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3,28

sur 102 notes
Une histoire de malédiction où le suicide frappe un à un les membres de la famille Dugast.
Pas folichon tout ça me direz-vous. Sauf si le fils aîné Christophe décide de tourner le dos à cette malédiction et de trouver enfin un sens à la vie. Quoi de plus terrible à dix-huit de côtoyer d'aussi près et de manière chronique la mort. Comment trouver goût à la vie quand ceux qui nous sont proches la délaissent.

Ce roman est assez désarçonnant. On ne rit pas. On ne pleure pas non plus. On ne sait d'ailleurs trop quoi en penser. Dans ce livre, on côtoie inlassablement la mort auprès d'une famille qui ne communique pas, qui se mure dans une indifférence dérangeante. C'est glauque, c'est presque sans intérêt. La réflexion existentielle n'est jamais abordée. Personne ne se questionne. Si ce n'est Christophe. Sans compter le cadre temporel, très abstrait voire incohérent. Au premier suicide, Christophe a dix-huit ans, moitié du livre plusieurs autres suicides défilent à la queuleuleu comme si tout se déroulait sur quelques jours. Bizarre.
Deuxième partie, Christophe plaque tout et rejoint la capitale parisienne. À dix-huit ans ? Avec quel argent ? Quid ?
Là-bas il rencontre Suzelle, une dame âgée coquette mais surtout cougar, à moitié soûle, clope au bec. Cette partie tourne en rond et ne révolutionne pas le roman.

J'ai lu cette histoire jusqu'au bout en espérant des réponses que je n'ai au final jamais trouvées.
Je m'interroge sur les intentions de l'auteur que je n'ai visiblement pas cernées.

#Leschiensdefaïence #NetGalleyFrance
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Le résumé de cette histoire était plein de promesse : un livre sur une épidémie de suicides au sein d'une même famille. L'humour noir promis par le style de la 4e de couverture n'a malheureusement pas été au rendez-vous ; je pensais tomber sur une histoire abordant avec drôlerie et distance cet événement dramatique, dans le même style que l'excellent (film) “Joyeuses funérailles”. Je me suis finalement retrouvée confrontée certes à une histoire peu banale, mais plutôt classique dans sa structure et sans aucun second degré. Déception donc, car la promesse faite par l'éditeur n'est pas tenue et je me suis un peu ennuyée. Un résumé moins “catchy” et plus en accord avec le style de l'auteur et du livre aurait été mieux… même s'il aurait sûrement attiré moins de lecteurs !
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#Leschiensdefaïence #NetGalleyFrance
Avant tout merci à NetGalley et aux Editions de la Martinière pour m'avoir permis de lire ce livre. La 4 ième de couverture avait aiguisé ma curiosité, et je n'ai pas été déçue. L'histoire d'une famille dans un hameau, trois maisons au fond d'une rue. Soudain, un vent de suicide va souffler sur cette famille et les membres vont l'un derrière l'autre plier comme fétus de paille. Christophe, le fils âgé de 17 ans environ au début de la tourmente n'a qu'une envie fuir, pour échapper à la "malédiction" qui touche sa famille. le style est beau et riche, emprunt de dérision, et de cynisme. Les thèmes abordés avec cette feinte légèreté le passage de l'adolescence à l'âge adulte, la communication au sein de la famille, surtout face à la mort, la campagne reculée face à la grande ville. Un roman qui continue à poser des questions, une fois la dernière page tournée.
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J'ai vraiment bien aimé ce bouquin.
La première partie est un peu longue mais elle n'en est pas pour autant déplaisante.
La seconde m'aurait davantage enthousiasmé si elle avait été un peu plus nourrie.
La fin m'a déçu et c'est pourquoi je ne mets pas cinq étoiles.
Au bout du compte j'ai été touché par le récit de ce Christophe qui souhaite échapper au giron familial et à la malédiction suicidaire qu'il suppose.
Il y a certainement une réflexion à mener sur l'héritage familial et les bienfaits de l'émancipation mais c'est un travail qui revient au lecteur en définitive car Thomas Louis se contente de raconter.
Et il raconte superbement.
Lien : https://christophegele.com/2..
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Ce roman est très atypique !!! Mitigé avant de le lire j'étais assez curieux de le découvrir car le thème est très original : le suicide les uns après les autres des membres d'une famille. Finalement j'ai pris du plaisir à le lire. j'ai été intrigué du début à la fin… il y a beaucoup d'humour et je pense qu'il ne faut pas le lire au premier degré. C'est beaucoup plus profond. La fin un brin sadique m'a fait bien sourire. L'écriture est agréable à la lecture. C'est bien rythmé. Pas évident pour une histoire manquant un peu d'action. j'aurai aimé plus de détails dans la première partie. La deuxième m'a surpris mais dans le bon sens. le côté déjanté était très appréciable. Les personnages fortement bien décrit et j'avoue attachant. Un livre qui sort des sentiers battus, un auteur en devenir. Après un livre non conformiste ne peut pas plaire à tout le monde….
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une rue un peu à l'écart du village 3 maisons de la même famille.
Il s'y passe des chose étrange les personnes s'y suicide les uns après les autres , pourquoi personne ne le saura.
et le fils pour conjurer le sort part à Paris chez une ancienne amie de sa mère qu'il n'a jamais vu mais qui l'accueille
il est nourri logé pourquoi personne ne le saura.
pour l'histoire sans dévoiler la fin 1/2 étoile et pour l'humour annoncé que je n'ai pas trouvé 1/2 étoile pour encourager l'auteur.
J'espère qu'il a compris son roman et qu'il nous l'expliquera dans le tome 2 que je n'attends pas :-)
les chiens sont de faÏence mais je suis resté de marbre
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Chez ces gens-là madame, on ne parle pas, on est taiseux de grand-père en petit-fils.

