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Une enquête du commissaire Brunetti qui nous entraîne dans les réseaux de prostitution et de traite d'être humains à des fins plus que sordides au profit de riches et puissants hommes et femmes.
L'histoire est prenante et l'on tourne les pages de plus en plus vite afin de savoir où cette enquête va nous mener avec beaucoup de plaisir .
Un seul petit bémol , le sujet du livre est un peu trop légèrement développé au profit de l'enquête sur les décès de 3 hommes et des sentiments des personnages principaux .
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Plutôt déçue par cette première découverte de cette auteure américaine qui, apparemment, est très connue et appréciée dans le genre d'écrits policiers et thrillers. J'ai bien compris que le commissaire Brunetti était l'un de ses personnages récurrents, mais aussi que chacun de ses opus pouvait se lire séparément. Ce que j'ai fait ici (il s'agit du tome 4 publié en 1995 sur apparemment plus d'une trentaine).

Si le thème avait de quoi m'intéresser : la traite des femmes pour les mener à la prostitution et la corruption de personnes influentes, je suis franchement restée sur ma faim. Mais, peut-être n'ai-je pas lu ce livre dans de bonnes conditions, car j'étais en voyage à l'étranger et, il est vrai, pas très concentrée sur ma lecture !

Si j'ai trouvé que la personnalité du commissaire Brunetti, de ses adjoints était plutôt bien brossée, les travers de la police et de la justice vénitiennes plutôt bien décrites, je me suis ennuyée face au caractère plus que poussif de l'enquête qui est menée ici.

Les avancées significatives ont lieu grâce à une adolescente (la fille du commissaire) qui a la curiosité chevillée au corps et à ex-prostituée devenue persona grata qui déballera, un peu trop facilement, le linge sale dans une voiture, en pleine nuit, et face à un commissaire qui, encore une fois, ne respectera pas les règles de procédure.

Pour quoi, in fine ?
Une fin plus que décevante qui confirme l'idée que les puissants, les riches et les mafieux peuvent toujours continuer à pratiquer leurs exactions puisque rien, de toute façon, ne bougera dans le meilleur des mondes pour sauver des femmes d'une destinée toute tracée !
Continuez à dormir, bonnes gens.

Seul bémol à cette critique : une excellente description de la ville de Venise qui témoigne de la connaissance qu'en a l'auteure.
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À chaque nouvelle lecture, j'apprécie un peu plus Brunetti.
Ce roman s'ouvre sur un accident alors que les premières neiges arrivent par surprise. Un camion sort de la route, le chauffeur est tué, son chargement aussi : des dizaines de jeunes femmes sans identité venues très certainement des pays de l'est pour être prostituées.
Plus tard un célèbre avocat vénitien meurt.
Quel lien peut-il y avoir entre ces deux affaires?
Guido se heurtera une fois de plus aux complots, machinations, extorsions, corruption et autres crimes commis en toute impunité par l'élite.
Révoltant.
Très bon roman qui a eu, pour moi, un goût particulièrement amer et m'a rappelé mon premier voyage scolaire en Italie.
Jeune adolescente issue d'une petite ville où il n'y a quasiment pas de délinquance, j'ai découvert avec horreur et violence des jeunes filles à peine plus âgées que moi, alignées le long de l'autoroute, les seins à l'air, attendant leur prochaine passe, les maquereaux un peu plus loin dans leur grosses berlines.
D'après notre guide, elles étaient albanaises.
Je n'étais pas naïve, j'étais informée sur la traite des femmes, la prostitution, l'esclavage moderne etc, mais le voir de mes yeux a été un choc.
Ces visages ne m'ont plus quittée depuis.
Je m'éloigne de ce qu'est sensé être un commentaire littéraire, pour souligner l'ancrage dans la réalité la plus triste et glauque des romans de Donna Leon.
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Tous les mois j'ai plaisir à retrouver Guido Brunetti, commissaire à Venise, en LC avec Laehb80. L'une et l'autre apprécions ces polars vénitiens et leurs spécificités, ne serait-ce que par le fait que la ville est au milieu d'une lagune et que Brunetti ne possède pas de voiture.

Encore un thème de fond très noir, très pesant et toujours d'actualité ou encore plus d'actualité puisque quelques années sont passées depuis la parution de ce tome. Une fois de plus la corruption et tout son cortège douteux sont au coeur de cette enquête sur l'enrichissement de notables avec l'exploitation de prostituées “importées” et “utilisées” tant qu'elles rapportent.

Heureusement qu'il y a l'imbécillité du Vice-Questeur Patta, la débrouillardise de sa secrétaire qui ne s'en laisse pas imposer, l'humanité de Brunetti et Paola pour garder un semblant de sourire car les livres de Donna Leon mettent le doigt dans tous les travers de nos sociétés !

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Encore une fois Donna Leon dénonce la corruption et le laxisme en Italie. Ce n'est pas caricatural comme dans un mauvais film. Et non, ça ne m'empêche pas d'être un amoureux de l'Italie et en particulier de Venise.

