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3,43

sur 68 notes
Je ne connais pas le premier roman (« une brève histoire du tracteur en Ukraine ») de cette auteure, je me promets de le lire car j'ai beaucoup apprécié son humour et son style.
Le talent de la traductrice Sabin Porte m'a bluffée. L'auteure joue avec les accents de chaque personnage, et avec les déformations des mots de la mère de Georgina qui souffre d'une légère surdité, c'est très drôle en français (petit exemple son père qui doit être opéré de la prostate et risque d'être « imputent »), je me demande comment c'était en anglais.
Le fil conducteur, c'est peut être la rupture de Georgina et de son mari Rip, à moins que ce soit la colle ! Ou le chat Wonder-boy qui tue les oiseaux et qui saute sur toutes les chattes du quartier !!
Peu importe ce roman survole beaucoup des problèmes de notre monde, la solitude et la déchéance des personnes très âgées, les malaises de la jeunesse, les conflits sociaux de la Grande Bretagne, les conflits du monde actuel, ceux du XX° siècle aussi.
Tout cela dans une sombre histoire de maison et d'héritage, dont on a très envie de connaître la fin. On ne peut pas la raconter, ce serait dommage pour le suspens, on peut quand même dire que c'est bien imaginé !
L'amitié entre Georgina, hantée par sa séparation douloureuse et sa voisine très âgée, Madame Shapiro, permet de découvrir le monde de l'hôpital pour les personnes âgées et les problèmes de la dépendance quand des intérêts financiers sont en jeu. Ce n'est pas très réjouissant.
À travers madame Shapiro qui est juive et qui a 82 ans, on suit le parcours tragique des juifs européen et la belle exception danoise.
Comme sa vieille et trop belle maison a besoin de réparations, nous ferons la connaissance d' Ali l'ex ingénieur palestinien reconverti en plombier, et d e la tragédie des palestiniens chassés de leurs maisons en 1947 pour permettre la création d'Israël . (C'est la deuxième fois cette année qu'un livre réunit le destin des juifs et des palestiniens « la maison au citronnier »).
Le récit est loin d'être linéaire et Georgina, est aussi la fille de parents ouvriers qui ont connu les terribles grèves de mineurs.
Mère d'un ado tenté par des gourous religieux qui sévissent sur le net
Amante d'un Mark qui l'attache du velcro aux montants de son lit, et qui oublie de la détacher alors que son fils rentre du lycée…
Tout cela prend peu à peu sa place dans le roman, qui du coup est un touffu, un peu trop peut-être, la colle a beau être le fil conducteur on s'y perd un peu.

Lien : http://luocine.over-blog.com/
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J' ai trouvé ce livre rempli d' humour et de tendresse. Deux personnes qui ne se connaissaient pas et qui a priori n' auraient rien à partager commencent par partager leur solitude, et de là jaillit une nouvelle amitié. C' est le livre de l' improbable ou comment une femme classique et rangée, rencontre une vieille dame extravertie et légèrement folle sur les bords...

Que l' on croit au non au destin, elles étaient sûrement faites pour se rencontrer...



Les passages relatifs au désoeuvrement de Georgie après avoir été abandonnée par son mari sonnent juste, et on se prend facilement d' amitié pour elle, on a envie de la voir relever la tête et reprendre goût à la vie. C' est justement sa nouvelle amie qui va lui permettre cette transition. S' occupant de la maison délabrée de Mrs Shapiro admise à l' hôpital, elle devra se débattre contre les mauvaises intentions d' agents immobiliers peu scrupuleux et prêts à tout pour récupérer la demeure.



Elle découvrira au tournant beaucoup de secrets jalousement gardés depuis des années, qui mettent au jour une nouvelle image de cette amie singulière. Certains passages assez drôles et légers, rendent ce livre agréable à lire, et nous transmettent un message, un fil conducteur : chaque être a ses tourments, et a besoin d' attaches même s' il affirme le contraire. Les liens, les attaches se font et se défont tout au long d' une vie, les plus solides ne sont pas ceux qu' on croit toujours...

J' ai apprécié cette métaphore qu' on retrouve au fil des pages, l' auteur rapproche sans cesse les relations humaines des substances adhésives ou collantes... On ne refait pas sa vie, on ne change pas une vie de fond en comble comme on voudrait souvent le croire. On construit son présent et son futur sur les bases de son passé et de son expérience. A mesure que les années passent, une page nouvelle vient se coller par- dessus de celles déjà écrites... C' est peut- être une jolie banalité mais c' est vrai!





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J'avais bien aimé "Une brève histoire du tracteur en Ukraine" et ce grand-père retranché dans sa salle à manger.

J'étais persuadé d'avoir lu "Deux caravanes", masi je n'en trouve pas trace....

Voici le troisième roman de Marina Lewicka. Mais il m'a laissé indifférente.

Pourtant, les personnages sont attachants et la vieille dame cache un secret ; les artisans auraient pu être drôles mais je suis passée à côté de leur humour ; enfin, c'est un roman pour qui aime les chats, il en traine à toutes les pages et ils font caca partout.

Pourtant, la comparaison entre les pouvoirs des adhésifs et les amours contrariés de Georgie sont intéressant (dont sa liaison toride avec un des agent immobilier), bien que la comparaison soit un peu poussive parfois.

Pourtant, c'est un gentil roman ou les méchants sont vraiment méchants et la vieille dame vraiment déboussolée.

Pourtant, il est question du conflit israëlo-palestinien quye Georgie découvre, mais je me suis dit qu'elle devait être bien naïve d'ignorer tout cela.

Mais je n'ai pas trouvé d'atmosphère particulière, même si on boit beaucoup de thé.

Tout ces différents sujets sont trop emmelés et parfois, l'histoire un peu longuette.

