Le fait de stipuler que le savoir obtenu par l'intermédiaire de l'ayahuasca est de nature subjective est à mon sens un préjugé. Car si l'on écoute les indigènes et les chamans s'exprimer sur le savoir des plantes enseignantes, on sera forcé d'admettre qu'il y a bel et bien un consensus social très important autour de ce mode d'acquisition de la connaissance. On constatera également que ce savoir est efficient ; il est en pour preuve l'extraordinaire savoir phytopharmaceutique constitué par les Indiens depuis plusieurs millénaires.