Une enquête du commissaire Brunetti : Dissimulation de preuves

«  Ça ne tient pas debout.
— Elle est peut-être devenue plus gourmande.
— À quatre-vingt-trois ans ? »

Extrait de: Donna Leon. « Dissimulation de preuves. » iBooks.

« une curiosité s’étant transformée en frustration, puis en colère, puis en rage.  »

« ouvrait des yeux ronds, aussi curieux que des chouettes. »

« plus facile de trahir son pays que ses amis. »

« il la détestait.
— Pour une raison particulière ?
— Son avarice. Elle ne vivait que pour mettre de l’argent à la banque, semble-t-il. C’était son plus grand bonheur et, si j’ai bien compris, son seul bonheur. »

Extrait de: Donna Leon. « Dissimulation de preuves. » iBooks.

« je ne cherche à harceler ni toi, ni personne parce qu’il est gay. Je m’en fiche que tu le sois. Je m’en fiche que le pape le soit. J’aimerais même pouvoir me dire que je m’en ficherais si mon fils l’était, mais ce serait probablement un mensonge. Je cherche simplement un moyen de comprendre ce qui a pu arriver à cette vieille femme. »

Extrait de: Donna Leon. « Dissimulation de preuves. » iBooks.

« La femme aurait pu aussi bien avoir trente ans que cinquante ; elle s’était maquillée avec une telle lourdeur que les preuves de l’une ou l’autre hypothèse étaient deve« nues invisibles. Non seulement son rouge à lèvres lui agrandissait la bouche, mais il s’était glissé dans les nombreuses et minuscules rides, sous sa lèvre inférieure, et la fausse promesse de jeunesse s’accompagnait des preuves de nombreuses années de tabagisme intense. Elle avait des yeux d’un vert profond, un émeraude mystérieux, mais ils brillaient tellement que soit elle portait des verres de contact, soit elle était sous l’emprise d’une drogue. Elle n’avait pas de sourcils, rien que deux fines lignes brunes fortement arquées au petit bonheur la chance, apparemment, sur le bas de son front. »

« Son élocution était peu claire, comme si elle ne pouvait émettre de consonnes sans l’aide de grandes quantités de salive. »

« — Elle menace ? Comment ? Sérieusement, ou sous le coup de la colère ?
— Tu penses qu’il y a une différence ?
— Vous n’avez jamais crié après vos enfants, commissaire ? Ça, c’est de la colère. Quand vous les frappez, là c’est sérieux. »

«  Et il ne faut jamais perdre de vue que la corruption, comme l’eau, finira toujours pas trouver une place, aussi insignifiante soit-elle, où se nicher.  »