AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,61

sur 80 notes
5
0 avis
4
8 avis
3
5 avis
2
7 avis
1
5 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un jeune homme découvre que sa mère n'est pas seulement décédée lorsqu'il avait 6 ans. Elle s'est suicidée en passant sous un train. Une révélation familiale faite par sa tante qui chamboule le garçon. Errance dans Paris à la recherche d'un plaisir fugace ou sur les pas de sa mère décédée, on suit le narrateur au gré de ses envies.
La langue presque poétique, les images joliment trouvées incitent à la réflexion et au poids des mots. Par contre, cher Hugo Lindenberg, additionner les chapitres sans queue ni tête, coller des moments de sexe entre hommes consentants, l'intrigue s'étiole et ne ressemble plus à rien. Super, le narrateur s'envoie en l'air, super, il a des amis qu'il n'aime pas voir, super, il découvre une photo de sa mère. Mais quel est le sens de ce récit, fort heureusement, court? Montrer que le pauvre jeune homme est perturbé, ne sait plus à quel sein se vouer? Une petite lumière s'allume quand il découvre une photo de sa mère en Egypte. Il commence à creuser le provenance, on espère en découvrir plus. La flamme s'éteint rapidement. le lecteur suit ce jeune homme parisien dans les rues de la capitale, rentrer dans une librairie, rentrer dans un bordel, sillonner des rues, toucher des corps & se prendre pour un auteur de première classe. On espère une belle histoire finale avec une compréhension sur la mort de la mère (spoiler : non). Avoir une belle plume ne fait pas de vous un bon écrivain. le lecteur est aussi perdu que son narrateur. Tout ça pour quoi? La fin sonne comme un raté. Toc-toc, éditeur parisien : le livre ne dépassera pas les frontières de Paris avec ce livre à l'ego surdimensionné.
Commenter  J’apprécie          70
J'ai découvert "@La nuit imaginaire" de @Hugo Lindenberg dans le cadre du jury "Coup de coeur des lectrices Version Femina".

Il se trouve que ce livre n'est malheureusement pas pour moi un coup de coeur.

En effet, même si le titre du livre me paraissait prometteur, je n'ai pas accroché à l'histoire portée par l'auteur, ni par son style, trop ampoulé à mon goût.
Par ailleurs, l'auteur m'a perdue dans un récit aussi confus que l'esprit de son jeune narrateur qui, en dépit de son passé difficile, ne m'a pas touchée.
Commenter  J’apprécie          40
Début du XXIème siècle (après déduction), un étudiant apprend, par sa tante, que sa mère n'est pas morte dans un accident de voiture mais s'est doublement suicidée (médicament, métro), lorsqu'il était enfant.
Il mène alors une vie de débauche où il fait mine de se ficher de tout, alors qu'en fait il aimerait en savoir plus sur sa mère. Il enquête vaguement, grâce à une photo retrouvée dans un livre de Freud... Et on suit ses pérégrinations, ses soirées, ses pensées éparpillées, ses élans poétiques et littéraires (peut-être fait-il des études en littérature ? Ça justifierait ces tournures, mais on n'en sait trop rien ; ça ne met pas beaucoup l'accent sur un côté artiste (à part ça), mais plus sur ses pulsions).
Je n'ai eu aucune empathie pour ce personnage, même s'il rappelle un Dorian Gray quasi contemporain, écrit comme aurait pu le faire Rimbaud. Pour avoir vécu à la même période grosso modo au même âge et pour avoir côtoyé ce genre d'individu, je pense que mon avis en est biaisé.
Il y a de grosses ellipses entre chaque chapitre qui n'aident pas à raccrocher les wagons.
Bref, la littérature parisienne auto-centrée et freudienne (qu'on croise beaucoup aux rentrées littéraires, à croire que c'est un nid) ne me convient décidément pas.
Commenter  J’apprécie          40
Les deuxièmes romans sont compliqués : si les premiers romans sont souvent portés longtemps par l'auteur, travaillés et retravaillés, les seconds romans sont souvent accouchés dans la douleur, pressés par les attentes d'un éditeur qui peut sentir le bon filon marketing. Après avoir reçu en 2021 le prix du Livre Inter 2021 pour Un jour ce sera vide (publié chez Christian Bourgois), Hugo Lindenberg revient avec un roman vide, qui ne tient pas par la seule force de son style.

Le narrateur n'est pas au top de sa forme : il apprend par sa tante les circonstances du suicide de sa mère, qui n'y est pas allée avec le dos de la cuillère : « Elle a marché jusqu'à l'horloge de la gare de Lyon, la nuit du changement d'heure. Là, elle a avalé des barbituriques et s'est couchée sur la voie ». Paf, ça fait quelque chose au jeune homme qui décide de mener l'enquête sur celle qui fut sa génitrice, tout en noyant son chagrin dans des soirées au Hangar, une boîte de nuit gay.

