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Critique de Masa


Masa
07 septembre 2016
J'ai acquis ce livre en même temps que « L'horreur dans le cimetière ». Après ma récente torpeur avec cet auteur, j'étais loin d'avoir l'envie de lire « L'abomination de Dunwich ». Comme, c'est un recueil court, la lecture devrait se faire rapidement, enfin c'est de la théorie.

Elles sont neuf (et non pas neuves^^) les nouvelles que compose ce recueil :
L'abomination de Dunwich (The Dunwich horror – 1929)
→ Je suis ailleurs (The outsider – 1926)
→ le rat dans les murs (The rats in the wall – 1923)
→ le modèle de Pickman (Pickman's model – 1927)
→ La musique d'Erich Zann (The music of Erich Zann – 1922)
→ Arthur Jermyn (Facts concerning the late Arthur and his family – 1924)
le Molosse (The hound – 1924)
La cité sans nom (The nameless city – 1921)
La maison maudite (The shunned house – 1937)

À noter que toutes ces nouvelles ont été publiées dans d'autres recueil « La couleur tombée du ciel « (Édition Denoël – Présence du futur), « Je suis ailleurs » (Édition Denoël – Présence du futur / Folio SF), « Par delà le mur du sommeil » (Édition Denoël – Présence du futur) ou bien encore « La dimension fantastique » (Édition Librio), pour ne citer qu'eux.

Bien, maintenant que nous avons fait les présentations, il est temps de se plonger dans ce recueil. « L'abomination de Dunwich » est la nouvelle éponyme. Si l'ambiance de ce petit village est remarquable, j'ai été un peu largué par l'histoire tant par les successions d'événements qui y surviennent. D'un style bien à lui, Howard Phillips Lovecraft nous offre un texte plein de passivité. L'action est narrée comme un rapport ou un article de journal. Cette écriture équivaut d'ailleurs pour l'ensemble de ses oeuvres.
On y trouve les thèmes forts de la solitude, du mal-être et de la folie. C'est notamment le cas de « Je suis ailleurs ». C'est à mon sens la plus belle nouvelle tant sur la qualité littéraire avec des phrases de qualité et sur l'horreur. Les atrocités qui atteindront des sommets avec « Le rat dans les murs ». Toutefois, il aura fallu se farcir plusieurs pages d'une lenteur pour pouvoir apprécier ces moments d'effroi.
Étant mélomane, je me réjouissais de « La musique d'Erich Zann », un texte tourné vers le fantastique, sans le génie de Jean Ray ni même celui de Robert McCammon. Un récit qui se laisse, au final, bien vite oublié.
Pour la dernière nouvelle, l'auteur fait une référence à Edgar Allan Poe et le complimente. Je cite : Or, et c'est l'ironie de la chose, au cours de ses promenades si fréquentes, le grand maître mondial de l'horreur et de l'insolite devait passer devant une maison située du côté de la rue,… ». Si le début était plus que prometteur, la suite est tombée dans un rythme lent qui m'a lassé.

Durant ces quelques nouvelles, on a le droit à quelques références du célèbre Necronomicron (dont la série Evil dead fait quelques clins d'oeil). On y retrouve son style bien à lui, avec ses forces et ses faiblesses. Je retiens justes deux récits (« Je suis ailleurs » et « Le rat dans le mur ») parmi ceux proposés dans ce recueil. On appréciera son jeu littéraire où l'auteur s'amuse dans certains récits à nous sortir de belles tournures. Toutefois, j'ai vraiment du mal avec Howard Phillips Lovecraft. Je préfère cet auteur populaire et me tourner vers d'autres horizons littéraires.
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