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3,79

sur 262 notes
Un très gros coup de coeur pour ce polar de Sophie Loubière. Après avoir lu
"A la mesure de nos silences", un roman initiatique, j'ai eu le même plaisir à lire ce roman policier. En commençant ce livre, on a l'impression d'enfourcher une moto et de suivre cette route mythique, la "Mother road" qu'est la route 66 de Chicago à Los Angeles. D'ailleurs, avant le récit on a une carte avec l'itinéraire, bref on s'y croit...
Le premier chapitre est glaçant. En 1966, en Oklahoma, un homme égorge une femme enceinte et un enfant et blesse grièvement une mère de famille ainsi que son fils, Desmond, 8 ans. Personne n'a rien vu.
45 ans plus tard, une famille française, venue de Nancy, passe leur vacances aux États-Unis et suivent cette route 66, symbole de rêves et de mythes. Pierre, sa femme Lola, leur fils Gaston et la fille de Lola, Annette profitent de ces vacances américaines. Mais au cours du voyage, Pierre disparaît. Panique à bord. Lola le signale aux autorités mais les recherches ne donnent pas de résultats, il est introuvable. Lola et ses enfants rentrent en France.
Trois ans passent, Lola reçoit un coup de fil de Pierre. Elle est surprise et en colère à la fois et lui dit qu'elle veut divorcer. Pierre reste flou sur sa disparition mais lui dit qu'il va lui envoyer le cahier d'un tueur en série et que ce dernier a consigné tous ses meurtres.
Elle retourne avec ses enfants aux États-Unis, emmène le fameux cahier mais surtout les papiers du divorce car elle veut en finir avec lui.
Je ne vous en dirais pas plus car ce voyage est une belle aventure avec beaucoup de suspense.
Ce que j'ai bien aimé : un parcours bien documenté sur l'itinéraire de cette route 66, puisque l'auteure à fait les repérages de Chicago à Los Angeles durant un séjour en juillet 2011. L'ambiance qui m'a rappelé le film "Bagdad Café" mon film mythique que j'ai adoré aussi bien l'histoire, la musique et la prise de vue, le point commun commun de ce livre et du film : une Européenne "perdue" dans l'immensité américaine. La carte des États-Unis édité au début du récit pour se repérer dans les différents parcours. L'ambiance typiquement américaine, je vois bien là, un scénario pour le cinéma.
Voilà un bien beau polar que je vous recommande. J'ai appris par l'auteure qu'il y a une suite "White coffee" que je m'empresserai de lire dès que je le recevrai.
Sophie Loubière fait partie de ces auteures que je vais suivre et auxquelles je fais confiance.
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C'est la troisième fois que je tente un roman de Sophie Loubières, après "Cinq cartes brûlées" (qui ne m'avait pas vraiment convaincue), et "De cendres et de larmes" (dont je n'avais pas écrit de retour, mais qui me laisse un souvenir assez mitigé). Cette fois, c'était quitte ou double, si celui-ci ne me plaisait toujours pas j'abandonnais l'auteure à son triste sort. Parce que bien sûr, sans moi elle n'a plus de lecteurs ! J'rigole...

Bon, elle est sauvée : j'ai aimé, même si j'ai quand même de petites réserves. Les lieux où se déroulent l'histoire (le parcours de la mythique Route 66 qui traverse les USA d'est en ouest, de Chicago à Los Angeles) sont bien décrits, sans enthousiasme excessif. On voit bien que la plupart des sites sont soit à l'abandon, soit totalement artificiels à destination des touristes : vieilles stations-services, troquets à l'image du célèbre Bagdad Café, avec des décors immuables et caricaturaux. Mais c'est bien sur le tracé de cette route que vont se dérouler deux histoires destinées à se croiser, malgré des temporalités en décalage.

