>
Critique de Marti94
Autrice de l'intime Michèle Lesbre aborde toujours des sujets intéressants en littérature. J'ai pourtant eu parfois un peu de mal à la suivre dans "Le canapé rouge" probablement parce que j'ai choisi la version audio dont la lecture monocorde de Kriss Goupil m'a laissée de marbre. D'ailleurs, j'ai dû reprendre une version papier empruntée à la bibliothèque pour ne pas baisser les bras.
Un train traverse l'Europe et la Russie au bord duquel Anne voyage seule. Cette femme part à la recherche de Gyl, un ancien amour. Il est vrai que le train est un lieu inspirant, c'est un moment qui lui permet de penser à sa vie, de faire une sorte de bilan. Ses souvenirs vont donc l'accompagner durant ce voyage notamment ceux de Clémence, une vieille voisine parisienne qui l'attend sur son canapé rouge. Il faut dire que leur relation était intime puisqu'Anne lui faisait la lecture et parlait beaucoup avec elle de son passé malgré la mémoire défaillante de Clémence.
Il est intéressant de voir dans ce roman que les points d'ancrage de l'errance de la narratrice sont les livres partagés entre les deux femmes, l'histoire d'amour et le reste étant secondaires.
Si j'apprécie le bon goût de Michèle Lesbre pour ses références littéraires notamment celles de femmes engagées comme Olympe de Gouges ou Milena Jesenska, cela ne me suffit pas pour aimer pleinement cette lecture d'autant plus que je ne partage pas certaines idées comme celle de "l'intense beauté du suicide" qui m'a plutôt déconcertée.
Challenge Riquiqui 2024
Challenge Solidaire 2024
Challenge Plumes féminines 2024
Challenge Multi-défis 2024
Un train traverse l'Europe et la Russie au bord duquel Anne voyage seule. Cette femme part à la recherche de Gyl, un ancien amour. Il est vrai que le train est un lieu inspirant, c'est un moment qui lui permet de penser à sa vie, de faire une sorte de bilan. Ses souvenirs vont donc l'accompagner durant ce voyage notamment ceux de Clémence, une vieille voisine parisienne qui l'attend sur son canapé rouge. Il faut dire que leur relation était intime puisqu'Anne lui faisait la lecture et parlait beaucoup avec elle de son passé malgré la mémoire défaillante de Clémence.
Il est intéressant de voir dans ce roman que les points d'ancrage de l'errance de la narratrice sont les livres partagés entre les deux femmes, l'histoire d'amour et le reste étant secondaires.
Si j'apprécie le bon goût de Michèle Lesbre pour ses références littéraires notamment celles de femmes engagées comme Olympe de Gouges ou Milena Jesenska, cela ne me suffit pas pour aimer pleinement cette lecture d'autant plus que je ne partage pas certaines idées comme celle de "l'intense beauté du suicide" qui m'a plutôt déconcertée.
Challenge Riquiqui 2024
Challenge Solidaire 2024
Challenge Plumes féminines 2024
Challenge Multi-défis 2024
