N° 1438 - Mars 2020.
La peur qui rôde – Howard Phillips Lovecraft- Denoël.
Traduit de l'américain par
Yves Rivière.
C'est un recueil de trois
nouvelles avec pour unique thème
la peur, comme son titre l'indique. La première, qui donne son titre à l'ouvrage évoque une maison hantée habitée par
une vieille légende et une présence mystérieuse, une famille maudite, des disparitions, des souterrains et des tombes viennent compléter le décor que les éclairs et la nuit illuminent.
Je serais, à titre personnel, assez versé dans ce genre littéraire mais j'avoue être très peu entré dans l'histoire étrange et absurde de la première nouvelle intitulée «
La peur qui rode » . En revanche l'histoire labyrinthique de «
la maison maudite » et l'évocation de la lande irlandaise désolée et chaotique et les allusions au Moyen-Age et à la peste de «
La tourbière hantée » m'ont passionné.
Je ne connaissais pas
Lovecraft [1890-1937] avant d'avoir lu ce recueil, son enfance meurtrie par la mort de son père, ses obsessions morbides et oniriques qu'il exorcise par l'écriture, l'influence d'
Edgar Poe et de Guy de
Maupassant notamment à l'exemple de sa nouvelle «
l'appel de Cthulhu ». Son nom est associé à l'horreur à
la peur, au mystère, à la superstition, aux spectres... et il a influencé et inspiré nombre d'écrivains tel
Jorge Luis Borges ainsi que des auteurs de science- fiction.
©
Hervé Gautier http:// hervegautier.e-monsite.com