Dans ma maison sous terre

Nous sommes sur un thriller je dois le dire facile à lire, c'est fluide, c'est prenant, et malgré une première moitié où la police n'avance pas vraiment dans son enquête, le lecteur ne s'ennuie pas une minute.

Les personnages sont bien maîtrisés, notamment la commissaire qui est fragile et forte à la fois, son assistant qui même s'il intervient peu, est bien pensé et les autres qui sont assez réalistes dans leur comportement.

Secrets, peurs, mensonges, manipulations, meurtres, pédophilie, Amélie de Lima ne nous épargne pas, surtout dans la deuxième moitié du récit qui se révèle difficilement supportable dans les faits, la nausée m'est montée plusieurs fois et vous le comprendrez, il ne fait pas mettre ce thriller entre les mains d'âmes sensibles.

Pour ma part, cette enquête est une très bonne surprise.
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Mais où va-t-elle chercher tout ça ? C'est sans doute la première réflexion que je me suis faite après avoir terminé le dernier roman de la charmante Amélie de Lima .Car l'histoire n'est pas précisément celle d'un conte à l'eau de rose mais plutôt celle d'horribles pulsions mortelles rencontrant d'innocentes créatures .Un récit glaçant , d'une noirceur extrême où l'on découvre les corps de ces petites filles victimes de redoutables prédateurs dépourvus de toute humanité ,


Tout commence en 2017 lorsqu'un couple en plein travaux de rénovation de sa maison qu'il vient d'acquérir , tombe sur les restes d'un cadavre enfermé dans une valise enfouie dans la terre du sous-sol . Un corps qui correspond à une fille de 8 ans , disparue vingt ans plus tôt dans la ville de Billy-Berclau .
Un scénario qui ressemble se répéter lorsque la commissaire Véronique de Smet est appelée pour constater l'assassinat d'une pette fille , dont le corps était caché dans une valise , sous une plaque d'égout . Un détail de taille : la fillette a les ongles peints en rouge et à au cou le collier de Clémence Barbier , dont le corps vient d'être justement retrouvé dans la cave de cette maison en travaux .
Une enquête complexe et oppressante tant physiquement que psychologiquement qui va mettre à rude épreuve la commissaire alors que sa vie de couple prend un nouveau tournant Heureusement , elle sait qu'elle peut compter sur l'aide psychologique précieuse de Bettina et sur l'efficacité professionnelle de son adjoint , le lieutenant Vidal , pour fouiller avec application dans les secrets de famille volontairement enfouis vingt ans plus tôt dans la mémoire collective de Billy -Berclau ..

Une scénario construit avec soins afin que le suspens perdure et que le lecteur reste scotché jusqu'au terme de l'histoire . Des séquences dures , sans filtre , où l'immonde noirceur de l'âme humaine se découvre et nous plonge dans un torrent d'émotions contradictoires . Un livre qui se dévore avant qu'il ne vous dévore ….

On peut dire que cela commence fort, on vit les derniers instants de la petite Clémence, violée et enfermée dans une malle d'où elle sait qu'elle ne sortira pas.
Difficile de faire plus dur.
Vingt ans plus tard, la malle est retrouvée dans la cave d'une maison par les nouveaux propriétaires (un coup à rester locataire toute sa vie).
Quelques jours plus tard, nouvelle découverte macabre, une petite fille morte récemment.
Deux crimes, deux victimes, un modus operandi commun.
Et c'est parti pour une enquête compliquée.
Pour comprendre le second crime il faut se plonger dans le passé et savoir qui était la première petite victime, qui elle fréquentait, dans quel milieu elle vivait.
Et ca déménage, les personnages ne sont pas très humains, et leurs actes sont carrément inhumains.
Qui a pu en vouloir à ces deux petites filles qui voulaient tellement être libres ?

Une plongée dans un univers qu'on voudrait ne pas savoir exister, entre cruauté, froideur, manipulation, viols, troubles de la personnalité, traumatismes enfouis, cupidité ...

Très bien écrit, sans être glauque.

Mon premier roman de l'auteur, nordiste comme moi, prof comme moi et de 1983 comme moi.
Le roman se lit assez vite, il n'est pas très long et l'écriture est très fluide et pour moi très agréable. L'enquête démarre fort, notre sang se glace rapidement. Les personnages sont attachants, gentils ( dans le bon ou mauvais sens, ça dépendra du point de vue). L'intrigue est quand même assez dure par son thème. Mais il est sobrement traité.
L'enquête en elle- même m'a un peu déstabilisée. Beaucoup d'éléments arrivent un peu facilement à mon goût et ça peut manquer de rebondissements si on aime les romans très surprenants et rythmés. Je ne me suis pas ennuyée loin de là mais je suis restée un peu sur ma faim. Bon, ce n'est peut être pas la faute de l' auteur, je venais de lire plusieurs romans plus long et plus rythmés à mon goût.
Je lirai d'autres romans de l'auteur avec plaisir.

