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4,12

sur 816 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Premier tome de la série la rose écarlate. On suit l'héroïne Maud qui, à la suite d'un deuil, doit aller vivre chez son grand-père à Paris. Elle y découvre le monde de la noblesse qu'elle n'aime pas et espère rencontrer un héros masqué se faisant appeler le renard. L'histoire se laisse suivre facilement et le dessin est plutôt réussi. Les personnages sont sympathiques mais un peu caricaturaux. Une BD clairement destinée à un public jeunesse.
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Pendant tout le mois d'avril, j'ai profité des offres numériques gratuites des éditeurs pour faire des découvertes de titres inconnus ou au contraire de titres dans lesquels j'hésitais à me lancer. La Rose écarlate fait partie de la dernière catégorie.

Écrit et dessiné par Patricia Lyfoung, autrice très sympathique qui adore faire des fanarts de la Passe-Miroir (la preuve qu'elle a bon goût), La Rose écarlate est un titre qui date pas mal maintenant. En effet, il est publié depuis près de 15 ans maintenant et compte 16 albums. Certaines de ses aventures ont même été adaptées en dessin animé et en romans, c'est dire. Alors bien sûr, j'avais entendu parler de ce titre avant de me lancer et je savais que l'univers allait me plaire.

Dans une espèce de Robin des Bois version cape et épée à l'époque Moderne, nous suivons les aventures de la jeune Maud, fille d'un forgeron, qui préfère l'escrime aux activités réservées aux femmes à l'époque. Elle est éprise de justice et est donc la première fan d'un mystérieux voleur qu'on surnomme le Renard et qui sévit en France. Un soir, son père est tué par un mystérieux homme masqué qu'elle blesse au visage. Apprenant que ce dernier vient de Paris, elle décide de s'y rendre pour se venger et également faire la connaissance de sa famille paternelle.

Avec ce titre, Patricia Lyfoung nous offre assurément une aventure épique qui sera pleine de rebondissements, d'intrigue, de fougue et de complots. En tant que fan de l'époque historique choisie, je suis ravie de retrouver la France des Lumières ici. La titre a en plus un petit air de Cartouche, personnage qui a bercé mon enfance, ou encore Nicolas le Floch, que j'ai adoré découvrir plus tard. le ton cape et épée me séduit beaucoup. On se retrouve à suivre une histoire entre aventure rocambolesque avec un bandit volant les riches, et intrigue feutrée avec les complots et médisances entre nobles. C'est très prometteur, surtout que le rythme est assez enlevé dès le premier tome, l'autrice avançant assez vite dans son récit.

Pour cela, l'autrice a créé une héroïne sur mesure : drôle, attachante, forte, courageuse et décidée. Maud est une jeune femme comme je les aime. Elle ne se laisse pas abattre, elle agit, elle a des idéaux qu'elle défend et en même temps c'est une jeune fille de son âge, avec ses amours, ses bouderies, ses caprices. le seul souci, peut-être, étant que l'autrice l'a fait un brin anachronique, je trouve. Autour d'elle, dans ce premier tome, on découvre rapidement sa famille, la domesticité qui l'entoure et surtout un beau jeune homme avec qui elle va nouer une certaine amitié. Mais pour le moment, à part ce dernier et son grand-père, les autres font beaucoup tapisserie. L'autrice aura le temps mais elle n'a pas développé grand-chose pour l'instant.

Ce premier tome est effectivement une mise en bouche. On découvre qui est l'héroïne, d'où elle vient, quelles sont ses passions, quel est son caractère, qui seront ses adversaires/ennemis ou au contraire ses possibles alliés. Ce n'est qu'une mise en bouche rapide mais séduisante.

Là où le bas blesse, je trouve, c'est dans un premier temps que l'ensemble fait très classique et convenu, déjà vu. Ensuite mon plus gros souci vient des dessins. Ceux-ci sont faits à l'ordinateur et ça se sent vraiment. Je ne suis pas fan du tout de leur côté très lisses et modernes, pour moi ils font décalés avec l'univers choisi. J'ai l'impression de lire une aventure des Totally Spies version robe à panier. C'est assez froid. C'est dommage parce que par contre, les décors sont très beaux et là, la colorisation passe très bien. Je trouve notamment les paysages nocturnes très réussis.

