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Critique de afriqueah



Plus que l'histoire, celle d'un tueur en série impuni pendant 50 ans, Black coffee nous fait voyager le long de la première route transcontinentale, allant de Chicago à Los Angeles : la Mother road, traversant 8 états , appelée la Route 66. Route, puisqu'elle est à la fois street dans les villages, et road dans les campagnes.
Route 66, donc, avec ses panneaux vintages , ses villes fantômes dans le fin fond du désert de Mojave, en un mot immortalisée dans Bagdad café, carrelages noirs et blancs, sièges en plastique, percolateur en panne, vielles voitures rouillées, le tout gardé dans nos mémoires par le film de 1987.
Sophie Loubière égrène une partie de cette route de presque 4000 kilomètres, depuis l'Oklahoma, où a lieu la première scène (le premier meurtre), le grand Canyon, Las Vegas, l'Arizona, elle nous précise que le Bagdad café s'appelait auparavant « « Sidewinder café » .

Recherches, disparition, quiproquos, coïncidences, actes manqués, perte du seul carnet probant, rencontres totalement improbables, malheurs à la pelle et pour finir histoire d'amour.
Le tout assaisonné à chaque chapitre d'un horoscope écrit en anglais, pour resituer l'un ou l'autre des personnages différents. J'avoue, ces horoscopes, je ne les ai pas lus, je ne sais même pas s'ils ont un rapport avec l'histoire de cette chasse à l'homme interposée. le tueur en série s'est en effet épanché et a raconté ses crimes ( en bon petit Raskolnikov), précisément au mari français disparu recherché par sa famille. Méprise, double recherche, rien ne devrait coller, mais imprévus multiples, ça colle finalement . Bon.
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