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Dans les années 1980, l'autrice vit avec sa famille dans une ferme en Ariège, sans électricité ni eau courante, conformément aux choix de ses parents, de sa mère hippie allemande et de son père, fils de colonel, qui voulait devenir paysan. C'est le récit de de tout un mode de vie "alternatif", dirait-on aujourd'hui, qu'elle nous livre.
Le récit est fait par Djalla, mais c'est surtout Barbara, sa mère, qui m'a semblé le personnage central.
C'est impressionnant de voir à la fois la fermeté de ses engagements contre "le monde d'en bas", la ville, "la nourriture achetée", les matières synthétiques, le téléphone, et surtout contre l'école, ainsi que la fermeté aussi, de l'éducation donnée à ses enfants. L'indépendance revendiquée contraste d'autant plus avec l'incompréhension et le refus que ses enfants puissent vouloir autre chose que le modèle de leurs parents en grandissant.
On voit une famille aimante, une fratrie de huit enfants, tous absorbés par les tâches ménagères, l'entretien du jardin potager et les travaux de la ferme, heureux de leur mode de vie, la bonté du père, Patrice, et son travail aux champs et avec les bêtes, mais on comprend aussi le désir d'émancipation des enfants, qui, tout en s'appuyant sur les valeurs reçues de leurs parents, font aussi des choix parfois différents. En écrivant ce livre, Djalla parvient à accomplir un de ses rêves d'enfant et chaque membre de la fratrie poursuivra un chemin différent, dans lequel demeurent certaines bases de l'éducation reçue,ainsi que la contestation d'autres. L'école, notamment, reste un enjeu pour tous.
J'ai aimé partagé ces moments de la vie de Djalla, dont certains m'ont semblé proches, et d'autres, à peine imaginables. Elle sait partager le bonheur comme le doute, et les critiques qu'elle émet montrent à quel point son "enfance sauvage" lui a appris à vivre, même dans le monde d' "en-bas".

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Dans ce récit de vie très sensible, Djalla-Maria Longa relate son enfance dans une famille de hippies quelque part sur les contreforts des Pyrénées. Barbara et Patrice avaient rêvé d'un retour à la terre en rupture totale avec la société moderne. Avec leurs sept enfants, ils labouraient à l'aide d'une araire, vivaient sans gaz, ni électricité, ni commodités d'aucune sorte. Barbara détruisait consciencieusement tous les produits du monde moderne qui atterrissaient dans son petit monde et mettait un point d'honneur à empêcher que la République scolarise ses enfants.
Avec beaucoup de générosité et de tact, Djalla-Maria raconte comment elle comprend très tôt que sa vie n'est pas là, comment elle se sent attirée par le "monde d'en bas". Ce conflit étrange qui oppose une mère sûre de ses choix et une gamine qui a soif de connaissance est présenté dans toute sa complexité, avec ses explosions mais aussi ses doutes et ses moments d'apaisement. le livre est aussi une formidable évocation d'un mode de vie quasi médiéval, de ses difficultés et de ses joies, mais aussi de ses évolution. Djalla-Maria parvient à inscrire son récit dans la durée, dans l'épaisseur de la vie. C'est bien écrit et bien construit,
Même si elle est pose un regard critique sur cette enfance sauvage, jamais elle ne tombe dans le manichéisme, évoquant avec beaucoup d'émotion ce que cette famille étrange lui a apporté. Un ouvrage touchant dont qu'on quitte avec regret.
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très joli témoignage, racontant la vie atypique de sa famille, ses parents ayant pris le parti de vivre à l'écart de tout ce que le monde moderne et sa société de consommation. Sans électricité et eau courante,proche de la nature, l'auteur sait nous démontrer les avantages d'une telle vie, mais aussi critiquer le coté trop extrémiste.
Ayant emménagé en Ariège il y a un an non loin du lieu du récit, ce récit m'a particulièrement intéressé.
récit touchant, intéressant, à lire ....
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Une autobiographie intéressante qui, à travers l'enfance et la construction de la vie d'adulte de l'auteur, montre les bien faits mais aussi les limites de l'autarcie et de l'isolement.

Djalla-Maria est née dans les années 80, dans une famille atypique habitant un coin reculé de l'Ariège, loin de tout confort moderne. En effet, ses parents souhaitent vivre loin de la société de consommation et de la vie moderne. Ils n'ont pas l'électricité, ni l'eau courante, se nourrissent exclusivement de leur récolte et de leurs élevages et les enfants ne vont pas à l'école.

Djalla est la quatrième de la fratrie ; malgré son amour de la nature et son lien très fort avec ses frères et soeurs, elle a très tôt envie de connaître la vie "d'en bas", de découvrir la vie des autres et de voyager. Plusieurs fois en contradiction totale avec ses parents, elle va apprendre à se construire tout en maintenant un lien très fort avec sa famille.

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UN RECIT PASSIONNANT CAPTIVANT JUSQU'A LA FIN DU LIVRE. ENFIN UN RECIT POSSITIF ET PLEINS D'AMOUR ET D'HUMOUR SUR UNE VIE EXTREMENT NATURELLE
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Les parents de Djalla-Maria Longa se sont rencontrés en 1977 dans les montagnes ariégeoises et ont décidé d'y vivre en bannissant tout ce qui vient du « monde d'en bas » : pas d'électricité, pas d'eau courante, pas de table pour manger, pas d'assiette ni de couvert... Les enfants n'ont pas de jouet en plastique et ne vont pas à l'école. L'auteure, quatrième enfant d'une fratrie de huit, raconte cette vie en autarcie et les difficultés qu'elle a rencontrées pour intégrer une vie « normale » contre la volonté de ses parents.
Si vous rêvez d'une vie en osmose avec la nature et d'un retour aux valeurs authentiques, ce témoignage risque de vous faire réfléchir...
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Un beau récit d'une famille ayant choisi de vivre de manière atypique : autonomie alimentaire, école à la maison, pas d'électricité... Faisant moi même l'instruction a la maison a mes enfants, ce récit m'a passionné. On y voit des points de vue différents parmi les enfants élevés pourtant de la même façon.
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