaire Brunetti (quoique j'aime aussi beaucoup sa femme voir ici https://www.babelio.com/auteur/Donna-Leon/2981/citations/2577504 et ici https://www.babelio.com/auteur/Donna-Leon/2981/citations/2577544)
Cette fois son enquête le mène à suivre deux pistes indépendantes : un escroc qui profite des naïfs pour leur vendre des horoscopes et de la poudre de perlimpinpin et le meurtre d'un agent du tribunal (corrompu et homosexuel donc une multitude de mobiles potentiels)
L'occasion pour l'auteur de démontrer que tout est corrompu en Italie (à part quelques individus comme Brunetti).
Ces deux enquêtes en parallèle m'ont paru un peu décousues mais c'était sans doute voulu par l'auteure : C'était canicule dans cet opus (Venise au mois d'août c'est irrespirable) …
J'ai bien été dépaysée ce qui est le principal…
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Déçue par cette aventure du commissaire Brunetti mais ravie par Venise en août. Cette chaleur écrasante donne le ton et le rythme à l'enquête. On la ressent cette chaleur, cette moiteur et comme Brunetti, nous n'avons qu'une envie : l'air frais de la montagne ! Toutefois, dans l'ensemble, j'ai trouvé que Donna Leon n'avait pas grand chose à nous dire, ne traitait de rien ou plutôt reprenait ses thèmes de prédilection mais sans rien ajouter, sans aller plus loin. Une lecture disons "ordinaire" ni plus ni moins. Mais bien sûr que nous aimons Brunetti et que nous continuerons de le suivre...s'il a vraiment du neuf à nous donner :-)
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Le style de l'auteure, teintée d'humour et surtout dépaysant, m'a plu. Ses réflexions sur la société italienne aussi. Il y a beaucoup de vrai ici et l'intrigue trouve parfaitement sa place dans notre société actuelle, mais j'ai trouvé que l'enquête manquait malheureusement de piquant et d'efficacité. Ce Brunetti m'a plus fait penser à un roman de plage qu'on oublie aussitôt les vacances finies, qu'à un bon polar digne de figurer sur le podium du prix du polar des éditions points. Et même si on fait mieux dans le genre, je ne suis pas déçue pour autant par l'auteure dont j'apprécierai renouveler l'expérience Brunetti en découvrant plutôt l'une de ses premières publications.........................
Lien : http://stephanieplaisirdelir..
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