La couleur du lait

Mary écrit son livre toute seule. Parce qu'elle a appris écrire. Parce qu'elle a appris à lire. Mais le prix est élevé.
Mary a 15 ans et elle nous raconte, avec des mots simples, avec des phrases encore plus simples, sa vie, ses épreuves. Ce n'est pas parce qu'on est une paysanne de 15 ans qu'on ne peut pas raconter son quotidien.
C'est un roman choc. Et poétique et dur. Il m'a interpellé par sa mise en page et son phrasé : aucune majuscule, presque pas de ponctuations. En tant que lecteur on est perturber, et ça fait du bien de changer ses habitudes de lecture!
On s'attache vite à cette héroïne. Elle sera confronté aux pires des vices et devra garder la tête haute, parce qu'on peut pas toujours tout changer quand on en a pas les moyen.

Ma chronique:
http://www.leslecturesdelily.com/2016/01/la-couleur-du-lait-coup-de-cur-ecrit.html

Extrait de mon avis: le voici mon premier coup de coeur de l'année !!
Je vous présente La couleur du lait de Nell Leyshon, un roman court mais très intense. L'histoire se déroule en 1831, nous découvrons la vie de Mary, 15 ans, grâce à ses écrits puisqu'elle retrace son histoire dans un journal. La mise en pages et les ponctuations sont gênantes, je ne vous le cache pas. Il n'y a pas de majuscules, les tirets ne sont pas présents lors des dialogues, il y a des fautes d'orthographe et de conjugaison, mais tout s'explique lorsque nous découvrons la raison pour laquelle ce livre nous est présenté ainsi. D'ailleurs, nos premières impressions de gêne, passent à ce moment-là au second plan, car l'histoire prend largement le dessus.
Mary est un personnage extrêmement attachant. J'ai de suite aimé cette jeune fille pour son caractère, pour sa bonté, son dévouement et pour son envie de bien faire malgré le souhait d'être entourée par les siens.
En fait, son père a proposé les services de sa fille au pasteur Graham contre de l'argent. Mary doit alors s'occuper de la maîtresse de maison qui est très souffrante. La jeune fille n'a qu'une envie : retourner avec ses parents et ses soeurs, mais elle n'a malheureusement pas le choix et doit passer ses jours et ses nuits près de sa famille d'accueil. Heureusement, elle va très vite s'attacher à la femme du pasteur et va essayer de lui apporter les meilleurs soins pour soulager ses maux. La suite de l'histoire je ne vous la raconterai pas, elle mérite vraiment d'être lue.
Plus j'avançais dans ma lecture et plus mon coeur se serrait et à la fin, le coup de coeur était inévitable.
J'ai aimé la particularité et la singularité de ce roman.[...]

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Les premières lignes m'ont déroutées. Pire, m'ont mises en colère: encore un livre écrit comme on parle. Où sont les majuscules, qu'est-ce que ce langage "pour-faire-plus-vrai-que-nature"...oui, mais c'était sans compter sur le charisme de la narratrice, l'intelligente et attachante Mary.
Très vite je suis tombée sous le charme de cette petite paysanne de quatorze ans à la langue bien pendue et à l'esprit vif, vivant avec ses soeurs sous la férule d'un père dur et d'une mère trop prise par les travaux de la ferme pour dispenser un minimum d'amour. Cet amour elle le trouve auprès de son grand-père, un homme diminué par une vieille blessure et qui est une charge pour cette famille. le réconfort de cette vie si dure et monotone sont les moments qu'elle vole pour passer un moment près lui. Mary et ses soeurs travaillent du matin au soir, s'occupant des vaches, enlevant les cailloux d'une terre bien trop pauvre, ramassant le produit de leur maigre récolte. Malgré la dureté de cette vie, Mary trouve une certaine paix au sein de la nature. Un vol d'oiseau, un rayon de soleil sur sa peau abîmée par le froid et les travaux de la terre, la chaleur réconfortante de sa vache, ces petits riens éclairent un quotidien harassant.
Mais quand le pasteur du village s'arrange avec son père pour la prendre à son service elle réagit plutôt mal, regrettant sa terre, la charge de travail, sa famille et son adoré grand-père. C'est une nouvelle vie qui commence pour elle, faite d'apprentissage et de la découverte d'une vie plus douce auxquels elle a bien du mal à s'habituer.
Malgré tout cette petite Mary connais près de la femme du pasteur, malade, une certaine affection et un attachement sincère.
À la mort de celle-ci son destin bascule, elle découvre sous l'oeil, d'abord bienveillant, du pasteur, l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, mais aussi la douleur du déshonneur et la rage que cela entraîne.
On sort de ce livre abattu, et même si la vie de Mary était très dure à la ferme, on mesure ce qu'elle a perdu en lisant les derniers mots.