On découvre d'abord celle de Desmond, dont la tante enceinte et la petite soeur ont été victimes d'un tueur dans leur maison isolée à l'écart de cette route. Desmond a tenté de s'interposer, mais il n'avait que huit ans... Sa mère est restée complètement traumatisée depuis, elle-même n'en a réchappé que par miracle. Et le mari, où était-il ? Ben sur la route toute la sainte journée, làlàlà ! Il est représentant en vaisselle, et ne rentre que de plus en plus rarement à la maison. Jusqu'à qu'il ne rentre plus du tout.

Ensuite on va faire la connaissance de Lola Lombard, qui 42 ans après cette sinistre histoire est en vacances avec son mari Pierre et ses deux enfants. Ils essaient tant bien que mal de découvrir l'esprit de la route 66, jusqu'à ce soir où Pierre ne revient pas de la laverie où il était parti faire la lessive.
Lola va revenir trois ans plus tard, toujours avec ses enfants, suite à un coup de fil de Pierre qui prétend avoir reçu les confidences d'un tueur en série et les lui avoir envoyées dans un cahier de notes. Lola va finalement prendre connaissance de ce cahier, et décider de tenter de retrouver son cher et tendre en reprenant le chemin de tous les lieux mentionnés dans le cahier.

Je ne vous raconte pas la suite, mais c'est là que j'ai trouvé que l'histoire devenait en même temps plus passionnante, mais aussi plus difficile à croire. Beaucoup de hasards heureux ou tragiques (trop à mon goût), et parfois un peu de mal à suivre, parce que le roman est construit sur une alternance de chapitres courts entre l'histoire de Desmond, devenu professeur à l'académie de criminologie de Chicago, celle de la quête de Clara, et les différents meurtres du mystérieux tueur de la route 66, qui se sont déroulés sur des décennies. Mais on finit par s'habituer à jongler entre ces différents personnages et époques.

J'avoue que j'ai quand même été tenue en haleine sur presque 550 pages, alors que j'ai deviné certains éléments bien avant qu'ils ne soient dévoilés. Je n'ai pas trop cherché la petite bête quand à la vraisemblance à certains moments, j'étais bien immergée dans l'histoire. Je n'ai pas compris l'intérêt de quelques détails, par exemple les horoscopes en tête de chapitres. Certes un des enquêteurs est féru d'astrologie, mais ça ne joue aucun rôle dans l'histoire, ou alors je n'ai pas tout compris ?