L'image qu'il me restera :

Celle de Georgie et Noémie -la vieille dame- se rencontrant au rayon promotion du Sainsbury.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Géorgie, qui écrit des articles en freelance pour un magasine ayant pour thème la colle (d'où le titre) et romancière à ses heures, se retrouve seule après que son mari l'ai quitté après une dispute qui pourrait sembler insignifiante.
Un soir qu'elle se débarrasse des effets de son ex mari à la benne, elle fait la rencontre d'une femme âgée, ressemblant à une SDF, mais vivant dans l'une des plus belles demeures de Londres.
Toutes 2 se lient d'amitié, et cette amitié amène l'une et l'autre à se raconter et surtout à se reconstruire, amenant leur entourage à en faire de même, à casser pour recoller, faire table rase du passé, le tout sur un fond d'histoire mêlant les souvenirs de la 2nde guerre mondiale, des déportations, des présomptions raciales.

Une belle histoire mettant en avant cette capacité qu'à l'être humain à aller de l'avant.
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Curieux roman que celui-ci, où on rencontre une galerie bien sympathique de personnages, à commencer par Georgie Sinclair. Elle se lie d'une bizarre amitié avec Naomi Shapiro, une vieille femme qu'elle surprend à fouiller dans sa benne à ordures après y avoir balancé les affaires de son mari qui vient de la quitter. de fil en aiguille, c'est tout un monde qui se révèle à elle : les arnaques immobilières, l'accompagnement des personnages âgées, le conflit israélo-palestinien, l'intérêt de menottes Velcro… Elle se retrouve confronté à l'altérité et s'en sort plutôt bien, même si le ton tend trop à mon goût à laisser croire qu'elle n'est qu'une pauvre cruche.

Ceci étant dit, ce qui est très appréciable c'est que l'eau de rose n'est clairement pas au rendez-vous, alors qu'on aurait facilement pu tomber dans le sirupeux écoeurant. le politiquement correct est également laissé loin derrière. Marina Lewycka préfère la franchise pour raconter une histoire de femmes et d'hommes, perdus, mais qui finissent par se retrouver en acceptant leurs défauts et leurs différences, tout en abordant avec justesse les thèmes de l'immigration et du déracinement.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Voilà une histoire qui commence devant une benne à ordures. Deux femmes se rencontrent : Georgie Sainclair qui balance les affaires de son mari à la poubelle, pleine de rage et d'amertume et Naomi Shapiro, petit bout de femme, juchée sur des talons, sanglée dans un manteau d'astrakan miteux... L'une balance pour effacer de sa vie un homme aimé et l'autre récupère les débris des autres pour se souvenir de celui qu'elle a tant chéri. La vieille Naomi, ancienne pianiste a gardé de sa vie d'artiste une certaine extravagance, de son pays d'origine un accent tout germanique et va s'enticher de la jeune femme, si bien que lorsqu'elle se retrouve à l'hôpital après une mauvaise chute, c'est Georgie qu'elle appelle à la rescousse. Et celle-ci ne sait pas dans quelle panade elle a fourré le pied !

Mon avis : Au début de ma lecture j'avais peur que de ne pas du tout adhérer à l'histoire, ça sentait un peu le téléfilm: une femme un peu nunuche qui laisse partir son mari, une vieille bicoque qui sent le pipi de chat, une vieille dame juive excentrique, deux agents immobiliers aux dents longues, un ado mystique... Et heureusement que l'histoire n'est pas en ordorama parce qu'entre le crotteur mystérieux, le pipi de chat et les truites périmées....

Et puis au fil des pages, bien loin de me laisser engluer dans cette histoire loufoque, je me suis attachée à ces personnages, à leur loufoquerie, leurs fêlures. Et puis qui est donc vraiment cette Naomi Shapiro dont l'histoire singulière ne colle pas vraiment avec les indices que l'on retrouve chez elle. Comme Georgie, je me suis pris au jeu de recoller les morceaux de son histoire. Au final, une lecture bien sympathique.
Lien : http://follepicarde.canalblo..
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j'ai passé un agréable moment à lire ce roman plein d'humour british
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La vie de Georgie déjà chamboulée par le départ de son mari va prendre un autre tour le jour où elle rencontre Mrs Shapiro qui habite dans une rue voisine. Entretenant tout d'abord des simples rapports de voisinage, une amitié véritable va naître entre ces deux femmes, amitié cristallisée autour de la défense de la vieille maison de Mrs Shapiro au passé intrigant. Avec beaucoup d'humour et de tendresse, cette histoire d'amitié est bien écrite et les personnages aussi bien principaux que secondaires très attachants. Un très beau moment.
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Georgie va faire une rencontre étonnante en interpellant une vieille dame en train de récupérer à la poubelle les affaires de son mari, qu'elle vient de mettre dehors. Il s'agit d'une émigrée juive polonaise et pas du tout démunie malgré son habitude de faire les poubelles du quartier. Elle va s'attacher à Georgie, qui écrit des articles dans un journal spécialisé dans les adhésifs, et l'entraînera à sa suite dans une série d'aventures pour conserver à tous prix sa maison, une vieille baraque jolie mais en ruine. Agents immobiliers véreux, maisons de retraite mouroirs, services sociaux défaillants, des chats par dizaine, le tout sur fond de séparation de Georgie, qui ne sait plus trop où elle en est. Des personnages étonnants, un va-et-vient un peu déconcertant entre une histoire assez drôle et cocasse et les drames du conflit israelo-palestinien. J'ai trouvé ce livre divertissant, c'est vrai mais un peu long et je n'ai pas vraiment accroché, je n'ai jamais vraiment compris où l'auteur voulait nous mener.
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geniale
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