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Critique de Variation6


Tout d'abord, voici la liste des nouvelles présentes dans cette ancienne édition de la maison Belfond, dans l'ordre:

- Préface de François Truchaud
- Dagon, 1917
- La Tombe, 1917
- Polaris, 1918
- La malédiction de Sarnath, 1919
- le Bateau blanc, 1919
- Les chats d'Ulthar, 1920
- Celephais, 1920
- de l'au-delà, 1920
- le Temple, 1920
- L'Arbre, 1920
- Les autres dieux, 1921
- La quête d'Iranon, 1921
- Herbert West, réanimateur, 1921-1922
- Hypnos, 1922
- le Festival, 1923
- Prisonnier des Pharaons, 1924
- Lui, 1925
- Horreur à Red Hook, 1925
- L'Etrange maison haute dans la brume, 1926
- Dans les murs d'Eryx, 1935
- le Clergyman maudit, 1937
- La Bête de la caverne, 1905
- L'Alchimiste, 1908
- La poésie et les dieux, 1920
- La Rue, 1920
- La transition de Juan Romero, 1919
- Azathoth, 1922
- le Descendant, 1926
- le Livre, 1934
- La Chose dans la clarté lunaire, s. d.

Voilà, c'est fait ! On se perd tellement dans toutes les éditions des oeuvres de Lovecraft, à ne plus savoir quels textes sont contenus dans telle édition ...

D'après les autres lecteurs, il s'agit de textes secondaires de l'auteur. Il se trouve que ce sont les seuls que j'ai lus de Lovecraft et je les ai aimés. Ce qui augure du meilleur pour mes prochaines lectures du maître de l'horreur !

J'ai pu apprécié la versatilité du talent de Lovecraft dans des récits gothiques comme "La Tombe", ou alors sur un ton onirique comme "Azathoth"; mais c'est bien pour sa capacité à décrire des scènes dérangeantes, à la frontière du cauchemar et du réel, que Lovecraft est connu ("Herbert West, réanimateur", "Le Festival", "Lui", "La transition de Juan Romero", "La Chose dans la clarté lunaire"). le magnifique "Dagon" est un mélange de tous ces styles. Et dans ce recueil de nouvelles, on parle du fameux Necronomicon à plusieurs reprises.

On pourra reprocher l'expression d'un racisme violent faisant plus qu'affleurer dans de nombreuses nouvelles. Cependant, vu le contexte psychopathologique du narrateur dans ces récits, on comprend aisément que ces sentiments hideux s'inscrivent dans un contexte de folie, de haine des autres et de soi-même. Et ceci, à mon sens, est justement bien la preuve que le racisme est l'expression d'un malaise personnel (que l'on peut mettre en lien avec la vie de Lovecraft) et d'une instabilité psychologique.

Si l'on tient compte de ce contexte particulier, on peut facilement recommander cet ouvrage, parce qu'il permet de faire connaissance avec H.P. Lovecraft.
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