En conclusion, j'ai apprécié ma lecture, j'ai passé un bon moment sur trois jours, mais j'avoue que je l'ai vraiment pris comme un pur divertissement, sans trop de souci de vraisemblance. Si vous avez envie de voyager sur la route 66 en compagnie d'un tueur et de ceux qui le traquent, mais bien calé dans votre canapé ou sous la couette, ce roman fera parfaitement l'affaire.
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Second livre de Sophie Loubière que je lis, après L'enfant aux cailloux que j'avais beaucoup aimé.
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Cette fois, l'auteure nous fait voyager le long de la mythique Route 66, qui relie Chicago à Los Angeles.
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En juillet 1966, à Narcissa,en Oklahoma, la famille Blur : Nora, la mère de Desmond et Cassie, sa soeur enceinte Mathilda, sa nièce Samantha, et le berger allemand, coule des jours plutôt paisibles sous la chaleur écrasante de la mi-journée.
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L'homme de la maison, Benjamin Blur, représentant en vaissellle et linge de maison, parcourt les routes. Et c'est justement lors de son absence qu'un inconnu pénètre dans la propriété et massacre Mathilda et la petite Cassie.
Nora s'en sort par miracle, mais ne remontera jamais la pente.
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Un bond dans le temps nous propulse en 1972 à Chicago, où nous retrouvons ce qu'il reste de la gentille famille, Nora et Desmond. Benjamin parcourt toujours le pays pour refourguer sa vaisselle, tandis que son fils veille sur sa mère.. Jusqu'au jour où Benjamin ne rentre pas.
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Le récit est découpé en très courts chapitres. Dans la première partie du livre, ceux consacrés à la vie des Blur sont entrecoupés de récits de meurtres se produisant dans les "villes" traversées par la fameuse route 66.
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En juillet 2007, Desmond devenu journaliste rencontre Lola, mère de deux enfants, qui recherche son mari, Pierre, lequel s'est également volatilisé.
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Les deux jeunes gens, armés d'informations dont dispose Lola, vont suivre la trace du serial killer de la route 66, qui échappe à la police depuis 50 ans.
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J'ai bien aimé ce roman, bien loin de L'enfant aux cailloux. L'histoire tient la route (sans mauvais jeu de mots) et je suis restée sur le qui-vive au fil des pages.
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Le style est remarquable... presque trop même, et on sent nettement les efforts de l'auteure pour construire des phrases originales, qui m'ont parfois fait sourire.
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Mais bon, un livre très agréable à lire, malgré le côté un peu fouillis de la première partie, quand on navigue entre la vie de la famille Blur et la narration des meurtres perpétrés au fil du temps.
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Plus que l'histoire, celle d'un tueur en série impuni pendant 50 ans, Black coffee nous fait voyager le long de la première route transcontinentale, allant de Chicago à Los Angeles : la Mother road, traversant 8 états , appelée la Route 66. Route, puisqu'elle est à la fois street dans les villages, et road dans les campagnes.
Route 66, donc, avec ses panneaux vintages , ses villes fantômes dans le fin fond du désert de Mojave, en un mot immortalisée dans Bagdad café, carrelages noirs et blancs, sièges en plastique, percolateur en panne, vielles voitures rouillées, le tout gardé dans nos mémoires par le film de 1987.
Sophie Loubière égrène une partie de cette route de presque 4000 kilomètres, depuis l'Oklahoma, où a lieu la première scène (le premier meurtre), le grand Canyon, Las Vegas, l'Arizona, elle nous précise que le Bagdad café s'appelait auparavant « « Sidewinder café » .

Recherches, disparition, quiproquos, coïncidences, actes manqués, perte du seul carnet probant, rencontres totalement improbables, malheurs à la pelle et pour finir histoire d'amour.
Le tout assaisonné à chaque chapitre d'un horoscope écrit en anglais, pour resituer l'un ou l'autre des personnages différents. J'avoue, ces horoscopes, je ne les ai pas lus, je ne sais même pas s'ils ont un rapport avec l'histoire de cette chasse à l'homme interposée. le tueur en série s'est en effet épanché et a raconté ses crimes ( en bon petit Raskolnikov), précisément au mari français disparu recherché par sa famille. Méprise, double recherche, rien ne devrait coller, mais imprévus multiples, ça colle finalement . Bon.
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Bienvenue sur la mythique Route 66 - environ 4 000 km entre Chicago et Los Angeles. La "'Mother Road" et ses motels, ses stations services, son désert, ses bikers… Et accessoirement un serial killer qui y sévit depuis 1966.
Sur les traces du tueur en 2011 : l'épouse française d'un homme fugueur/disparu, et un professeur américain spécialisé en criminologie, témoin de meurtres dans sa famille à l'âge de dix ans.

Amère déception après 'L'enfant aux cailloux', un roman noir original, poignant, crédible - gros coup de coeur 2012. Aucun de ces atouts ici : l'intrigue est banale, saupoudrée d'une amourette sirupeuse qui n'apporte rien, hormis une touche de rose dont on pourrait aisément se passer. La fin est totalement prévisible et rebattue. Quant aux méthodes d'investigation : un blog ouvert à tous, dont l'auteur est traçable presque heure par heure, où sont restituées les confessions du suspect et les avancées de l'enquête. Heum, est-ce bien raisonnable ? Je demande à voir pour y croire.

Le livre reste très agréable à lire, le cadre est bien sûr magique et rappelle le célèbre film 'Bagdad Café', sa musique... Mais ce thriller trop formaté est bien pâlichon en regard du précédent de l'auteur.

