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Citations sur La Machine à assassiner (16)

Non, il n'y a pas de plus grande douleur au monde que d'être un pur esprit !... La religion chrétienne a compris cela qui a mis au premier rang de ses dogmes : la résurrection de la chair !... Oui, Christine ! voilà le paradis !... renaitre en chair et en os pour cueillir ton baiser éphémère dans lequel tu aurais mis l'éternité !... Mais l'éternité sans ce baiser-là je n'en veux plus !
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La machine à assassiner ! Quelle est cette invention nouvelle ? et le besoin s'en faisait-il réellement sentir ?
Il ne s'agit peut-être, après tout, que de cette vieille invention, sortie des mains de Dieu, aux plus beaux jours d'Eden, et qui devait s'appeler : l'Homme !
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Le monde est un théâtre, la vie une comédie, souvent un drame, et les hommes des comédiens plus ou moins habiles, sifflés ou applaudis, mais toujours troublés du désir d'attirer sur eux l'attention de leurs contemporains.
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Hélas !... Ce n'est généralement pas dans leurs raisonnements que les femmes mettent de la distinction…
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Avant-propos
"La machine à assassiner"quelle est cette invention nouvelle ? et le besoin s'en faisait-il réellement sentir ?
Il ne s'agit peut-être, après tout, que de cette vieille invention, sortie des mains de Dieu au plus beau jour d'Eden et qui devait s'appeler l'Homme !
En vérité, l'Histoire, depuis ses premières empreintes au parois des cavernes jusqu'aux plus récents rayons de nos bibliothèques, est là pour attester que l'on n'a point encore trouvé de meilleur mécanique à répandre le sang !
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Christine ! Christine ! Emerson est un niais !… L'orgueil de penser ne consolera jamais de l'amour…
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-Vous avez voulu vous payez ma tête, n'est ce pas ?
-Je suis trop pauvre ! fit Lebouc
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Disons tout de suite que cet événement était « un enlèvement », mais quel enlèvement ! D’abord, Mme Langlois : « Je vais tout vous dire, monsieur le commissaire… Faut jamais faire un vœu ni un souhait parce que, c’est comme dans la fable, ça peut vous sauter au nez !… Mlle Barescat, qui nous avait priées à sa camomille, venait à peine de dire : « Je voudrais bien le voir de près, votre Gabriel »… que le voilà justement qui entre, comme un démon de la tempête, tout couvert de sang avec ça… et portant Mlle Norbert, la demoiselle de l’horloger, évanouie sur son bras comme si elle ne pesait pas plus qu’un fichu de dentelle… à elle aussi le sang lui coulait de la figure… Nous avons tous poussé un cri comme vous pensez bien… un cri horrible ! Moi, j’ai crié : « C’est lui, Gabriel !… » « Ah ! Seigneur !… je vivrais cent ans !… Nous étions comme des statues de la terreur, quoi ! devant une invasion pareille !… Cette neige, ce sang !… et cet homme qui nous menaçait de son revolver !… La première fois que j’avais vu cet homme-là chez l’horloger, il m’avait paru beau ! mais maintenant je ne pourrais plus dire ! Je ne vois plus que ses yeux qui étaient épouvantables !… des yeux d’assassin !…
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"La poupée sanglante, elle, ne parle pas!...mais elle écrit!...et avec du sang!"
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– Non ! mais Christine est vivante !… souffla Jacques.
– Vivante ! Vivante ! qu’en sais-tu ?
– Il ne venait à cette auberge que pour y chercher la nourriture qu’il lui portait !… puisque la nourriture disparaissait… qu’en eût-il fait ?… Ça n’était pas pour lui, bien sûr !
– C’est vrai !… mais c’est vrai !… râla l’horloger… mais où l’avait-il mise, Christine ?
– Là où elle est peut être encore !
Le vieux Norbert comprit. Tous deux s’enfoncèrent à nouveau sous bois et redescendirent le coteau au bas duquel se dressait le pavillon funèbre, clos comme une tombe, au bord de l’étang, le pavillon désormais célèbre dans les annales du crime, le repaire que les plus curieux n’osaient regarder que de loin, où le satyre de Corbillères-les-Eaux brûlait ses victimes, après en avoir fait des morceaux dans sa cave… Un suprême espoir et une suprême terreur hâtaient leur pas…
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