Ainsi, ce premier tome de la Rose écarlate fut une découverte séduisante. J'ai aimé cet univers de cape et d'épée avec une héroïne et non un héros cherchant à venger son père. Je suis contente de trouver ce genre d'histoire dans un décor XVIIIe siècle. Par contre, ce n'est qu'un amuse-bouche, il reste encore beaucoup de choses à développer, et surtout c'est pour l'instant assez classique et convenu avec des dessins qui ne m'ont pas trop plu. Mais ce ne sont que les débuts des aventures de Maud !
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J'ai bien aimé l'histoire de cette héroïne, Maude, mais sans plus. J'ai du mal avec les expressions faciales mangakesques qui sont très exagérées ( la goutte d'eau derrière le crâne, la bouche si ouverte qu'elle englobe le visage, l'espèce de petite étoile touge ui est supposée faire office de veine palpitante de colère,etc). Même dans les manga, je ne suis pas fan de ce style parodique des expressions, alors dans une BD, encore moins.
Sinon, l'histoire est amusante, nous avons une femme courageuse et intrépide, un brin naïve, qui sait manier la rapière. Elle met ses talents au service du bien, malgré le fait qu'elle est considérée hors-la-loi ( comme Robin des bois, finalement) et tente de rencontrer son héro, un autre hors-la-loi, le Renard.

* Je trouve que son masque ne cache absolument pas son visage, au contraire du Renard.

Ça se lit bien et Maude est un beau personnage.
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Bien que le scénario soit un peu simpliste (mais n'oublions pas qu'il s'agit d'une BD jeunesse), La Rose écarlate réussit à s'imposer comme une bande-dessinée très agréable et rafraichissante. L'aventure est bien présente, l'humour délicieux. Maud et Guilhem sont deux personnages adorables pour lesquels on se prend très vite d'affection. Leur amitié (et plus si affinités) est vraiment touchante à découvrir. En plus, on s'amuse bien devant leurs petites chamailleries. Il faut dire que Maud est une fichue écervelée et Guilhem un vilain cachottier. Bref, c'est une relation tendre, mais quelque peu électrique.
En ce qui concerne le dessin, même s'il est parfois un peu approximatif, celui-ci a tout de même réussi à me convaincre. Patricia Lyfoung mélange avec brio le dessin manga et le dessin occidental. On ressent tout particulièrement son inspiration japonaise dans les scènes de combat et d'action qui sont beaucoup plus vivantes que dans la plupart des bande-dessinées européenes. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'elles rivalisent avec des scènes de shônen, mais le tout rend très bien quand même. À côté de cela, les décors sont magnifiques, les tenues très jolies. Et ne parlons même pas des couleurs que je trouve splendides. C'est vif, chatoyant et lumineux et j'adore ça !

Alors, est-ce que j'ai aimé La Rose écarlate ? Eh bien oui, et, malgré mon âge. Il faut tout de même avouer que cette série avait tout pour me plaire ! J'adore Lady Oscar et tout ce qui se rapporte à Versailles depuis toute petite, je dévore les bande-dessinées et je ne dis jamais non à jeune une héroine indépendante et débrouillarde ! Je ne suis donc pas étonnée d'avoir été séduite par cette série, malgré les quelques touts petits défauts qu'elle recèle. Que dire d'autre à part que j'ai hâte de trouver la suite des tomes et suivre Maud et Guilhem dans leurs prochaines aventures !
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[Cette critique concerne toute la série!]

Je vous présente donc la série La Rose écarlate (oui, je sais, je vous avais prévenus !), de Patricia Lyfoung, en cours de production aux éditions Delcourt depuis 2005. Eh beh oui, ça commence à faire, mais c'est, comme qui dirait, pas près d'en rester là. Après tout, quand ça marche, pourquoi s'arrêter ?

> Coup de crayon
Patricia Lyfoung dirige La Rose écarlate de A à Z, elle esquisse autant qu'elle écrit. Dans cette saga, l'auteure mélange un style manga à un style franco-belge. Bon, n'importe qui reconnaîtra les traits propres aux mangas, qui passent par des exagérations d'expression faciale ou encore par des petites touches d'humour qui détendent une atmosphère inquiétante. Quant au style franco-belge, il s'illustre tout simplement au travers de l'utilisation du format BD classique, d'une colorisation (les mangas sont en noir et blanc, sauf exceptions) et d'un crayonné qui n'est pas à 100% made in Japan. Bref, Patricia Lyfoung opère un mélange plutôt réussi, qui, selon moi, fait la marque de son succès. Les personnages sont beaux et charismatiques, leurs physiques avantageux inspirent confiance et les couvertures de chaque tome sont pas mal. C'est d'ailleurs comme ça que je suis tombée dans le panneau et que j'ai acheté le tome 1…

