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3,28

sur 100 notes
L'occasion m'a été offerte de recevoir ce roman dont je n'avais jamais entendu parler de l'auteur, qui semble-t-il est très connu sur Instagram (mais étant réfractaire aux réseaux sociaux, je n'ai pas eu cet honneur et je n'ai donc pas non plus été influencée par le nombre de ses admirateurs, pardon, "followers" !!!); ce qui m'intéressait, c'était de sortir un peu de ma zone de confort littéraire au vu de la 4ème de couverture. Et je n'ai pas été déçue à cet égard.
Les membres de la famille Dugast se suicident les uns après les autres, sans raison apparente, en suivant l'ordre des générations. Pour échapper à ce destin qui se rapproche inexorablement, le fils Dugast, Christophe, 18 ans, s'enfuit à Paris, après le suicide de son père et se réfugie chez une vieille belle, ancienne amie de sa mère, lui qui n'avait jamais quitté le coin paumé où vivait sa famille. Tout est découverte, le train, Paris, la foule, les femmes...
Présenté ainsi, on pourrait penser que ce roman est glauque, noir, triste mais ce n'est pas le cas. Il est assez déjanté, à la limite de l'absurde, plein d'ironie.
A vrai dire, il ne s'y passe pas grand-chose, si ce n'est une fin relativement surprenante; le personnage de Christophe est assez antipathique et désespérant par son attitude velléitaire mais bizarrement j'ai été intriguée par ce roman; il sort de l'ordinaire, des sentiers battus, il détonne au milieu des romans classiques de toute rentrée littéraire, il y apporte une certaine originalité et de la fraîcheur.
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Je n'ai pas cru à cette histoire de malédiction par suicide.

Je ne me suis pas attachée aux personnages.

Ce roman m'a laissée de marbre mais je l'ai terminé (toujours un de mes TOC).

Il ne me restera pas en mémoire.





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Un livre validé par le prix Goncourt 2019 Jean-Paul Dubois et par l'académicienne Dominique Bona, comment ne pas succomber ? Et il faut dire que les deux ont l'oeil pour repérer les talents, puisque ce livre m'a emportée dès le prologue, comme un souffle plein d'autodérision. Tout est à la fois impossible et plein de bon sens, loufoque et très logique, absurde et pleinement ancré dans la réalité : Ca parle d'un fils qui quitte sa famille. Ca parle d'un fils qui se sent à part. Ca parle d'une découverte. Ca parle de comme on n'en parle pas tellement souvent. Ca parle de la vie comme on aimerait la voir décrite plus souvent. Ca parle du passage à l'âge adulte. Ca parle de notre langue comme d'un matériel à travailler (le style de l'auteur  
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Cette critique est susceptible d'être biaisée. Babelio ne garantit pas son authenticité

Oui !! J'aime ce genre d'auteurs qui sortent des sentiers battus des fictions plan-plan et toute tracée. Ici, on sait où on va sans vraiment savoir, et on y va en riant, alors même qu'on parle de morts familiales ! C'est brillant, finement mené, l'écriture est poétique et, contrairement aux apparences, tout a un sens plus fouillé que l'auteur peut nous laisser lire : c'est sûrement la force principale de ce roman pour moi. On ressent les silences autour de la table, on voit la nature environnante encercler le jeune Christophe, on se laisse bercer par la naïveté fougueuse du héros. Un tour de force pour un premier roman, qui restera à n'en pas douter un de mes coups de coeur de cette rentrée littéraire !
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#Leschiensdefaïence #NetGalleyFrance
Avant tout merci à NetGalley et aux Editions de la Martinière pour m'avoir permis de lire ce livre. La 4 ième de couverture avait aiguisé ma curiosité, et je n'ai pas été déçue. L'histoire d'une famille dans un hameau, trois maisons au fond d'une rue. Soudain, un vent de suicide va souffler sur cette famille et les membres vont l'un derrière l'autre plier comme fétus de paille. Christophe, le fils âgé de 17 ans environ au début de la tourmente n'a qu'une envie fuir, pour échapper à la "malédiction" qui touche sa famille. le style est beau et riche, emprunt de dérision, et de cynisme. Les thèmes abordés avec cette feinte légèreté le passage de l'adolescence à l'âge adulte, la communication au sein de la famille, surtout face à la mort, la campagne reculée face à la grande ville. Un roman qui continue à poser des questions, une fois la dernière page tournée.
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Entre humour grinçant et poésie, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir le premier roman de Thomas Louis.
Le portrait d'une famille presque banale si elle n'était pas frappée par une série de suicide. Tradition ? Malédiction ? C'est ce que vous découvrirez en tournant les pages de Les chiens de faïence.

C'est avec le fils Dugast que nous allons faire un bout de chemin. Il veut absolument se sortir de cette monotonie macabre. Un scénario improbable et décalé pour ouvrir la piste de réflexion autour du passage à l'âge adulte. Faut-il oublier d'où l'on vient pour se construire ? Faut-il se séparer de son passé ?

