Citations sur Médicis, tome 1 : Cosme l'Ancien : De la boue au marbre (25)
Dieu merci, les années m’ont affublé d’un surdité sélective. Je n’entends rien quand on me parle d’argent.
Rien n’est plus légitime que de vouloir plus que ce qu’on possède.
Tu as appris la différence entre fortune et pouvoir. L’argent cède devant la force.
Il n’y a pas d’âge pour apprendre.
N’y a-t-il pas plus grand dessein que de rendre sacré au regard ce qui l’est déjà dans le cœur ?
Seul les conquérants marquent l'histoire en laissant derrière eux des veuves et des orphelins.
-Je demanderais bien à Donatello de nous sculpter un de ces merveilleux corps qui ont le don d'hypnotiser qui les regarde.
-Donatello... On le dit fou.
-Ce que les gens prennent pour de la folie n'est que sensibilité et perfectionnisme.
-Mère dit souvent que quand elle a rencontré notre père, il avait le cœur chaud... Aujourd'hui, seules ses paroles publiques le sont.
-C'était un idéaliste autrefois. Mais les années ont alourdi la cape qu'il porte. L'ambition est plus lourde que l'or.
Nul ne peut choisir de faire bénir son nom par la fortune ou la postérité. Seuls les nantis s'enrichissent. Seul les conquérants marquent l'histoire en laissant derrière eux des veuves et des orphelins.
Le sort des hommes est bien trop souvent joué d'avance et leur espoir de marquer l'histoire une illusion vaniteuse. Naitre, plier genou devant une épée ou une couronne, devant Dieu, s'user les mains au travail, guetter des jours meilleurs, donner descendance à son nom, puis mourir... Ainsi vivent les gens du commun.
- Serviteur : Cosme, un homme du pape voudrait vous voir. Il dit être en mission secrète et veut vous parler.
- Cosme : Qu’il entre.
- Homme : Grand Cosme, pardon de vous déranger alors qu’on vous dit mourant mais ma mission ne pouvait attendre… [Il sort un poignard] …car les despotes doivent mourir… [Il poignarde Cosme] … assassinés !