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Critique de michaelfenris


Le Professeur Dyer, géologue réputé, cherche à percer le mystère qui entoure les immensités de l'Antarctique, en particulier ses mystérieuses montagnes que nul n'a pu explorer jusque là. Accompagné d'une équipe de professionnels, il révèle la preuve d'une civilisation très ancienne ayant habité en ces lieux alors même que l'espèce humaine n'était pas encore apparue. Lorsque plusieurs membres de son équipe en mission, disparaissent après avoir retrouvé des entités inconnues, Dyer se voit contraint de gagner les lieux. Ce qu'il va découvrir, derrière des montagnes à ce point vertigineuses qu'elle dépassent tout ce que l'imagination peut concevoir, ces sont les ruines d'une gigantesque cité dont les habitants ont tous disparu de façon brutale…
Les montagnes de la démence, c'est sans conteste le livre des superlatifs de Lovecraft. L'auteur de Providence, non content d'y relater l'histoire de ses créatures monstrueuses, citant bien sûr le Necronomicon à plusieurs reprises, mais aussi Cthulhu, Yog-Sothoth, les shoggoth, le plateau de Leng… use et abuse de superlatifs et de descriptions interminables le long des pages de son roman. Un exemple concret ? À un moment, le professeur Dyer, à l'intérieur de la cité, perçoit un bruit étrange. Et l'auteur de se répandre en considérations pendant presque une double page complète avant de conclure qu'il s'agissait juste d'un cri de pingouin…
A plusieurs reprises on sent l'admiration que Lovecraft porte à Edgar Poe et son roman Arthur Gordon Pym, mais aussi au peintre russe Nicolas Roerich dont il cite les toiles. Difficile également de ne pas penser à l'oeuvre, postérieure il est vrai, de John W. Campbell connue des fans de films d'horreur sous le titre the Thing.
À noter que ce roman, sous le titre les Montagnes Hallucinées, a fait l'objet d'une première édition sous la défunte collection Présence du Futur chef Denoël. le format poche de Bragelonne est agréable et la couverture très sympathique.
Je remercie l'éditeur pour sa confiance.
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