Une enquête du commissaire Brunetti : Requiem pour une cité de verre

Rendez vous manqué avec Donna Leon que je lis pour la première fois.
Pour un polar, il ne se passe pas grand chose. le meurtre annoncé sur la quatrième de couverture arrive exactement au milieu du roman. On ne se passionne pas vraiment pour les personnages et on finit par s'endormir.
D'un point de vue littéraire, ce n'est pas passé non plus. La vie quotidienne de Guido Brunetti, ses menus, sa manière de s'endormir, n'a pas beaucoup d'intérêt et les clichés s'accumulent.
Reste Venise. Un peu. Trop peu. Mais on y est tout de même.

« chi va piano va sano » nous dit le proverbe italien. Donna Leon, désormais complétement acculturée, a fait sienne cette maxime puisqu'il faut attendre la moitié du bouquin pour que l'intrigue décolle vraiment. Jusque-là, nous suivons sans grand intérêt les tribulations vénitiennes du commissaire Brunetti. Et comme l'écriture n'a rien d'extraordinaire, on s'ennuie ferme. La deuxième moitié est plus dynamique, mais l'histoire est tout de même très prévisible. Dommage, le cadre des verreries de Murano aurait pu rendre ce polar passionnant.

Mouais... Ce n'est guère palpitant, l'action est d'une lenteur... La première partie du livre tourne en rond, est redondante, ça n'avance pas. Ensuite, ça se réveille un peu... le commissaire Brunetti n'a pas un caractère très affirmé...
Heureusement il y a Venise, les Italiens et Italiennes, mais cela ne suffit pas.
Le premier livre de Donna Leon pour moi, cela ne m'a pas donné envie d'en lire d'autres...

Donna Leon est une star, partout ou elle pase ses leivres font un malheur" précise la quatrieme de couverture. Il est donc tentant d'aller voir si le jugement est partagé...
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