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Critique de syannelle


Je ne peux pas vous écrire la quatrième de couv' car je viens de l'emballer pour l'envoyer via pochetroc, mais voici un petit résumé de ce livre ainsi que mon avis.
Nous sommes en 1918. Zelda Sayre, fille de notables, riche, belle, provocatrice et libre de faire ce qu'elle veut car son statut la protège, tombe amoureuse du lieutenant Scott Fitzgerald, promis à la carrière que l'on connaît tous. La "belle du sud" succombe au charme de l'artiste et l'épouse. Ils partent alors à New-York, devenant les icônes d'une jeunesse survivante et avide de plaisirs et de volupté. Après la sortie de Gatsby le Magnifique, le succès est extraordinaire, mais les deux jeunes époux se brûlent les ailes, projetés trop vite dans le tourbillon de la vie mondaine.

Le texte nous est raconté à travers le point de vue de Zelda. Nous n'avons donc que sa version des faits, puisque l'auteur l'a choisie comme narratrice. La question qui se pose alors est de savoir si elle dit vrai, ou si Gilles Leroy a amplifié, voire modifié la réalité historique. Zelda raconte les rapports conflictuels qu'elle entretenait avec Francis Scott Fitzgerald, qui, d'après elle, l'avait "vampirisée" en quelque sorte. Non dépourvue elle-même d'un talent certain, elle raconte comment Scott s'est "servi" dans ses écrits sans lui demander son avis, ou alors a publié des textes écrits à deux sous son unique nom à lui. Zelda raconte comment elle s'est fait (d'après elle?) dévorer par un mari jaloux de son talent. Mais le plus étrange, au delà de leur lutte d'égo et de leurs chamailleries existentielles, c'est que tout en se détestant (semble-t-il), les deux là ne pouvaient vivre l'un sans l'autre. Zelda finira par perdre pied avec la réalité. Elle sera internée dans un hôpital psychiatrique pour schizophrénie où elle mourra trois ans après son mari, en 1943, Scott ayant quant à lui abdiqué devant la bouteille, perdant tout espoir de retrouver son succès d'antan.
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