AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Une enquête du commissaire Brunetti : Noblesse oblige (49)

«  À la Noël de la même année, le 25 décembre exactement, un camion appartenant à la société de transports Lorenzoni avait été détourné sur l’autoroute 8, près de Salerne. »

Extrait de: Donna Leon. « Noblesse oblige. » Apple Books.
Commenter  J’apprécie          32
(Brunetti)
Il prit alors son exemplaire de Cicéron et, dans l'épître Le Bonheur, tomba sur le passage où il est question des devoirs et de la répartition des biens moraux. "Le premier est la capacité de distinguer le vrai du faux, lut-il, et de comprendre la relation entre un phénomène et un autre, et les causes et les conséquences de chacun. Le deuxième est la capacité de restreindre ses passions. Et le troisième est de se comporter en faisant preuve de considération et de compréhension dans nos relations avec les autres."
Commenter  J’apprécie          30
(Paola à Brunetti)
..."Ce n'est pas parce que nous sommes plus intelligents que nos émotions sont forcément plus élevées, Guido."
...
"Ca nous arrange de croire que les émotions les plus viles, la haine et la colère, par exemple, sont inhérentes aux classes sociales les moins bien loties, qu'elles leur appartiennent en quelque sorte de droit. Ce qui nous permet, bien entendu, de prétendre au monopole sur l'amour, la joie et toutes ces choses censées élever l'âme."
Il avait essayé de protester mais elle l'avait arrêté d'un geste.
"Les imbéciles, les abrutis et les grossiers aiment avec autant d'intensité que nous. Simplement, ils ne sont pas capables d'habiller leurs émotions de belles phrases, comme nous."
Commenter  J’apprécie          30
(Brunetti, sortant d'un entretien avec son chef Patta, et la signorina Elettra )

Quand il en émergea, la signorina Elettra lui demanda:
"L'avez-vous persuadé de vous la confier ?
- Persuadé ?" répéta Brunetti, stupéfait que la jeune femme, après avoir passé tant de temps auprès de Patta, pût encore le croire ouvert à la raison ou à la persuasion.
"Oui, en lui disant à quel point vous étiez pris par d'autres affaires, évidemment ", corrigea-t-elle, appuyant sur une touche de son clavier qui mit l'imrpimante en branle.
Brunetti ne put s'empêcher de lui sourire.
"J'ai même cru un moment que j'allais être obligé de violence pour refuser....."
Commenter  J’apprécie          30
On ne peut même pas servir le meilleur vin qu’on y fait, tout ça cause d’une quelconque absurdité de la législation en matière de degré alcoolique, ou parce qu’un crétin, à Bruxelles, estime qu’il est trop proche d’un vin fait au Portugal ou je ne sais où. Seigneur, on est gouverné par des débiles !
Commenter  J’apprécie          30
De tous les crimes, il avait toujours trouvé que celui d’enlèvement était le plus horrible, non seulement parce qu’il était lui-même père de famille, mais aussi parce qu’il faisait désespérer d’une humanité capable d’attribuer un prix arbitraire à une vie et de détruire celle-ci, s’il n’était pas payé. Ou pire encore : on enlevait une personne, on prenait l’argent, mais on ne relâchait jamais l’otage.
Commenter  J’apprécie          30
Ce soir-là, les habitants de Col di Cugnan fermèrent leurs portes à double tour, et ceux qui avaient perdu leurs clés depuis des années et ne s'étaient pas souciés de changer les serrures dormirent moins bien que les autres.
Commenter  J’apprécie          20
"Je pense à ce qui est dit dans la Bible, depuis quelque temps", dit-elle,
laissant Brunetti stupéfait.
Elle était la plus athée de toutes les personnes qu'il connaissait.

"Tu sais, ce passage dans lequel il est dit œil pour œil, dent pour dent", reprit-elle.

Comme il acquiesçait, elle enchaîna :
"Autrefois, je considérais cela comme l'une des pires choses qu'avait déclarées
ce dieu particulièrement déplaisant...
Cette façon de crier vengeance, cette soif de sang."

Elle serra les journaux contre sa poitrine et détourna les yeux,
cherchant comment formuler ce qu'elle voulait dire.
Puis elle revint vers lui.

"Mais récemment, il m'est venu à l'esprit que ce qu'il voulait dire, peut-être,
était juste le contraire.
- Je ne comprends pas.
- Au lieu d'exiger un œil ou une dent,
ce qu'il nous dit est qu'il y a une limite,
que, si nous perdons un œil,
nous ne pouvons pas demander davantage qu'un œil,
que si nous perdons une dent,
nous ne pouvons exiger qu'une dent ;
pas une main... et encore moins un cœur."
Commenter  J’apprécie          20
Depuis plus d'un an, il s'efforçait, avec un singulier manque de réussite,
de se dire que sa mère, cette femme si dynamique et optimiste,
qui les avait élevés et aimés avec une dévotion absolue,
s'était réfugiée en un autre lieu où elle attendait,
la langue toujours aussi bien pendue et toujours prête à sourire,
que l'enveloppe à la dérive qui était son corps vînt la rejoindre,
pour qu'ensemble ils pussent atteindre le lieu de la paix définitive.
Commenter  J’apprécie          20
- Non seulement vous n'avez pas recommandé le lieutenant Scarpa pour des félicitations, mais vous avez même suggéré qu'il soit transféré.
C'est avec le plus grand mal, que Patta contenait sa rage. Il avait emmené avec lui le lieutenant dans ses bagages quand il avait lui-même été nommé à Venise, quelques années auparavant ; depuis lors, Scarpa tenait le rôle d'assistant du vice-questeur mais, surtout espionnait pour le compte de son maître.
- C'est exact.
- Je ne saurai le tolérer.
- Tolérer quoi, vice-questeur ? Que le lieutenant soit transféré, ou que je me sois permis de le suggérer ?
- Les deux.
.../...
- Rien ne pourra me faire changer d'avis sur le lieutenant Scarpa. Rien ne pourra me faire changer la teneur de mes recommandations.
- Vous savez qu'elles seront lettre morte, n'est-ce pas ? insista Patta en repoussant cette fois le dossier de côté, comme pour éloigner tout risque de contamination.
- Peut-être, mais elles resteront dans les archives.../..
- Pour ce qui est du lieutenant Scarpa, la seule chose qui mérite d'être conservée est le fait que c'est un excellent officier et un homme digne de confiance.
- Dans ce cas, faites archiver cette opinion, vice-questeur, et je ferais archiver la mienne. Et un jour, comme c'est toujours le cas lorsqu'on se penche sur l'histoire, de futurs lecteurs détermineront qui, de nous deux, avait raison.
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (464) Voir plus



    Quiz Voir plus

    La Venise de Donna Leon

    Le premier roman paru en France (1992) "Mort à la Fenice" est un roman à clef. Qui se cache derrière le chef d'orchestre très médiatique assassiné ?

    Wilhelm Furtwängler
    Antonio Toscanini
    Herbert von Karajan
    Agostino Steffani

    13 questions
    68 lecteurs ont répondu
    Thème : Donna LeonCréer un quiz sur ce livre

    {* *}