Chez ces gens-là, madame, on ne partage pas sa peine, on la vit en solitaire.

Chez ces gens-là, madame, on trinque, mais pas comme vous le pensez.

Chez ces gens-là, madame, tout ce que l'on fait ne sert à rien alors autant bien le faire.

Chez ces gens-là, madame, on étouffe sous le poids des non-dits et des silences.

Chez ces gens-là, madame, on ne meurt pas, on se suicide à la queue leu leu.

Alors, chez ces gens-là, madame la seule porte de secours semble être la fuite, la fuite vers la capitale pour échapper peu ou prou à se qui ressemble beaucoup à une malédiction.

Une histoire sans grand bouleversement, une plongée dans une France rurale au petit charme désuet suivie d'une fuite en avant vers les plaisirs parisiens, un humour pince-sans-rire, j'ai passé un bon moment, surtout la première partie que j'aurais aimé plus étoffée, alors que la deuxième m'a moins convaincue.

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Entre humour grinçant et poésie, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir le premier roman de Thomas Louis.
Le portrait d'une famille presque banale si elle n'était pas frappée par une série de suicide. Tradition ? Malédiction ? C'est ce que vous découvrirez en tournant les pages de Les chiens de faïence.

C'est avec le fils Dugast que nous allons faire un bout de chemin. Il veut absolument se sortir de cette monotonie macabre. Un scénario improbable et décalé pour ouvrir la piste de réflexion autour du passage à l'âge adulte. Faut-il oublier d'où l'on vient pour se construire ? Faut-il se séparer de son passé ?

Une écriture légère et envoûtante qui nourrit l'ambiance grinçante et tient toutes ses promesses d'un primo roman réussi.

Une plume à suivre !
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Dans un village un peu perdu, trois maisons, trois groupes de gens issus tous de la même famille, les Dugast. Au centre, la maison des parents et de leurs enfants, Christophe et Emma. À droite et à gauche, les grands-parents maternels et paternels. Tous semblent vivre tranquillement, jusqu'au jour où le grand-père maternel apparaît mort. Il s'est suicidé. Lorsque la grand-mère en fait de même, Christophe se retrouve bouleversé. Il semblerait que le suicide soit présent partout dans la famille. Christophe se remet en question.