J'avais beaucoup aimé ces précédents livres sorti en AE. Jsuis vraiment happy qu'une ME lui donne sa chance. Une Auteure de talent.
Quelle jolie couv

Tous les personnages cachent un secret enfoui
Aucun temps mort, commencé le matin, fini le soir même. Oui encore un livre impossible à lâcher et englouti
Ps: le sujet peut deranger

Me voilà revenue d'une exploration passée en apnée dans les tréfonds nauséabonds de la perversion de l'âme humaine. Qui peut rester insensible lorsque ce sont des petites filles qui sont abusées, torturées, assassinées ? du prédateur à la proie, du violeur à l'enfant abusé, il n'y a qu'un pas vite franchi. On touche à des sujets sensibles, d'ailleurs dès qu'il s'agit de meurtres d'enfants j'ai la chair de poule. le corps d'une petite fille est retrouvé, autour de son cou, un collier appartenant à une autre petite victime disparue vingt ans plus tôt. Un début d'intrigue prometteur pour Amélie de Lima qui sait affuter sa plume pour la rendre mordante et criante face aux déviances dont nous sommes témoins dans son dernier thriller. Elle a su rendre l'ambiance pesante d'une noirceur absolue avec ses personnages, ceux qui incarnent les petites victimes sont particulièrement touchantes et nous prennent aux trippes. Et puis il y a Véronique de Smet notre enquêtrice qui devra travailler sur deux affaires que vingt ans séparent. C'est un plus pour le scénario qui donne aux lecteurs un récit diabolique abordant le thème de la pédophilie avec un sadisme ravageur. Rapidement, on est pris par le rythme rapide des chapitres, une action qui ne nous épargne à aucun moment. Pas le temps de reprendre son souffle lorsque les flashbacks nous plongent dans l'agonie d'une enfant et cela dès les premières pages, on peut dire que le ton est donné. Seul petit bémol, le thème passionnant de ne pas aimer son nouveau né de manière inconditionnelle dès la naissance est abordé malheureusement un peu trop superficiellement à mon goût, il y avait de quoi creuser il me semble plus profondément. Un roman court qui ne laissera personne indifférent. Bonne lecture.





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D'abord, je dois bien avouer que c'est toujours pour moi un plaisir de découvrir un.e auteu.r.e du groupe et en particulier lorsque je le/la trouve sympathique, ce qui est assurément le cas d'Amélie, qui est juste adorable.

Plantons le décor, un jeune couple achète une ancienne bâtisse et une valise contenant les restes d'une fillette est retrouvée dans leur cave...
Une fillette disparaît à nouveau, le recoupement entre les 2 affaires est sans appel, la commissaire va alors reprendre l'affaire depuis la base et constater les graves manquements, des pièces primordiales perdues et va mettre tout en oeuvre pour retrouver l'assassin qui sévit à nouveau.

Attention, ce roman n'est pas à mettre dans toutes les mains, il s'agit quand même d'actes horribles qui sont perpétrés sur de très jeunes filles, viol, séquestration, snuff movie et donc meurtres d'enfants...
Alors oui c'est éprouvant même si la plume d'Amélie se veut agréable et légère...
Les personnages sont bien campés. On a assez bien de mal avec certains, et à juste titre mais jusqu'au bout on aura des doutes sur qui est qui et qui a fait quoi.

Le switch final est quand même très interpellant mais je n'en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise..

Bref vous l'aurez compris, ce fut pour moi une belle découverte et je me réjouis de lire à nouveau l'auteure ❤️

RESUME
Été 2017, le corps d'une fillette est retrouvé dans une bouche d'égout. Elle porte le collier d'une enfant disparue vingt ans auparavant, dont le corps vient d'être découvert dans le sous-sol d'une maison des Hauts-de-France.
S'agit-il du même meurtrier ou n'est-ce qu'une simple coïncidence ? Véronique de Smet tentera d'élucider cette affaire dans laquelle un village entier choisira de se taire.
Et si la réputation de ses habitants valait bien plus que la vérité ?

Traité de façon clinique, ce très court roman n'est pas là pour vous épargner. Amélie de Lima ne fait pas de circonvolution, elle va droit au but, pas de détours, pas de phrases alambiquées. Précis, chirurgicaux, ses mots vont vous percuter.

Ce style d'écriture donne un récit addictif, ou les pages se suivent sans en donner l'impression. 259 pages impossibles à lâcher.

