Un roman efficace en ce qui concerne l'intrigue et le réalisme des personnages. Pas le choix, on veut savoir si Françis est l'auteur des meurtres qui s'accumulent depuis son retour à Saint-Clovis. Une longue absence de 7 ans en centre psychiatrique pèse sur lui comme une étiquette de culpabilité. le dénouement est imprévisible, chose que j'apprécie dans tous types de roman.
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J'ai adoré ce livre. Je l'ai même préféré au premier. L'histoire se tient bien, jusqu'au bout. On est vraiment dans le doute dès le début et ce, jusqu'à la fin. Moins prévisible que le premier tome. Très bon roman de ce critique de cinéma qu'est F.Lévesque!
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C’est pas parce qu’on occulte un élément de l’existence qui nous fait peur qu’il va disparaître. C’est même le contraire qui s’produit ; il finit par enfler jusqu’à prendre toute la place, jusqu’à c’qu’on puisse plus nier sa réalité.
C’est une fierté que d’pouvoir être dans les classes enrichies. Elles ouvrent plus de portes… Un étudiant qui n’a pas d’assez bons résultats n’a pas l’choix : il doit suivre le programme régulier. Il ne peut pas choisir.
Évidemment, il n’était pas question de cacher les petites choses insignifiantes. Seuls les événements importants et les détails plus… personnels, intimes, justifiaient qu’on les protégeât de la connaissance des autres.
S’il avait développé une redoutable capacité à en user, Francis préférait largement l’omission à la tromperie, plus difficile à gérer à long terme puisque demandant à être maintenue et donc entretenue.
Quand on savait que le silence est une illusion, on était plus à même d’en connaître les composantes et, ainsi, de s’en servir.