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3.8/5 (sur 10470 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Saint-Paul, Minnesota , le 24/09/1896
Mort(e) à : Hollywood , le 21/12/1940
Biographie :

Francis Scott Key Fitzgerald est un écrivain américain, nouvelliste et romancier.

Il entre dans la célèbre université de Princeton en 1913. Frustré de n'être ni athlétique, ni brillant, ni riche, il consacre son énergie à l'écriture de comédies musicales. Fitzgerald qui se rêve homme d'action vit avec déception de ne pouvoir rejoindre la guerre qui s'achève. Scott néglige ses études au profit de la poésie, et quitte Princeton sans en être diplômé.

Sa rencontre avec la belle et excentrique Zelda Sayre (1900-1948), une jeune fille du Sud qui sera son égérie, va faire basculer sa vie.
Grâce à ses efforts, il parvient finalement à vivre de sa plume et en 1920, c'est l'immense succès de "L'Envers du Paradis" ("This Side of Paradise"). Le roman fait de son auteur le représentant de toute une génération, celle de l'Ère du Jazz. Les retombées financières permettent à l'écrivain d'épouser Zelda la même année. Ils ont une fille, Frances Scott Fitzgerald (1921-1986), qu'ils surnomment "Scottie".
En 1922, il écrit le recueil des nouvelles "Les Enfants du jazz" ("Tales of the Jazz Age") où figure "L'Étrange Histoire de Benjamin Button" ("The Curious Case of Benjamin Button", 1921). Comme nombre de leurs compatriotes, Francis Scott Fitzgerald et son épouse décident de tirer profit du dollar fort et émigrent en France, à Paris et sur la Côte d'Azur en 1922. Ces années sont des années de beuveries, de chaos, d'argent facile.
Après "Les Heureux et les Damnés" ("The Beautiful and Damned", 1922) qui est un roman déjà très représentatif de son auteur, Fitzgerald écrit sur la Côte d'Azur ce qui est considéré comme son chef-d'œuvre, "Gatsby le Magnifique" ("The Great Gatsby", 1925) dont les adaptations cinématographiques vont lui permettre de mener encore une vie facile.
Lors de la Dépression de 1929, le couple se trouve sur la Côte d'Azur. Fitzgerald boit de plus en plus et Zelda finit par être internée en Suisse. Cette dernière écrit un roman autobiographique, "Accordez-moi cette valse" ("Save Me the Waltz", 1932). De retour aux États-Unis, Fitzgerald écrit "Tendre est la nuit" ("Tender is the Night", 1934) qui ne trouve pas son public malgré sa qualité.
Ne vendant pas assez de livres, Firtzgerald se lance dans la lucrative mais détestée activité de scénariste pour Hollywood. En 1939, il commence "Le Dernier Nabab" ("The Last Tycoon"), mais boit plus que jamais. Il meurt d'un arrêt cardiaque laissant son roman inachevé (publié en 1941).

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Source : Wikipédia
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« L'histoire de ma vie est celle du combat entre une envie irrésistible d'écrire et un concours de circonstances vouées à m'en empêcher. […] Puis, mon roman a été publié. Puis, je me suis marié. Maintenant, je passe mon temps à me demander comment tout cela est arrivé. Selon les mots de l'immortel Jules César : « Tout est dit ; il ne reste plus rien. » (Francis Scott Fitzgerald, « Qui est qui, et quoi? », paru dans le Saturday Evening Post du 18 septembre 1920.) « […] En mai 1934, Fitzgerald [1896-1940] s'ouvre de son projet subtil à son éditeur, Maxwell Perkins [1884-1947] : « Comme vous le savez, je n'ai jamais rien publié de personnel sous forme de livre parce que j'ai toujours eu besoin de tout le matériel possible pour mes oeuvres de fiction. Toutefois, un certain nombre d'articles et de textes divers ont attiré l'attention d'un vaste public et pourraient le faire de nouveau si nous pouvions trouver, entre le titre et les textes, le lien qui puisse nouer l'humour à un soupçon de sagesse. » […] Perkins ne répond pas. Mais l'idée refait surface deux ans plus tard, en mars 1936, quand Fitzgerald lui propose « un livre de réminiscences, non pas une autobiographie, mais des réminiscences ». […] Fitzgerald, plus précis encore : « Il est plus triste de retrouver le passé et de s'apercevoir qu'il n'est pas à la hauteur du présent que de le voir s'échapper pour demeurer à tout jamais une construction harmonieuse de la mémoire. » Il s'agit donc, dans ce livre des réminiscences, au cours de cette délicate chasse aux papillons, de retrouver, en dépit de la tristesse et contre elle, un passé à la hauteur du présent, un passé qui tienne ses promesses à l'avenir. […] « Il se trouve que la plus grande partie de ces articles sont intensément personnels : alors qu'un journaliste doit trouver un sujet sur lequel écrire son article quotidien ou hebdomadaire, j'ai écrit ces articles uniquement lorsque l'impulsion venait de l'intérieur. En fait, j'ai les mains plus propres pour la non-fiction que pour la fiction. » […] le projet « Mains propre » était resté lettre morte. Que vive Un livre à soi. » (Pierre Guglielmina, Qu'est-ce qu'un « livre à soi »?) « […]  […] Jamais la foi dans le destin de l'homme n'avait atteint les sommets auxquels elle est parvenue dans les années 1890 - rarement cette même foi a plongé aussi bas qu'aujourd'hui. Lorsque nous observons autour de nous un rapide déclin des idéaux de conduite, il existe nécessairement une cause fondamentale pour l'expliquer. Il est impossible d'être vicieux dans le vide. Quelque chose de sérieux (que seuls les évangélistes professionnels, les romanciers de gare et les politiciens corrompus prétendent comprendre) affecte le monde. Il faudra un coeur solide pour nager à contre-courant dans ces eaux troubles et ne pas être, comme ma génération, un peu cynique, un peu las et un peu triste. […] - doit-on s'étonner que nous redoutions presque d'ouvrir les journaux le matin de peur d'y découvrir une nouvelle dérive de la civilisation, une nouvelle infamie dans cette chambre obscure que nous appelons le coeur humain ! C'est sur ce monde que nos enfants ouvrent aujourd'hui les yeux. […] […] si mon enfant est un meilleur homme que moi, il viendra me voir enfin pour dire, non pas : « Père, tu avais raison concernant la vie », mais plutôt : « Père, tu avais complètement tort. » Et quand ce moment viendra, et il viendra, puis-je être assez juste et sage pour dire : « Bonne chance et adieu, car j'ai possédé autrefois ce monde qui t'appartient, mais je ne le possède plus. Suis ta voie à présent, avec vaillance dans le combat, et laisse-moi en paix, au milieu de tous ces torts passionnés que j'ai aimés, car je suis vieux et ma tâche est accomplie. » (Francis Scott Fitzgerald, « Attendez d'avoir des enfants à vous ! », paru dans Woman's Home Companion, juillet 1924) « Crack-up (titre original de ce texte [Craquer]) signifie certes « craquer nerveusement », mais aussi, « rire » ou « faire rire ». Fitzgerald a certainement ce double sens en tête […] » (Note de Pierre Guglielmina) 0:04 - Craquer 13:51 - Générique Référence bibliographique : Francis Scott Fitzgerald, Un livre à soi, traduit par Pierre Guglielmina, Éditions Les Belles Lettres, 2017 Image d'illustration : https://www.npr.org/2015/01/10/376118599/west-of-sunset-imagines-f-scott-fitzgeralds-last-years-in-hollywood Bande sonore originale : Gotama - Inner Silence Site : https://gotama-music.bandcamp.com/track/inner-silence #FrancisScottFitzgerald #Craquer

