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Critique de HORUSFONCK


Voilà Elmore Leonard qui vient s'ajouter à ma famille des princes de la Série noire américaine... Et de belle façon!
Il n'est pas surprenant que Quentin Tarantino ait apprécié un auteur de cette trempe, au sourire de suie.
Voilà donc le lecteur de Maximum Bob parti faire un tour chez les red-necks de Floride, avec une galerie de personnages pittoresques et chacun allumé à sa façon.
Tous les marqueurs du roman noir américain sont là: La vamp, la brute, le bon, le tueur, l'alcool et le crack, les flingues et j'en passe!... Avec un alligator pour relever le plat! Il va y avoir du meurtre, même si Elmore Leonard ne s'attarde pas trop dans les descriptions sanglantes.
Maximum Bob le juge, semble tout à l'aise dans ce décors humide des Everglades... Son terrain de chasse aux délinquants, à qui il en fait baver.
Comme l'instituteur rigide qui distribue les punitions à une classes d'écoliers dissipés.
L'intrigue du bouquin n'est pas machiavélique, mais brille par ses décors et ses acteurs: Digne de Tarantino avec un zeste de David Lynch pour cerains petit fantôme d'un passé esclavagiste.
Ma foi, je reprendrai donc volontiers de l' Elmore Leonard!
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