Tout le monde se replie sur ses petites habitudes, ses petits savoir-faire, et le grand passé de nos ancêtres. C’est ce qu’on appelle avoir du courage et de l’ambition.
Le problème est que l’attaque et le combat ne font pas partie de nos traditions, et malgré ta vaillance, tu l’as prouvé, tu ne sais pas y faire. On ne va quand même pas se renier face à eux, ce serait la meilleure façon de perdre la face et de disparaître. Quelle humiliation.
Les morts n’aiment pas qu’on les délaisse. Il faut s’occuper d’eux, sans quoi ils peuvent revenir et nous pourrir la vie pour manifester leur colère.
La nature est à tout le monde, nous la partageons bien avec nos voisins.
Réveille-toi, la vie n’est pas une vaste steppe tranquille peuplée de sensibles bébêtes qui s’aiment les unes les autres.
L’attente est une forme d’action et non des moindres. Elle fait notre force et notre sagesse.
La peur est mauvaise conseillère et toute décision précipitée pourrait être lourde de conséquences.
La situation est préoccupante mais pas désespérée. Notre route est droite mais la pente est forte – et inversement. Nous devons être unis et joindre nos efforts pour résister.
On ne se rend pas assez compte de la chance qu’on a. Autrefois, certains racontaient que chez de lointains ancêtres ce rituel était très différent. Le garçon devait montrer sa force et son habileté à la chasse, son endurance à la marche, ce qu’ils appelaient sa virilité. Ça avait l’air dur, presque violent, quand chez nous c’est joyeux, festif. Même si la copulation et le plaisir réclament aussi de l’endurance et de l’habileté, mais d’un autre genre.
Il faut toujours que tout le monde s’en mêle. Je suis pour que chacun s’exprime, pour la démocratie et l’égalité en somme, n’empêche que tout le monde n’est pas obligé de donner son avis tout le temps, d’autant que tout le monde n’a pas un avis passionnant sur tout.