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Citations sur Les enquêtes de Brunetti : Mort à la Fenice - Mort en ter.. (47)

Elle crut tout d’abord qu’il s’agissait d’un sac-poubelle, enlevé sur l’embarcadère par la marée de la nuit. Cependant, il avait une forme étrangement symétrique, allongée, avec deux branches se détachant de la partie centrale presque comme si c’était… « Oh, Dio ! » s’exclama-t-elle, laissant échapper la tasse qui plongea dans l’eau, non loin de l’endroit où l’étrange forme flottait dans le canal. « Nino, Nino ! cria-t-elle, se tournant vers la chambre, y’a un cadavre dans le canal ! »
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Brunetti s’habilla rapidement, décida de ne pas perdre de temps à se raser et passa dans la cuisine voir s’il avait le temps de se préparer un café. Il souleva le couvercle de la Moka Express et vit qu’il restait deux ou trois centimètres du café de la veille. Il avait beau avoir horreur du café réchauffé, il le versa dans une casserole qu’il posa sur le brûleur le plus rapide réglé au maximum, attendant les premiers signes d’ébullition. Il versa alors le liquide presque visqueux dans une tasse à laquelle il ajouta trois cuillerées de sucre, et avala rapidement la mixture.
(Mort en terre étrangère)
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Brunetti lui répondit d’un geste vague et s’engagea dans l’étroite ruelle. Une fois au bord de l’eau, il vit la vedette de la police amarrée à l’embarcadère, son gyrophare bleu tournant régulièrement. À la barre, il reconnut Bonsuan, un policier qui avait dans ses veines le sang d’innombrables générations de pêcheurs de Burano, un sang qui devait avoir fini par se mêler aux eaux de la lagune : son instinct des marées et des courants lui permettait presque de circuler les yeux fermés dans les canaux de la ville.
(Mort en terre étrangère)
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À mi-chemin du canal, sur la droite, Brunetti vit un petit groupe de personnes qui s’étaient approchées du quai. Bonsuan arrêta la vedette à une cinquantaine de mètres, dans une tentative que Brunetti savait d’avance condamnée à l’échec, pour que leur arrivée n’eût pas d’effet sur les indices qui pourraient se trouver sur place.
(Mort en terre étrangère)
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Finalement, ils tournèrent dans le Rio dei Mendicanti, le canal qui longe l’hôpital avant de se jeter dans la lagune, juste en face du cimetière. La proximité de l’hôpital et du cimetière était probablement accidentelle ; pour la plupart des Vénitiens, cependant, et en particulier pour ceux qui avaient survécu à un séjour dans le premier, l’emplacement du second était un commentaire silencieux sur la compétence du personnel de l’hôpital.
(Mort en terre étrangère)
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Les deux policiers le remercièrent et se frayèrent un chemin au milieu des badauds, plus nombreux à chaque minute. Brunetti fit signe à l’un des hommes qui l’avaient accompagné sur la vedette et lui dit : « Faites-les reculer et prenez leur nom, à tous. Demandez-leur quand ils sont arrivés ici, et s’ils ont vu ou entendu quelque chose d’anormal, ce matin. Et renvoyez-les chez eux. » Il avait en horreur les vampires qui ne manquaient jamais de se rassembler autour d’une scène sanglante et n’arrivait pas à comprendre la fascination qu’ils éprouvaient pour la mort, en particulier dans ses manifestations les plus violentes.
(Mort en terre étrangère)
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Une femme âgée tira d’un coup coléreux sur la laisse de son terrier et s’éloigna, visiblement scandalisée par cette preuve supplémentaire de brutalité policière. Les hommes en tenue allaient de l’un à l’autre, repoussant lentement les gens d’un mot ou d’une main sur une épaule, les forçant peu à peu à battre en retraite. Le dernier à partir fut le vieillard barbu ; il n’alla pas plus loin que la barrière placée au pied de la statue du condottiere, obstacle sur lequel il s’appuya, refusant d’abandonner la place et de renoncer à ses droits de citoyen.
(Mort en terre étrangère)
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« Si vous avez donné votre nom et votre adresse, vous pouvez partir. Il n’y a rien à voir. Vous pouvez partir, tous. » Un vieil homme à la barbe grisonnante se pencha de tout son corps vers la gauche, gêné par Brunetti, pour voir ce que faisait le médecin. « Je vous ai dit que vous pouvez partir », répéta Brunetti, s’adressant directement à lui. L’homme se redressa, jeta un coup d’œil entièrement dépourvu d’intérêt au commissaire et reprit sa position inclinée.
(Mort en terre étrangère)
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À leur tête se trouvait le docteur Ettore Rizzardi, médecin légiste de la ville. Indifférent à la curiosité dont il était l’objet, Rizzardi tendit amicalement la main à Brunetti. « Buon’di, Guido. Qu’est-ce qui se passe ? » Le commissaire s’écarta d’un pas pour que le médecin puisse voir le mort étendu sur le sol. « Il était dans le canal. Luciani et Rossi l’en ont sorti, mais il n’y avait plus rien à faire. Luciani a bien essayé, mais c’était trop tard. » Rizzardi répondit d’un hochement de tête et d’un grognement. La peau des mains toute plissée lui disait assez ce qu’il en était « Il a l’air d’avoir mariné là-dedans un bon bout de temps, Ettore. Mais je ne doute pas que tu sois plus précis.
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À leur tête se trouvait le docteur Ettore Rizzardi, médecin légiste de la ville. Indifférent à la curiosité dont il était l’objet, Rizzardi tendit amicalement la main à Brunetti. « Buon’di, Guido. Qu’est-ce qui se passe ? » Le commissaire s’écarta d’un pas pour que le médecin puisse voir le mort étendu sur le sol. « Il était dans le canal. Luciani et Rossi l’en ont sorti, mais il n’y avait plus rien à faire. Luciani a bien essayé, mais c’était trop tard. » Rizzardi répondit d’un hochement de tête et d’un grognement. La peau des mains toute plissée lui disait assez ce qu’il en était « Il a l’air d’avoir mariné là-dedans un bon bout de temps, Ettore. Mais je ne doute pas que tu sois plus précis.
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