La Nuit imaginaire, sans être ridicule, porte suffisamment de défauts en lui pour susciter le rire, et surtout l'ennui. Premier cliché, toute l'intrigue tourne autour du jardin du Luxembourg, comme si le milieu de l'édition se concentrait sur ce quartier ultra chic, vraiment peu représentatif de la population française. Ensuite, le héros, gay, déteste tout le monde. On l'entend cracher sur ses amis, une cigarette à la main, se sentant supérieur et en même temps minable, incapable d'aller en cours (le jeune homme n'a pas l'air d'avoir de problèmes d'argents). Pour s'occuper, il lit à voix haute avec son ami du Flaubert en rêvant d'Orient, ou il s'amuse à relier chaque pièce d'un appartement à un réalisateur (« le bureau c'est Comencini, la chambre c'est Bergman et la salle de bains Almodovar »). Et puis, pour faire chic, on boit du thé, mais pas n'importe lequel : « Oui, du lapsang si vous avez » (là on pense au sketch de Florence Foresti sur le jus de papaye).

L'intrigue tourne en rond, et le lecteur s'ennuie ferme, de boîte de nuit gay en soirée alcoolisée. On reste totalement externe à ce narrateur pour lequel on n'éprouve aucune compassion. La Nuit imaginaire se pare, en plus, de phrases grandiloquentes que l'on imagine inspirées : « Ce soir, je vends ma tristesse pour faire diversion. », « Les larmes sur mes joues coulent parce que personne ne me retient la nuit », « Il faudra aligner le réel aux exigences de l'ivresse pour ne pas se cogner. », « Je fixe le vide, cet espace entre les objets où l'esprit projette ses fantômes ».
Commenter  J’apprécie          30
[...]
Souvent lorsque je marche dans la rue, je poste un autre moi-même sur le toit d'un immeuble. J'ai alors deux regards, deux angles de vue. Je me surveille. Assis dans le train, je suis la course de cet avatar de l'autre côté de la vitre sur les rails, il cavale après moi à la vitesse d'un TGV. Je me cours après.
[...] page 98
Je suis assez partagé avec moi même (!) par ce second roman d'Hugo Lindenberg. Souvent les pages nous fournissent des fulgurances inattendues mais bon... de l'introspection poussée à l'égocentrisme il n'y a qu'un pas... Je vous laisse donc vous faire vous même votre idée sur ce roman.
Commenter  J’apprécie          20
Je pense que je suis complètement passé à côté de ce roman.

Dès les premières pages je n'ai pas compris où et avec qui j'étais. le personnage principal veut coucher avec Mona. OK, mais pourquoi ? Qui es-tu ? Gay, hétéro… J'étais totalement paumé. J'ai persévéré (après tout, le livre n'est pas bien épais), mais ça a été de mal en pis. le personnage m'a conduit dans les lieux de cruising à Paris, alors que je pensais qu'il était dans le placard. Puis il creuse l'histoire de sa mère suicidée, mais je ne comprends pas pourquoi. Il rencontre des garçons, des filles, il sort en soirée, en boîte… Et puis tout ça pour quoi ? Je ne sais pas. Pour moi, probablement juste pour l'oublier une fois refermée la quatrième de couverture.

Stylistiquement, je ne l'ai pas trouvé super. Peut-être un peu surfait, voire fastidieux par endroit. Je me suis surpris à soupirer sur certaines formulations. J'ai persévéré pour ce roman, je ne le ferai pas pour cet auteur.
Commenter  J’apprécie          20
Mon avis

Je remercie VERSION FEMINA de m'avoir adressé, dans le cadre du « COUP DE COEUR DES LECTRICES » du mois de novembre 2023, en qualité de membre du jury, « La Nuit imaginaire », roman de Hugo LINDENBERG.
Hugo LINDENBERG donne la parole à un jeune homme, orphelin depuis l'âge de six ans, dont on ne connaît pas le prénom puisque le livre est écrit à la première personne du singulier.

Ce jeune homme apprend, quinze années plus tard, par sa tante que sa mère s'est suicidée. Perturbé par cette annonce, mal dans sa peau, il cherche un sens à sa vie et passe des nuits entières de débauche dans le quartier du Marais à Paris, noyant son chagrin et vivant de multiples expériences sexuelles avec des hommes mais aussi des femmes..

Je n'ai vraiment pas réussi à adhérer à cette histoire qui m'a particulièrement ennuyée mais qui plaira peut être à un lectorat amateur du genre.

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

Instagram : https://www.instagram.com/leslecturesdecerise_74/

Lien : https://www.facebook.com/joe..
Commenter  J’apprécie          10


Autres livres de Hugo Lindenberg (1) Voir plus

Lecteurs (233) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature LGBT Young Adult

Comment s'appelle le premier roman de Benjamin Alire Saenz !?

Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers
L'insaisissable logique de ma vie
Autoboyographie
Sous le même ciel

10 questions
41 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeune adulte , lgbt , lgbtq+Créer un quiz sur ce livre

{* *}