AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4

sur 21 notes
5
3 avis
4
3 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Vous pouvez tourner, vous pouvez virer vous n'en saurez pas plus en lisant le Gibbon, Antonin Artaud, Rémi Turcan, Duviquet, Villeneuve, Lampride, Suétone etc... sur le sujet qu'en vous délectant avec la prose merveilleuse d'Emma Locatelli qui relate sous forme romancée le fabuleux destin d'un sale gosse syrien qui dormait le jour et vivait la nuit, avait des chasseurs d'onobèles dans tout l'Empire, est devenu empereur de Rome, de 14 à 18 ans, adorateur d'un dieu unique et inventeur de la "pénisocratie".
Ni à l'école, ni au lycée ni à l'Université son existence n'est révelée.
Jadis condamné à la damnatio memoriae, il est remarquable qu'à ce jour, le politiquement correct l'ai laissé dans l'ombre.
Commenter  J’apprécie          50
Il est regrettable que ce livre soit épuisé sans espoir d'une prochaine réédition car son sujet est largement ignoré et je me demande bien pourquoi tant cet empereur, si singulier, donne ample matière à l'écriture. Heureusement, Emma Locatelli s'en est emparée pour en faire le récit épique de presque quatre années hors du commun dans la longue et tumultueuse histoire de l'Empire romain. Elagabal (Marcus Aurelius Antoninus ), c'est le sale gosse à qui est confiée la direction de la superpuissance de l'époque! Pas tout à fait, car la grand-mère, la mère et la tante de celui qu'on qualifierait aujourd'hui d'adolescent difficile, tirent en fait les ficelles tandis que leur petit protégé donne libre cours à son excentricité, ses caprices, sa sexualité débridée et au culte du dieu Baal, d'où son nom, Elagabal, corrompu en Héliogabale.
La fidélité historique le cède parfois à l'imagination de l'écrivaine, mais on s'en accommode aisément. Je trouve en tout cas ce roman autrement préférable à l'étude que vient de publier Harry Sidebottom, qui s'est pourtant spécialisé dans la période, sous le titre "The Mad Emperor: Heliogabalus and the decadence of Rome", ne serait-ce que parce que je réfute totalement cette notion de décadence. Il n'y a pas de décadence, mais une évolution, une transformation. A-t-on jamais par exemple parlé de décadence française à la Régence après la mort de Louis XIV? Pour en revenir au titre présent, j'en conserve un excellent souvenir de lecture.
Commenter  J’apprécie          10
C'est un livre remarquablement bien écrit et palpitant de bout en bout. Sitôt fini un chapitre, on se sent obligé de continuer pour ne pas en perdre une miette! La recherche historique est également très soignée. Dommage que ce livre ne soit plus édité...
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (49) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3189 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}