Comme tout bon polar, les rebondissements sont au rendez-vous, l'angoisse aussi. le fait d'aller droit au but, de ne pas faire de concessions aux figures de style, rend le récit encore plus réaliste.

Pour tenir le coup jusqu'au bout, il fallait bien son enquêtrice Véronique, un personnage complexe qui aurait mérité plus de pages sur son caractère, ses faiblesses. Amélie de Lima ne se pose pas et ne nous le permet pas, vous êtes embarqués, il n'y a pas la possibilités de s'arrêter, de prendre une pause. Cela casse un peut son côté attachant, le lecteur n'a pas le temps de s'intéresser à elle.

Une phrase dans le récit laisse à penser que ce n'est pas le premier livre que l'autrice consacre à son enquêtrice, Dans ma maison sous terre est son deuxième roman. le résumé de son premier roman Juillet Noir (que je vais vite me procurer en librairie) ne fait pas mention de Véronique mais je croise les doigts pour qu'elle y soit présente et que l'on en apprenne plus sur elle.

Pour conclure, notre très belle comptine de notre enfance a enfin des paroles compréhensibles :

« Dans ma maison sous terre

Nous trouvons des valises

Et des petites filles

Vivantes mises en terre … »

Mais ce n'est pas certain que nous allons apprendre à nos bambins cette version.

Encore une fois, une autrice à découvrir. Son troisième roman sort le 24 janvier 2023 : Les Blessures Des Anges, il ne faut pas louper ce rendez-vous.
Lien : https://jailutuaslu68.wordpr..

J'ai ce livre dans ma PAL depuis déjà un certain temps et j'ai enfin décidé de l'en sortir. Mais quelle bonne idée j'ai eue !!!
C'était vraiment une chouette découverte que cette autrice que je ne connaissais pas du tout. Petit warm-up quand même pour celles et ceux qui ont du mal avec les thrillers qui mettent en scène des enfants, âmes sensibles s'abstenir.
Dès le début, on est plongé dans l'horreur et dans l'angoisse et cette ambiance malsaine va crescendo tout au long du récit.
Les personnages sont très bien maîtrisés et j'ai beaucoup aimé celui du commissaire de Smet, elle sait où elle va et comment elle souhaite y aller. Malgré la lourdeur des découvertes, elle fait front et ne lâche rien.
Les chapitres courts donnent un super rythme au récit et la plume de l'autrice est vraiment très addictive et sans fioritures.
L'ambiance est glauque, malsaine, avec tous ces villageois qui n'ont rien vu, rien entendu ou qui ont tout simplement peur de parler.
L'autrice nous emmène au fond de la mine, dans toute la noirceur que l'homme peut posséder et la fin du récit est particulièrement difficile à lire.
En résumé, un thriller noir, addictif, aux personnages bien campés que je vous invite à lire si le thème ne vous fait pas peur.

C'est une lecture qui m'a rendu quelque peu dubitatif avec une sensation de malaise, j'ai apprécié ce roman mais … Peut-être que je me sens plus à l'aise avec des récits impliquant des tueurs en série qui découpent et trucident n'importe quel adulte qu'avec des bourreaux qui s'en prennent aux enfants.
Quoi qu'il en soit @amelie à réussit son coup, car son livre ne laisse pas indifférent. Sans aucun voyeurisme, il nous plonge dans l'univers malsain de la pédocriminalité où La commissaire Veronique de Smet, va pourchasser des prédateurs insoupçonnables et sans une once d'humanité.

Un livre assez court comme ses chapitres, ce qui rend la lecture fluide et sans temps morts.
L'ambiance générale y est oppressante et même si on comprend avant terme qui sont les auteurs, de ces monstruosités, Amélie de Lima nous surprend avec quelques détails sordides sur “le pourquoi du comment” et sur l'implication de certains personnages.
Un sujet difficile, un livre dur et écrit avec soin qui nous démontre plus que jamais que “Homo homini lupus est” (l'homme est un loup pour l'homme).

Un détail m'a quand même légèrement perturbé : Pourquoi l'auteur a-t-elle nommé l'un de ces personnages du même nom et prénom qu'un de mes auteurs favoris : Eric Quesnel. Alors vengeance littéraire, clin d'oeil amical ou pur hasard, cela ne reste qu'un simple et insignifiant détail personnel qui ne ternit en rien ce roman.
Alors on forme une ronde, on pose une main sous celle de notre voisin de gauche et une main au-dessus de celle de notre voisin de droite et on chante (s'il nous reste un peu de courage) :
Dans ma maison sous te-erre
O ma wé ! O ma wé !
O téo téo ouistiti !
O téo téo ouistiti !
One two three !