Une enquête du commissaire Brunetti : Minuit sur le canal San Boldo

On retrouve le commissaire Brunetti 👮 dans ce 25ème opus avec un cold case vénitien à l'histoire passionnante mais au rythme un peu lent.

Un roman 📘 qui fait office de guide touristique et qui donne envie de réserver son billet d'avion ✈ de toute urgence, direction Venise, ses gondoles, ses plats succulents 🍝 et son ambiance romantique.

La plume acérée de Donna Leon est sans langue de bois. Elle nous décrit l'envers du décor : corruption politique italienne, magouilles en tout genre, destruction du patrimoine...

Une vraie enquête policière où les preuves ne tombent pas toutes cuites dans les mains du commissaire. Des recherches, des interrogations, des suspects, des impasses et des indices divulgués au compte-gouttes jusqu'au dénouement final très réussi.

Dans ce roman, Brunetti va enquêter sur un "cold case".

Une riche vénitienne, amie de sa belle-mère, lui demande de se pencher sur l'accident de sa petite-fille tombée dans un canal il y a 15 ans, ce qui l'a rendue handicapée mentale. La personne qui a sauvé la jeune fille, le seul témoin, est un ivrogne notoire qui ne se souvient de rien le lendemain de l'événement.

Comme toujours, l'intrigue est tranquille, le charme de l'atmosphère de Venise bien traduit , Brunetti gourmet et opiniâtre, sa femme cultivée et cordon-bleu.
Comme toujours, l'auteur traite en creux un aspect politique ou économique dérangeant, comme ici la difficulté à se loger dans cette ville envahie par les touristes.
Et comme toujours, je me suis régalée à suivre cette enquête à l'ancienne, sans violence et aux personnages attachants.

Toujours à la chasse de nouveaux talents littéraires et policiers, après avoir “découvertˮ la Dame Léon, j'ai emprunté un de ses derniers opus. Mouais, ce n'est pas déplaisant à lire. L'intrigue flotte, normal vu le contexte, il faut bien de l'indulgence pour suivre le commissaire par rues et canaux. L'écriture plaisante a évité les bavardages anglo-saxons, sans doute l'influence de la lagune. Cela ne casse pas quatre rames à une gondole mais reste de lecture agréable, ce qui n'est pas à négliger d'un revers de main.

Ciao ! Buonasera!
Soirée mondaine à Venise.
Tout le gratin (mais pas de la pizza) est là.
" Ciao, je suis une Comtesse, vieille et riche et j'ai besoin de vous pour répondre à une question. (Avant mon décès hein) :
Que s'est il passé il y 15 ans sur le canal San Boldo?"

como ? (Traduc : hein?!?!?!?)
15 ans ?! Tu es sure madame?
C'est la question à laquelle doit répondre le Commissaire Brunetti.

Venise ça te vend du rêve ?! (Ouiiiiii)
Ben pas ici. (Rhoooooooo)
Man dieu que c'était long.
Seulement 300 pages ET pourtant ... il m'a fallu 15 jours pour en arriver au bout !!

Je n'ai pas accroché DU TOUT.
Un style trop vieillot.
Ca sent le moisi et les vieux stéréotypes.
On dirait un épisode de Jessica Fletcher version gondole quoi.

Bref : il y a 15 ans on a repêché Manuela, la petite fille de la Comtesse dans l'eau.
Elle a été sauvée in extremis.
Elle est toujours en vie mais elle a des lésions au cerveau et depuis elle est comme une fillette de 6/7 ans.
GAaaaH !! (J'exagère )
Tentative de suicide? Accident? Ou tentative d'assassinat?
HIN HIN....
Manuela avait une peur bleu de l'eau (à Venise c'est con quand même) et franchir un pont était un exploit de tous les jours pour elle.
Alors pourquoi aurait-elle sauté dans l'eau ?!?!?!
Pour la Comtesse, c'est impossible.

Tu es prêt Minou ?!
Parce que pendant tout le livre on parle de tout sauf de l'enquête.
C'est mou. Ya pas d'action.
En même temps : Normal. C'était il y a 15 ans (bordel !!!)
L'auteur part dans tous les sens et pis Hop ! Vers la fin ...
Oh MON DIEU on sait (enfin) ce qu'il s'est passé !!!
[ Madonna et signe de croix ] ... moé tout ça pour ça .... O.Kkkkk. 😧
Pfffffff. Nul.

Tu l'auras compris, Minou ...
JE N'AI PAS AIMÉ. du tout. du tout.
YerK!

Ah si. J'ai aimé le décors. Venise quoi : ses ruelles, ses palais, ses vaporetti, ses gondoles et son presecco aussiiii Bon elle n'en parle pas dans le livre.
Voilà. C'est tout.

Alors quand je pense que c'est le tome 25 (!!!!) Des enquêtes de Brunetti ... j'ai du mal à imaginer & surtout, je suis bien contente de ne devoir en lire qu'une.
Se sera tout pour moi.
GRAZZIE.

