AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Bazart


Mbila a tout juste 16 ans lorsqu'elle quitte Douala pour devenir danseuse à Paris. Son frère lui a fourni un faux passeport qui la vieilli de cinq ans, la majorité est à 21 ans au Cameroun. Elle compte bien envoyer beaucoup de mbongo au village lorsqu'elle sera célèbre. Mbila n'est jamais devenue danseuse et célèbre, elle est pute à Genève et élève seule son fils Dipita. Enfin le jeune garçon n'est jamais vraiment seul au 39 rue de Berne, l'immeuble est un bordel et si toutes les prostituées sont aux petits soins avec lui, leur affection est parfois un peu étouffante. Dipita a aussi des soucis de son âge, le lycée bien sûr mais aussi le beau William dont il est tombé fou amoureux.

De Douala aux rues chaudes de Genève, tout l'univers et la sensibilité de Max Lobe est déjà dans ce roman. le Cameroun et ses personnages forts impliqués dans un quotidien sans avenir, la Suisse pays idéal qui malheureusement ne tient pas toujours ses promesses et l'amour toujours compliqué quand on est un jeune homme noir amoureux d'un beau blond aux yeux verts. Max Lobe c'est surtout un vrai écrivain qui tient son lecteur grâce à un style bien à lui. Un conteur africain dans les rues de Genève, c'est Romain Gary dans les rues de Belleville qui écrit «La vie devant soi ».
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          140



Ont apprécié cette critique (11)voir plus




{* *}