Voilà un roman que j'ai lu d'une traite. Il est assez court, et l'écriture permet de tourner les pages sans s'en apercevoir. Malgré quelques petits bémols, pour ma part, j'ai accroché à cette histoire de non-dits et d'atavisme dans cette famille Dugast. Il n'en demeure pas moins que le tout demeure très contemplatif et il ne faut pas attendre une action trépidante, sous peine de se retrouver déçu.

L'auteur a su créer une famille particulière, vue sous les yeux de Christophe. Dans ce noyau familial, personne ne se parle et chacun souffre de son côté. Suite aux suicides des grands-parents maternels, c'est au tour des grands-parents paternels de décéder des mêmes causes. Christophe, au milieu de tout ces drames, se sent perdu et esseulé. C'est alors qu'il décidera de partir à Paris, chez Suzelle, une vieille amie de sa maman, afin d'échapper à ces drames.

La deuxième partie du roman bascule davantage dans l'absurde avec l'entrée en jeu de Suzelle, personnage totalement fantasque. J'ai trouvé le personnage de Christophe très bien construit, fort et puissant. Je n'arrive pas à classer ce roman, tant il est particulier.

La plume de l'auteur m'a beaucoup plu. Sobre mais directe, j'ai trouvé le style en totale adéquation avec le roman. Les dialogues sont très bien rendus. le roman est divisé en deux grandes parties, sans une délimitation de chapitres. Ce procédé me dérange a l'accoutumée. Ici, il n'en a rien été.

Un roman très particulier, qui m'a déroutée au départ, mais qui par la suite m'a bien plu. le récit est porté par un personnage principal très bien dépeint. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Attendais-je trop de cette lecture que j'avais sélectionnée parmi les romans de cette rentrée littéraire ? La faute peut-être à la présentation dithyrambique de l'éditeur, situant Thomas Louis « entre l'humour désenchanté de Jean-Paul Dubois et la poésie absurde de Samuel Beckett »?
Vous me voyez venir : je referme Les chiens de faïence avec un (petit) sentiment de déception, que je vais tenter d'expliquer.

Une famille banale dans un petit village français. Les enfants, Emma dix ans et Christophe dix-sept, les parents et les grand-parents. Qui se suicident les uns après les autres, comme victimes d'une malédiction. le pitch, d'un macabre cynisme, est original.

Lorsqu'un drame survient, la mère envoie les enfants dans leur chambre. Dans cette famille où l'on parle peu, comme s'il ne fallait pas « gaspiller » les mots, Christophe, le personnage central, est comme anesthésié, insensible au sort injuste qui s'abat. Pour échapper au déterminisme social et familial, à la mort certaine lorsque son tour arrivera, le jeune homme prend un train pour Paris, avec en poche de maigres économies et l'adresse d'une ancienne amie de sa mère. Si elle est un peu plus rythmée, la deuxième partie du roman demeure également assez dénuée d'émotions.

Cette lecture m'a évoqué L'étranger, de Camus, bien que L'Etranger soit écrit à la première personne, et Les chiens de faïence à la troisième.
Dans L'Etranger, Meursault le personnage central est détaché des épisodes dramatiques qu'il traverse comme un pantin déshumanisé. Étranger au monde qui l'entoure comme aux émotions, il relate tout de manière factuelle, plaçant sur le même plan le décès de sa mère et le contenu de son assiette. Illustration de l'absurde de la condition humaine.

Au final un récit teinté d'une ironie amère, délibérément monotone, frisant l'absurde, dans lequel pointent ça et là des phrases joliment travaillées. Si je n'ai pas été touchée (ce n'était clairement pas le but), (et peut-être suis-je passée à côté), ce roman (qui se lit facilement) reste en tout cas une curiosité littéraire que je vous invite à découvrir pour vous faire votre propre opinion.
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