Cette fois l'auteure nous confronte au trafic des femmes de l'Est et à la prostitution à grande échelle. En somme à ce que l'humain peut avoir de plus barbare. Même que en refermant ce roman on ressent un certain malaise.

Guido Brunetti, comme toujours, est profondément humain. Les personnages secondaires : la secrétaire Elletra (que j'aimerais bien rencontrer) et l'épouse Paola, sont très typés.

L'enquête et l'intrigue sont très bien menées. La plume de Donna Leon est efficace et agréable à lire. On ne laisse pas notre lecture avant la fin.
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Une recette qui fonctionne plutôt bien pour Donna Leon : Un thème d'actualité, la corruption, les différentes forces de pouvoir en Italie, des personnages attachants autour d'un fameux commissaire et .. Venise la Sérénissime.
Des prostituées meurent dans l'accident du camion qui les transportent, l'avocat Carlo Trevisan est retrouvé mort dans un train, une nouvelle affaire pour Brunetti qui mène l'enquête avec flegme et sympathie
Je lis en général les romans policiers de Donna Leon entre d'autres lectures plus compliquées. Les enquêtes ne sont pas trépidantes mais c'est un bon moment d'assure et je ne suis pas déçu de ce rendez-vous régulier !
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Tout commence en automne avec un accident de camion spectaculaire, glissages en montagne, plongée dans le ravin et découverte d'un chargement… spécial. L'affaire aura un lien avec les meurtres de notables que le commissaire Brunetti devra résoudre au début de l'hiver.

C'est la quatrième enquête du commissaire Brunetti que je lis et dans celle-ci, la ville n'a pas vraiment un rôle particulier. Pas de quartier mis en avant dans l'enquête (et il n'est pas question de quartiers mal famés, comme l'évoque la quatrième de couverture) mais plutôt la haute bourgeoisie d'affaires vénitienne, des avocats, des experts-comptables qui m'ont fait penser à la haute société victorienne décrite par Anne Perry dans ses romans : belle façade respectable et coulisses sordides, immondes.

Pas de quartier spécial donc, mais Brunetti rencontre quand même la soeur de la signora Elettra (la secrétaire « magique » du vice-questeur Patta) au café Florian, rien de moins. Pas de scène pittoresque avec Patta, qui se contente de cultiver envers et contre tout les apparences du commissariat. (Heureusement qu'il y a maintenant la brillante Elettra, dont les ressources et la créativité flirtent toujours avec les limites.) Et pas de bonne recette cuisinée chez les Brunetti, même si les conversations avec sa femme Paola et sa fille Chiara sont passionnantes et aident le commissaire à résoudre l'enquête.

Ce n'est peut-être pas le plus palpitant épisode de la série, donc, mais il a bien rempli son office de « divertissement ». A la fin, Brunetti est confronté à une disparition de preuves qui a sûrement dû le mettre dans une rage folle (plus qu'un règlement « à l'italienne » ou plutôt d'une certaine frange au pouvoir), qui renforcera sûrement son sens de la justice et de l'honnêteté dans les romans suivants.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Première lecture d'un "Brunetti". Pas emballé. Je n'y ai pas vraiment respiré l'atmosphère de Venise, comme je m'y attendais. Peut-être n'était-ce pas le meilleur opus de la série pour cela ?
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Beaucoup de transports dans cet opus : le train où meurt un avocat vénitien chic , le camion où meurent un lot de prostituées destinées au « marché » vénitien, et en point commun les « transports » tarifés de la prostitution et les bénéfices qu'elle engendre pour des gens au-dessus de tout soupçon . Une enquête dans un milieu ignoble que Brunetti combat par la chaleur familiale et les bons petit plats. du côté professionnel , les rapports avec le duo sicilien Patta-Scarpa ne s'améliorent pas ( cet aspect quasi raciste envers les sudistes est un peu déplaisant chez Donna Leon) et la Signorina Elettra devient de plus en plus indispensable.
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Chaque enquête du Commissaire Brunetti est prétexte à entrer dans un sujet brûlant différent. Donna Leon sait parfaitement mettre le doigt là où ça fait mal, pas par voyeurisme, mais par souci de montrer comment cela se passe dans notre société, pas toujours reluisante, et l'humain est toujours mis en avant... L'humain qui peut se retrouver extrêmement vulnérable ou effrayant.
Comme l'indique le titre, on entre dans le milieu de la prostitution... On ressent par moments un peu de malaise (Donna Leon s'appuie sur des faits réels) mais la plume habile de l'autrice nous montre tout cela vu par l'oeil désillusionné de Brunetti, il ne s'insurge pas, il est patient et ira jusqu'au bout.
Pas vraiment de suspense haletant dans cette enquête mais la persévérance et la perspicacité du Commissaire font mouche, il suffit parfois d'un détail pour faire bifurquer les recherches...

Inutile de préciser que les repas pris chez les Brunetti sont tout autant le réconfort du Commissaire que celui du lecteur... Entre deux découvertes macabres, on aimerait tellement être invité chez le Dottore et goûter la merveilleuse cuisine De Paola !
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