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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Léo Rivière, l'héroïne de Trop de lumière m'a tout de suite fait penser à la Stella Spotlight de Starmania, étoile vieillissante en plein doute. Même si les deux personnages sont assez éloignés, j'ai retrouvé cette ambiance à travers le récit de Léo et c'est certainement pour cela que j'ai ressenti une certaine empathie vis à vis d'elle... ce qui est loin d'être gagné pour le lecteur lambda. Car Léo Rivière on a très envie de lui mettre des claques. Star de la chanson française, remplissant les salles les plus grandes, elle est imbuvable Léo que ce soit envers son assistante ou son manager. Petit robot chantant se transformant en une sorte de mégère désenchantée lorsque les lumières s'éteignent. Peu à peu, nous allons découvrir les origines de ce mal être en explorant le parcours de Léo depuis sa découverte tout à fait fortuite par celui qui est devenu son manager, en passant par l'évolution de sa relation avec sa bande d'amis et plus particulièrement avec Alban, celui dont elle était la plus proche... Plus Léo revient sur son passé, plus le présent lui échappe comme s'il lui fallait affronter quelques vérités éludées avant de pouvoir continuer à avancer.
Visiblement, l'auteure connaît bien le milieu dont elle parle et elle use pour le faire d'un ton très direct, très brut qui peut sembler un peu trop dépouillé et contribuer à agacer le lecteur déjà passablement énervé contre Léo.
J'ai apprécié ce personnage pas commun et pas aimable (on n'est pas obligé d'aimer les personnages pour apprécier un livre je pense) et j'ai été touchée par le voyage de Léo en elle-même pour renouer avec l'essence de ses sentiments. Pas facile d'être constamment sous la lumière...
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Comment tu fais pour les compter toi les lumières alors que t'assistes à l'extinction de quelqu'un petit à petit ? Tu vois moi au début je pouvais pas la blairer Léo, je la trouvais chiante au possible, méprisante, hautaine, bourgeoise, blasée. Un peu comme un personnage secondaire dans un roman parisianniste de Virginie Despentes tu vois ?

Sauf qu'en 200 pages t'apprends à la connaitre. Et le style concis sujet-verbe-complément de Marinette, avec cette petite place laissée à une poésie timide, assez noire, te donne envie de lui payer un thé. À l'héroïne.

Léo est une star de la chanson française, 20 ans qu'elle chante, 20 ans qu'elle écume tout ce qu'on voit à la télé chez Drucker le dimanche après-midi. Et mentalement ça donne quoi ? Dans l'intimité hors caméra ? L'amitié, le deuil, la mort, le cul ? Tout est il si différent quand on marche à l'aise (en apparence) sur les sentiers de la gloire ?

C'est pas du tout le style de lectures auxquelles je suis confronté d'habitude. J'veux dire en temps normal jamais ça me serait venu à l'idée de prendre un livre pareil. Voilà ce que j'aime dans la littérature, te faire sortir de tes principes snobs en te mettant des petites claques que t'aurais pas su anticiper.

Roman touchant, mariage parfait entre un déséquilibre total et une force de caractère, qui font toute l'ambiguïté de la protagoniste.

C'est tout pour moi minou, mais j'ai adoré adoré si tu veux tout savoir wesh.

Lien : https://www.instagram.com/lo..
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