3/5 pour le plaisir de lecture. Pour le reste... moins...
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Un road-movie sur la célèbre route 66, chantée par les Stones mais bien d'autres avant. Il démarre sur les chapeaux de roue.
Tout y est : le rêve américain en lambeaux, les dérives de la société, le tape-à-l'oeil, les personnages déchus…
La route 66 n'est plus le fleuron support du développement économique flamboyant des années 1950-1960. Les villes poussaient comme des champignons. La route était fière de ses Diner's, de ses stations-services, de son asphalte lisse et roulant.
Sophie Loubières met à nu le rêve américain en égratignant la théorie Schumpetérienne de la destruction créatrice d'emplois.
La route 66 est progressivement abandonnée, certains tronçons sont retournés au désert, les stations-services abandonnées, les Diner's fermés. Il y a un petit côté Bagdad Café dans la narration. le film et le roman sont d'ailleurs cités.
La route 66 est devenu un musée mort-vivant pour nostalgiques.
Côté personnages ce n'est guère plus reluisant.
En 1966 ( !), Narcissa dans l'Oklahoma, Desmond Blur un jeune enfant de neuf ans assiste au meurtre de sa mère Nora, de sa tante Mathilde, et de sa soeur Cassie. le père Benjamin, un VRP en vaisselle est absent et lui reprochera d'avoir attaché le chien Clyde, qui aurait pu les défendre contre le tueur. Des remords que le petit Desmond portera toute sa vie, il a pourtant assené un coup de hache au meurtrier mais, sa petite taille fait qu'il n'a pu atteindre que le haut de la cuisse d'un homme qui lui lancé un « Fils de bâtard ! » Avant de lui lancer un couteau qui se plantera dans la poitrine non loin du coeur.
En 1998, Desmond est journaliste au Chicago Sun Times et obtient le Pulitzer pour ses articles d'investigation sur les tueurs en série.
En 2010, Desmond, «… auteur d'un mémoire sur La Sociologie du crime, lauréat du Hans Mattick Haward remis par l'académie de Criminologie de l'Illinois » est professeur à l'Université de Loyola, Chicago.
L'histoire de Desmond est l'histoire d'une relation ratée entre un père et un fils. Ses parents se séparent après le drame. Nora s'en est sortie avec des séquelles et meurt en 1975 après avoir vécu comme une ombre.
Pierre Lombard est français. Ex rock critique, ex musicien, ex peintre en chute libre. Il veut se refaire une santé en emmenant sa famille - Gaston, le fils qu'il a eu avec Lola sa femme, qui elle-même a une fille Annette, d'un premier mariage – sur la route 66 de Chicago à Los Angeles. Là il compte acquérir des antiquités, Juke-Box, Flippers, de la grande époque pour une bouchée de pain, et les revendre sur E-Bay. Vaste programme…
Question santé, il ne parviendra pas à s'en refaire une.
L'histoire repose sur le destin croisé de ces personnages, Desmond, Lola et Pierre.
En 2010, au décès de son père, Desmond se rend à Sedona où Benjamin habitait avec Eleda Deronse sa nouvelle compagne.
Le passé de Desmond le rattrape. Sedona est située à une cinquantaine de kilomètres au sud de Flagstaff qui est une ville sur la route 66. Il acquiert la conviction que le drame de sa famille est l'oeuvre d'un sérial killer. le Killer de la route 66.
Il remonte la piste et c'est ainsi qu'il va croiser la route de Lola et de Pierre.
Le road-movie s'accélère et entraîne le lecteur dans une enquête palpitante au long cours qui remonte jusqu'en 1966.
Sophie Loubière s'en sort avec brio et parvient à tenir le lecteur en haleine tout au long d'un récit de 520 pages.
C'est le premier récit que je lis d'elle et je suis fan de Black Coffee. Une suite est parue intitulée White Coffee. A suivre !
Lien : https://camalonga.wordpress...
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Dépaysement garanti !
Quel chemin parcouru avec Desmond, depuis juillet 1966 où, à Narcissa, dans l'Oklahoma, sa soeur et sa tante ont été sauvagement assassinés et où sa mère et lui-même ont été sérieusement blessés.
Ce n'est qu'en 2011 qu'il connaîtra la vérité, grâce à Lola, une jeune femme lorraine à la recherche de son mari disparu sur la fameuse Route 66 qui relie Chicago à Los Angeles.
Une histoire habilement menée, à la progression maîtrisée, nous menant de l'émotion dans les premières pages à la fébrilité et à l'angoisse à la fin du livre.
Un récit parfaitement documenté, la route 66 nous semble familière après cette lecture.