* A TANTOT ~ BACCI LES GATTI *

C'est pour faire plaisir à sa belle-mère que le commissaire Brunetti accède à la requête de sa meilleure amie, la comtesse Lando-Continui, qui lui demande de se pencher sur une affaire vieille de quinze ans.
A cette époque, Manuela, la petite-fille de la comtesse, était une adolescente belle comme un coeur, cavalière émérite, chérie par sa grand-mère. Et puis, une nuit, elle est tombée dans le canal San Boldo, a été repêchée par un passant fortement alcoolisé, et s'est réveillée à l'hôpital avec le cerveau endommagé. La comtesse n'a jamais cru, ni à la tentative de suicide, ni à l'accident. Selon elle, quelqu'un a poussé Manuela et elle voudrait connaître le fin mot de l'histoire avant de mourir.
Touché par la vieille dame et par Manuela, Brunetti s'adjoint les services de la commissaire Claudia Griffoni, embobine le vice-questeur Patta et obtient son aval pour commencer une enquête dont les pistes sont bien froides.

Vingt-cinquième enquête et premier cold case pour le plus célèbre des commissaires vénitiens.
Si les indices sont minces et les témoins peu fiables, Brunetti est persévérant, curieux et désireux d'aider une des personnalités de Venise, généreuse donatrice, mécène et soucieuse du présent et de l'avenir de la ville.
Comme à son habitude, Donna Leon en profite pour égratigner le monde politique, dénoncer la corruption, les méandres de la bureaucratie et s'inquiéter du sort réservé aux immigrés.
Encore une fois, le commissaire trace son bonhomme de chemin, sans agitation inutile, nous emmenant avec lui sous la pluie automnale dans les ruelles de Venise, à sa table en famille ou dans ses lectures érudites. Et petite nouveauté, il délaisse son fidèle Vianello au profit de sa collègue Claudia.
Un opus réussi, tranquille, presque serein malgré le drame qui a frappé la jeune Manuela. Lire une des enquêtes de Donna Leon, c'est retrouver des amis, s'imprégner de la magie de Venise et passer un bon moment loin de son quotidien. Toujours un plaisir.

Un nouveau thriller de Donna Leon, qui permet de retrouver la magie et l'atmosphère de Venise, ses rues, ses ponts, ses places, le temps changeant, les personnages attachants de Guido et Paola, la cuisine vénitienne et, comme toujours, une intrigue bien ficelée. Un grand plaisir de vacances!

On prend les mêmes et on recommence, le supérieur infatué, le commissaire bon vivant qui dort et qui boit..., sa secrétaire plus efficace que tout, un collègue à éviter, d'autres à découvrir, une affaire louche, un meurtre et pour cette version, des chevaux (pas à Venise même, il faudra qu'ils prennent la voiture), des ivrognes, des notables, des parvenus, bref un nouveau plongeon dans la vie vénitienne, ses calle et ses bars de coin de campo. On s'y croirait.

Le commissaire Brunetti se lance dans le réexamen d'un accident survenu quinze ans plus tôt. Dans un premier temps il le fait par respect pour une dame âgée, amie de sa belle-mère. En effet l'accident concernait sa petite fille. Puis son enquête l'amène à considérer les événements sous un autre angle et le commissaire est persuadé avoir affaire à une agression plutôt qu'à un accident.
Brunetti montre dans cette enquête toute l'empathie dont il est capable, dans un premier temps pour une dame âgée, puis plus largement pour d'autres personnages de l'intrigue. L'atmosphère du récit est très calme.

Il n'y a jamais énormément d'action dans une enquête du Commissaire Brunetti, celle-ci ne fait pas exception à la règle, mais l'on ne s'ennuie pas une seconde pour autant !

Voici le premier "cold case" de Brunetti, (les événements se sont déroulés quinze ans auparavant), il va s'intéresser à une vieille enquête pour faire plaisir à une amie de sa belle-mère, la comtesse Lando-Continui dont la petite fille a gardé de graves séquelles après avoir été repêchée d'un canal d'où elle n'a pu tomber d'elle-même compte tenu de sa phobie de l'eau et des précautions qu'elle prenait lorsqu'elle marchait près d'un rio ou sur un pont vénitien.

Flatter le vice-questeur Patta afin de le convaincre de rouvrir l'enquête est l'élément le plus facile à provoquer pour notre commissaire, la suite est nettement plus complexe...

Souvent chez Brunetti, c'est lorsque l'on arrive à un certain piétinement, que l'intrigue rebondit par un nouvel élément qui vient tout bouleverser, comme une enquête secondaire... Suivie d'un rebondissement. Bref, j'ai adoré cette enquête à tiroirs pas si simple à démêler, mais notre commissaire de course était bien accompagné et secondé, entre la Signorina Elletra et la commissaire Griffoni.
Venise, personnage à part entière de la saga, et la cuisine De Paola, sont deux atouts indéfectibles des enquêtes de Brunetti, et là, dans ce roman on se promène beaucoup dans la Sérénissime, ce qui est loin de gâcher mon plaisir. Surtout à l'Automne !
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Allié par sa femme à la noblesse vénitienne, Brunetti accepte pour aider une vieille comtesse vénitienne de s'intéresser à l'"accident" survenu à sa petite fille 15 ans plus tôt : elle a failli se noyer après une chute dans le canal. Sauvée de justesse, son cerveau a été atteint et elle garde à tout jamais l'âge mental d'une enfant de 7 ans. La comtesse ne croit pas qu'il s'agissait d'un accident : elle veut absoluement savoir ce qui s'est réellement passé.
Brunetti va prendre à coeur ce "cold case" et déclencher quelques effets inattendus. Une enquête calme et posée, sans beaucoup d'action et où Venise est un personnage central de l'histoire. Comme d'habitude, nous partageons aussi la vie familiale heureuse et paisible du commissaire. Rien d'enthousiasmant mais honnête.