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Il m'adressa un sourire (...). Un de ces sourires rare, source d'éternel réconfort, comme on n'en rencontre que quatre ou cinq fois dans sa vie. Un sourire qui défiait -ou semblait défier - brièvement le monde entier, puis se focalisait sur vous comme s'il vous accordait un préjugé irrésistiblement favorable. Qui vous comprenait dans la mesure exacte où vous souhaitiez être compris. Qui croyait en vous comme vous auriez voulu croire en vous même.
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Il faudrait comprendre que les choses sont sans espoir et être pourtant décidé à les changer.
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Demain nous courrons plus vite, nos bras s’étendront plus loin... C’est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette sans cesse vers le passé.
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C'est souvent plus difficile de renoncer à ce qui blesse qu'à ce qui rend heureux
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Il avait tendu la main désespérément, pour tenter de saisir une dernière poignée de vent, d'emporter un dernier fragment de ces lieux qu'elle lui avait permis de tant aimer. Mais le train roulait trop vite, tout s'embrouillait devant ses yeux, et il sut qu'il avait perdu cette part de lui-même, la plus pure, la meilleure, à jamais.
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Francis Scott Fitzgerald
Quand je suis à jeun, je ne peux pas supporter le monde, et quand j'ai bu, c'est le monde qui ne peut plus me supporter
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Il a dû sentir qu'il venait de perdre à jamais son ancien monde de lumière, que c'était le prix à payer pour avoir trop longtemps vécu prisonnier d'un seul rêve. Il a dû s'étonner d'apercevoir, entre les feuillages devenus hostiles, un ciel qu'il n'avait jamais vu; trembler de découvrir à quel point la rose était un objet grotesque, à quel point le soleil criard écrasait les jeunes pousses de gazon. Un monde nouveau, concret et pourtant irréel, où de mornes fantômes, ne pouvant respirer qu'à travers leurs songes, dérivaient au hasard - tel ce personnage surnaturel, au visage de cendres, qui glissait vers lui parmi les troncs informes.
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Ni le feu ni la glace ne sauraient atteindre en intensité ce qu'enferme un homme dans les illusions de son cœur.
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Le visage clair de Daisy se levait lentement vers lui, et il sentait son cœur battre de plus en plus vite. Il savait qu'au moment où il embrasserait cette jeune fille, au moment où ses rêves sublimes épouseraient ce souffle fragile, son esprit perdrait à jamais l'agilité miraculeuse de l'esprit de Dieu. Il avait alors attendu, écouté encore un moment la vibration du diapason qui venait de heurter une étoile, puis il l'avait embrassée, et à l'instant précis où ses lèvres touchaient les siennes, il avait senti qu'elle s'épanouissait comme une fleur à son contact, et l'incarnation s'était achevée.
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Tom et Daisy étaient deux êtres parfaitement insouciants.
Ils cassaient les objets, ils cassaient les humains, puis ils s'abritaient derrière leur argent, ou leur extrême insouciance, ou je-ne-sais-quoi qui les tenait ensemble, et ils laissaient à d'autres le soin de nettoyer et de balayer les débris
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