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Citations sur La Vie sexuelle de Blanche-Neige (6)

"Longtemps, je me suis touchée de bonheur, longtemps j'ai cherché ces coins de solitude où dans une clairière, à l'abri des opportuns, je pouvais remonter mon cotillon sur mes cuisses."
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En premier lieu, je rappellerai au lecteur les étranges espérances, voire les oracles, qui présidèrent à ma naissance.

D'après ce que nous dit le conte, celle qui n'était pas encore ma mère cousait auprès d'une fenêtre au cadre d'ébène, alors qu'il neigeait dehors de gros flocons. Elle se piqua, et trois gouttes de sang tombèrent dans la neige. Mais a-t-on jamais vu une reine s'abaisser à coudre ? Tous les historiens s'accordent sur ce point, c'est aux dames de compagnie, sinon aux servantes, qu'il revenait de se livrer aux travaux d'aiguille. Laisser en plus entendre que ma mère était assez maladroite pour aller se piquer, n'est-ce pas frôler le crime de lèse-majesté ? Et n'est-ce pas la tenir pour folle que d'oser prétendre qu'elle aurait fait de la couture, la fenêtre ouverte, un joue d'hiver, alors même qu'elle me portait dans son ventre ?
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- Eh là, bougre de poète dormeur ! Tu la vois ma chatte, tu la vois ma grosse chatte ?

[…]

Une chatte ? Ce trésor ! C'est un peu court Minette
Vous auriez pu dire la connasse ou la mouillette,
Le chocho, la zizette, le poilu, le fourbi
La cramouille à panpan ou la boite à pipi.
En variant le ton, tenez voilà compliquons :
Agressif : « Moi Madame, si j'avais un tel con
Je craindrais tant qu'onme prit pour une putasse
S'il faudrait sur-le-champ que je me le colmatasse »
Amical : « Mais il doit béer dans votre bain
Favriquez-lui un bouchon en poils de lapin »
Descriptif : «  C'est un trou … c'est un gouffre … une ornière !
Que dis-je, une ornière ? C'est une fondrière ! »
Curieux : « A quoi sert cette profonde ravine ?
De bourse, de sac à main ou de garage à pines ? »
Gracieux : « Aimez-vous tant, renards, loriots et tarsiers
Que vous proposiez d'offrir gîtes et terriers ? »
Tendre : « Frettez un bateau pour y naviguer
Ce con est si profond qu'il nécessite un gué ! »
Campagnard : « Nom, d'là, vin dieu, v'la t'y pas l'bestiau
Poilu comm une chevrette et noir comme un corbiau ! »
Voilà, ce qu'à peu près ma chère
Vous m'auriez dit
SI vous aviez un peu de lettres et d'esprit !
Mais, mais peut-on avoir dans la même personne
Une chatte enchantée, un esprit qui raisonne
Un cul comme un soleil et de l'intelligence
La parole du con et une belle éloquence ?
Moi, j'ai choisi d'être une petite quéquette
Avec un gros cerveau et un cœur de poète !
Et quand je vois béer cette belle minette
Croyez-bien, ma très chère, que je le regrette
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Enfermée dans cette chambre somptueuse, je passai des jours et des nuits à relire les pages inutiles de la Bible, le seul ouvrage auquel pouvait avoir accès une jeune fiancée.
Encore avait-on arraché scrupuleusement les pages du Cantique des cantiques qui auraient pu m'écarter du droit chemin.
Mais je les savais pas coeur :

"Que tes seins soient comme les grappes de la vigne
Le parfum de ton souffle comme celui des pommes
Viens mon bien-aimé, sortons dans les champs
Nous verrons si la vigne pousse, si la fleur s'ouvre"
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Prof, à quelques mètres de nous, se caressait la tête et faisait des noeuds à ses longs cheveux blancs.
Je l'apostrophai, pour le tirer de sa torpeur.
- Di moi, mon bon, tu as certes pu voir ma petite entreprise et te faire une idée de l'investissement à y réaliser.
Mais à moi, tu n'as rien montré de ton outillage et de ta force ouvrière !
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En premier lieu, je rappellerai au lecteur les étranges espérances, voire les oracles, qui présidèrent à ma naissance.
D'après ce que nous dit le conte, celle qui n'était pas encore ma mère cousait auprès d'une fenêtre au cadre d'ébène, alors qu'il neigeait dehors de gros flocons. Elle se piqua, et trois gouttes de sang tombèrent dans la neige. Mais a-t-on jamais vu une reine s'abaisser à coudre ? Tous les historiens s'accordent sur ce point, c'est aux dames de compagnie, sinon aux servantes, qu'il revenait de se livrer aux travaux d'aiguille. Laisser en plus entendre que ma mère était assez maladroite pour aller se piquer, n'est-ce pas frôler le crime de lèse-majesté ? Et n'est-ce pas la tenir pour folle que d'oser prétendre qu'elle aurait fait de la couture, la fenêtre ouverte, un joue d'hiver, alors même qu'elle me portait dans son ventre ?
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