Citations sur Les Carnets de Francis, Tome 1 : Un automne écarlate (13)
On ne pouvait pas avoir mal dans les rêves, même quand on rêvait qu’on tombait d’un gratte-ciel.
Et, petit à petit, en même temps que l’automne qui s’installe, le tranquille paysage de Saint-Clovis change et se transforme littéralement en film d’horreur. Un enfant est retrouvé mort égorgé, un deuxième, un troisième, et ainsi de suite…
...la plupart des élèves quittant leur école avec un enthousiasme plus certain qu’à l’arrivée.
Il n’aimait pas la boisson. Il n’aimait pas l’effet qu’elle avait sur les adultes, sur son père.
Ce serait bien, d’être un loup-garou... Ou un vampire ? Loup-garou ou vampire ? La vie nous amenait parfois de ces questionnements existentiels…
Si, le temps d’un film, il parvenait à croire aux loups-garous et aux vampires, il pouvait tout aussi bien y croire dans ses jeux imaginaires. Les créatures fantastiques étaient tellement plus intéressantes que les gens ordinaires !
Les règles et les contraintes et les « il faut faire ceci avant cela » l’ennuyaient au plus haut point.
Il adorait plonger dans ces mondes où le réel dérapait. C’était tellement plus stimulant que la vraie vie.
Une partie de son cerveau était, bien malgré lui, à off. Comme un magnétoscope sans cassette.
Ce n’était pas là le genre de sujets qu’on enseignait à l’école, les commérages et les ragots ne comptant pas parmi les matières retenues par les enseignantes. C’était d’ailleurs dommage ! Ce serait certainement plus amusant que les mathématiques !