Au départ, la forme dérange ... aucune majuscule, l'impression de rédaction par un enfant, ayant peu lu. Mais on prend rapidement l'habitude, on oublie : l'histoire prend le dessus sur la forme.
C'est un roman court mais intense. Concentré. Noir. Triste. Tout est dit simplement, directement.
Ce roman ne laisse pas indifférent. J'ai adoré.

Je viens tout juste de terminer ce court roman. J'avoue que je suis un peu chamboulée.
Mary a 15. Elle mène une vie de misère à la campagne avec ses soeurs, son papa, sa maman et son grand père.
Elle raconte à sa manière, avec son langage son histoire. Nous sommes en 1831 dans la campagne anglaise du Dorset.
Bien que l'écriture du livre ne soit pas habituelle, voire dérangeante au début, je n'ai pas pu lâcher ce livre.
Mary avec son caractère franc, vif, raconte son histoire de jeune fille à une époque où la condition de la femme est tout simplement horrible.
Ce roman m'a touché. La vie des femmes était tellement injuste à l'époque. Qu'aurions nous fait à la place de Mary? Personnellement je la comprend très bien...

Je ne connaissais absolument ce roman il y a un mois. C'est une parution dans un blog qui m'a donné envie de le lire. Je l'ai acheté, et puis, et bien, je ne regrette vraiment pas.

Ce roman je l'ai dévoré. La ponctuation est quasi inexistante, pas de majuscule. Des phrases courtes, incisives. Les répliques de Mary sont franches, sans sans manière, brutales parfois, à la mesure de l'éduction ou du manque d'éducation qu'elle a reçu, ou plutôt pas reçu.

Ce qui donne à l'histoire une ambiance lourde, une atmosphère qui laisse présager le tragique incident qui arrivera plus tard.

Son histoire familiale est pourrie, son père une brute sans nom, sa mère, une idiote sans caractère, ses soeurs des marie couche toi la ou des dévotes. Seul le grand père sort du lot.

Sa vie au presbytère va changer sa vie, radicalement : sa découverte d'un monde un peu plus luxueux, de l'apprentissage de la lecture, des draps propres et blancs.

Bref, une pure merveille ce roman même si sombre et violent.
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Magnifique, une larme en fin de livre. Je n'ai pas pu m'en défaire jusqu'à ce qu'il soit lu.

Une petite merveille .
Le récit est donc un récit naïf, criant de vérités, La vérité d'une petite paysanne qui découvre la vie et porte sur le monde un regard juste et sans concession.
Ce roman est absolument bouleversant de sincérité.
Un Bijou à lire absolument

LA COULEUR DU LAIT de Nelle Leyshon

En 1831, la cadette d'une famille paysanne entreprend de livrer le récit de sa vie. Elle écrit comme elle parle et il est curieux de voir quelques accords fautifs du passé composé comme j'ai sorti mais pas je suis arrivée. On s'y fait.

Un peu répétitive au début, l'histoire se met soudain à débouler jusqu'à son issue.

De Mary, je garderai cette image : Lucide, fataliste, courageuse. Un excellent moment.