Une écriture légère et envoûtante qui nourrit l'ambiance grinçante et tient toutes ses promesses d'un primo roman réussi.

Une plume à suivre !
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Je comprends (quoique !) qu'on puisse passer à côté de la lecture de ce roman, car il y a quelque chose à lâcher en nous lorsqu'on s'y plonge. Puisqu'une fois qu'on s'y plonge, il me semble qu'il ne s'agit pas seulement d'une histoire de famille : c'est aussi un livre sur la littérature, et la manière dont on tourne autour d'un sujet pour ne jamais l'atteindre. Et il est si réussi, mon dieu!
J'ai découvert l'auteur à travers un entretien qu'il a donné au magazine S-Quive, dans lequel il disait des choses très éclairantes. Cela m'a donné envie de le lire, et la surprise a été excellente! Avec son sujet pour le moins original, Les chiens de faïence brosse le portrait d'une famille qui mériterait d'être adaptée au cinéma, au même titre que la deuxième partie, que je ne dévoilerais pas, mais qui comporte des scènes d'anthologie, qu'on ne lâche pas jusqu'à la fin. Mis à part cela, l'auteur pose des questions à la fois intimes et universelles sur l'adolescence et le lien que l'on entretien avec sa famille et son milieu, et ce juste équilibre rend le roman particulièrement… équilibré. Il a fait écho à des questions personnelles, dont je suis sûre qu'elles parleront à bien d'autres personnes qui ont pris leur "indépendance" dans la vie. Une superbe découverte, et un auteur que je ne manquerai pas de suivre dans ses prochaines publications !
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⚰La famille Dugast est plutôt ordinaire, bien calée dans ses habitudes, à tendance spéciale. Non en fait, elle est carrément spéciale! Son truc a cette famille c'est de se suicider, les uns après les autres. Comme une malédiction qui s'abat sur eux. Même le Seigneur semble résolu face à cette malédiction…

⚰Nous pourrions être effarés, choqués face à cette vague de suicide chez les Dugast et pourtant Thomas Louis arrive à nous faire sourire à chaque page. L'absurde s'instaure entre les lignes et c'est carrément jubilatoire cette histoire de famille !

⚰Christophe, le fils Dugast, n'aime pas être au centre de l'attention, il a pour habitude d'être discret alors avec ces enterrements à répétition autant vous dire qu'il est pleinement au centre des regards curieux des villageois. Ça jase au village !

⚰Quand le fils Dugast décide de fuir cette malédiction, l'auteur injecte moult cocasserie ! Pour notre plus grand plaisir ! Oh que oui!

⚰Entre la mort et la vie, les sujets sont pourtant bien plantés et nous expose un jeune homme rêvant d'évasion, de liberté. Christophe va t-il réussir à éclore dans cette faille familiale ? Foncez, lisez-le, vous allez traverser les émotions et particulièrement apprécier cette plume liquide et douce!
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L'histoire d'une famille, les Dugast, qui sont comme une famille maudite.. tellement de suicides et de morts.. de ce fait, Christophe, 18 ans, veut échapper à ça, à cette malédiction, et part à Paris, en se disant que c'est peut-être le lieu de vie qui est maudit..
C'est une histoire assez bizarre, qui se lit, mais plutôt particulière quand même ! Déroutante même je dirais !
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Grand merci aux Éditions De La Martinière pour l'envoi de ce roman.

Vite lu, mais hélas pas emballé. Roman correct, premier roman peu prometteur. Résumé et vendu comme une farce noire et satirique, j'en ai senti la volonté mais je n'en ai pas vu le résultat. Si l'histoire de départ peu paraître originale et délicieusement caustique, une affaire de malédiction de suicides au sein d'une famille, son traitement ne l'est pas et est assez… plat. Par-là, je veux dire qu'on ne ressent rien, ni humour ni tristesse, que le récit suit linéairement son court sans surprises.

La faute surtout à des personnages dont on aurait aimé plus de profondeur, surtout le héros, qui font qu'on ne s'y attache pas.

La faute aussi à une juxtaposition d'évènements de l'histoire qui se relèvent prévisibles et téléphonés une fois qu'on a compris le pitch de départ (d'accord, c'est l'histoire de suicidés au sein d'une famille... mais encore ? On sait donc des pages à l'avance qui sera le prochain). Et une fin décevante car incohérente. Entretemps, le passage du héro à Paris est sympathique mais n'apporte pas grand-chose.

Et enfin, la faute à un style loin d'être mauvais, et même travaillé, mais qui se répète et part parfois dans des élans lyriques inutiles.

Un roman qui n'a pas la saveur promise, ni l'élan de curiosité qui sied aux nouveaux auteurs.
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