Sophie Loubière a effectué ce voyage avec sa famille, s'en est largement inspiré, a construit son histoire autour des lieux qu'elle a visités, et campé ses personnages en s'inspirant largement de ce qu'ils ont vécu. Un blog mentionné en toute fin du livre nous permet de poursuivre ce voyage mythique et de comprendre comment est né ce roman. Un superbe prolongement de la lecture avec des photos magnifiques réalisées par sa fille Annette, exactement comme dans le livre
http://blackcoffee66.blogspot.fr/
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Embarquement immédiat pour la Mother Road, la Route 66 toujours aussi rêvée et mythique.
Cette route, on ne la lâche pas tout du long, on la traverse avec la famille Lombard, on la suit sur différentes époques, on la vit. On remonte la piste de Pierre Lombard, on essaie de comprendre comment et pourquoi il a disparu il y a quelques années.

J'ai pris ce livre juste après avoir écouté Sophie Loubière lors d'une table ronde l'année dernière. J'avais déjà entendu son nom mais je ne la connaissais pas plus que ça. J'ai été intriguée, elle m'a donné envie de prendre la route avec elle et j'ai adoré ce voyage. J'ai aimé l'écriture fluide et le dynamisme des chapitres. Oui, on voit venir deux trois petites choses mais le roman n'en est pour autant pas moins efficace.

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Je suis restée hermétique à cette lecture tout du long et pourtant sur le papier ce livre avait tout pour me plaire mais je crois que j'ai du prendre une route parallèle tout au long de ma lecture.

Tout m'a déplût de bout en bout, les personnages, le récit qui s'éternise, cette histoire de cahier et de blog auquel on ne croit pas un seul instant.

Une grosse déception peut-être que j'en attendais trop mais j'ai mis une éternité à finir ce livre en me forçant pour rapidement lire autre chose.
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Narcissa, Oklahoma, juillet 1966. Un jour de grand beau temps, un homme fut pris d'un coup de folie. Il égorgea une femme enceinte dans une maison et poignarda une petite fille dans le jardin. Il blessa grièvement une mère de famille et son fils, puis il repartit en boitant, couvert de sang, au volant d'une Ford Mustang jaune. C'était un dimanche après-midi. Et personne n'a rien vu.

Quarante-cinq ans plus tard, une Française au comportement étrange va bientôt réveiller les démons du passé. Lola Lombard voyage seule avec ses deux enfants et cherche son mari volatilisé trois ans plus tôt sur la Route 66. Sa seule piste est un cahier que son homme lui aurait envoyé et qui pourrait bien être la preuve de l'existence d'un des plus ahurissants criminels que les États-Unis aient connu... et dont le chemin sanglant traversait déjà la petite ville de Narcissa en Oklahoma.

La route 66 est semée d'embûches, la mort n'a cessé d'y rôder. Suspense, péripéties, retournements, rien ne manque à ce roman noir mené de main de maître, rythmé par des brèves astrologiques pleines de sel, aux personnages fouillés, à commencer par l'héroïne, échappant à tout cliché comme à toute caricature. Une authentique réussite, qui donne envie de prendre à son tour la route 66, immortalisée par Bob Dylan et Nat King Cole.

Je regrette ce côté parfois un peu " brouillon " qui oblige à faire quelques retours de pages pour situer qui est qui et qui fait quoi, mais cela reste un détail.
Très bon livre.




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