La nuit imaginaire

Ce n'est pas parce qu'on écrit bien ou qu'on a un bon vocabulaire qu'on sait écrire une histoire. La nuit imaginaire est un peu le mélange de deux types de romans blancs français qu'on voit très (trop) souvent ; le roman parisien et celui des jeunes hommes homosexuels auto-destructeurs et en colère.

Il n'y a pas réellement d'histoire, outre celle de combien d'alcool et de mecs peut se taper le protagoniste. Il y a quelques fils directeurs avec l'amie à qui il ment, sa mère suicidée et son petit ami (?) étranger, mais ça fait plus l'effet de vignettes qu'on a collé ensemble pour faire quelque chose qui tienne maladroitement, surtout parce qu'elles sont vendues dans un même livre par l'éditeur. Les envolées lyriques finissent par devenir absurde, l'emploi des mots lourds et les phrases interminables démontrent à quel point Lindenberg aime écrire, mais est-ce qu'il le fait réellement pour un public.

C'est bien écrit et… c'est tout ?

Trop d'ellipses, ça tourne en rond, impossible de s'attacher au héros.

Je le place au-dessus du précédent roman de l'auteur que je n'avais pas aimé du tout mais on reste très loin de l'immanquable.

C'est éparpillé et ennuyant, poétique mais vide.

Un roman introspectif sur la quête de soi où le personnage principal découvre et se perd dans son homosexualité pour faire le deuil de sa mère.
Malheureusement ce genre de roman n'est pas du tout ma came... Beaucoup de réflexion, très peu d'action. C'est tout à tour une flânerie parisienne puis une description de scène de sexe. La plume est recherchée mais ça ne suffit pas à rendre le manque de substance intéressant à lire. Je pense que je ne suis pas du tout le public visé par ce roman qui ne m'a pas du tout diverti. Je l'ai tout de même terminé car c'était une lecture pour le prix du roman Fnac.

J'ai été très déçu par ce livre que je n'ai pas terminé.

En effet je m'attendais à un récit passionnant et émouvant sur l'homosexualité

au final, l'écrivain Hugo Lindenberg livre un récit sans queue ni tête avec des passages d'un ennui mortel .

Bref j'ai perdu mon temps.

Je ne gâcherai pas le suspens, il y en a peu.
Je n'ai pas réussi à dépasser la 58ème page.
Peut-être me laisserais je tenter par son premier roman mais celui-ci ne me convient pas.

Des phrases trop longues, un but qui m'échappe, une histoire finalement sans intérêt.

Je ne me souviens pas comment ce livre est arrivé dans ma bibliothèque, ce qui est sûr c'est qu'il n'y restera pas.