> Coup de plume
L'auteure raconte l'histoire de Maud de la Roche, riche jeune fille vivant avec son grand-père depuis l'assassinat de son père. Maud préfère s'entraîner au maniement de l'épée (oui, l'histoire se déroule au XVIIIe siècle) et au self-defense plutôt qu'apprendre à boire du thé. Son comportement déplaît au grand-père, richissime parisien, qui ne fréquente que la haute société et souhaiterait que sa petite fille soit bien vue. Maud est également obnubilée par ce Renard, justicier qui prend aux riches pour donner aux pauvres, et va décider de devenir, à son tour, une vive justicière, qui en un éclair, sait bondir sans un bruit… Patricia Lyfoung a su surfer sur la mode du super héros et nous entraîne dans des aventures qui cachent de lourds secrets. le rythme est haletant, et bien sûr, sur fond d'histoire d'amour, entre Maud et son professeur d'escrime, Guilhem … Vous la sentez l'intrigue du « je crois que je l'aime pas, je doute qu'il ressente la même chose parce que il y a tellement mieux que moi » qui finit en « eh beh, j'ai bien fait de ne jamais douter de moi, parce que je suis la plus heureuse aujourd'hui avec mon amoureux » ? Dans le mille ! Mais ce sont deux personnages attachants, alors la niaiserie passe mieux !
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La bd jeunesse a encore beaucoup de beaux jours devant elle vu la quantité d'ouvrages qui sont proposés de nos jours. La rose écarlate fait partie de ces séries que de nombreuses jeunes filles en fleurs lisent.

On y trouve une héroïne qui est assez simplette et qui s'emporte facilement. Peut-être un peu trop à mon goût. La demoiselle est belle, s'intéresse à des choses qui ne sont pas trop pour les femmes mais quel caractère. Cela frôle le cliché de la femme qui change tout le temps d'humeur et qui ne sait jamais ce qu'elle veut. Même si elle est sous le coup de ces hormones, elle est tout de même assez insupportable. D'ailleurs, même quand elle dort elle est insupportable puisqu'elle ronfle. Mais je ne doute pas que les jeunes adolescentes trouvent cela assez drôle.

Patricia Lyfoung y met de nombreuses références à ce qui l'a bercé étant jeune comme Lady Oscar, Candy, Robin des bois… Les clins d'oeil sont nombreux. L'influence se voit aussi dans l'univers graphique avec des couleurs assez douces, des expressions faciales très marquées, le découpage… Un monde bien particulier propre à la dessinatrice/scénariste.

Toutes les bases ont été posées dans ce très court tome de 47 pages. Les pages se tournent assez vite, peut-être un peu trop. Ce n'est pas parce que c'est pour les enfants qu'il faut forcément que l'histoire soit assez courte. A moins que l'argument soit économique, mais c'est un autre sujet. J'avoue avoir senti une frustration à la fin du tome 1 car j'ai trouvé la lecture très courte et que j'aurais voulu en savoir plus. C'est peut-être cela aussi le génie de la création, donnez envie de toujours en apprendre davantage.

C'est un fait, je veux savoir ce qui va se passer et je le sais que j'aurais que très peu d'informations sur chaque tome. La fin approchera selon soit la volonté de l'auteure soit par décision économique (plus de lecteur). Des petits cailloux vont être semés tome après tome incitant le lecteur à continuer à découvrir l'aventure. Maud va-t-elle découvrir l'identité du Renard ? Va-t-elle être moins empotée et survoltée ? Vous en saurez plus dans mon prochain billet sur le tome 2.

Espérons une suite où la justicière à jupon aura plus de consistance. Affaire à suivre.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Des dessins magnifiques, entre dessins de bd traditionnels et mangas. Très attractif. Cela explique mes 3 étoiles.
En revanche, le scénario est un peu faible, prévisible et limite série B. Dommage.
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Maud est une adolescente épanouie grâce à l'éducation atypique - pour son époque - qu'elle a reçue. Son père, un forgeron dans le Périgord, lui a enseigné tout ce qu'elle sait (et elle en sait pas mal !) sur le maniement de l'épée. D'ailleurs il lui en offre une très belle le jour de ses 18 ans. Mais dans la nuit... un homme assassine son père et la vie de Maud bascule... La voilà partie pour Paris chez un grand-père dont elle ignorait l'existence et qui veut faire d'elle une mondaine.


Une histoire de capes et d'épées très rafraîchissante. Une romance qui fait penser à Robin des Bois, au Bossu et bien d'autres. On sent bien que l'auteur sème beaucoup d'indices qui seront exploités dans les tomes suivants. Par exemple, la première planche se déroule en Cappadoce (en Turquie), puis on passe au Périgord et finalement à Paris. Mais pourquoi ? Intriguant...

Une héroïne éprise de liberté et de justice, c'est de bonne guerre quand on a 18 ans. Mais au XVIIIème siècle, c'est une autre affaire ! Et il y a ce justicier masqué, le Renard, bandit de grand chemin qui détrousse les riches et redistribue son butin aux pauvres : l'idole de Maud !
Je me suis laissée surprendre par cette bande dessinée aux graphismes très proches du manga et au scénario dynamique. J'ai hâte de découvrir la suite ! (et ma fille aussi ! )
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Voilà un certain temps que j'aperçois ce titre dans les bacs à BD des CDI où je fais escale, de manière plus ou moins longue et j'entends dire qu'elle a trouvé son public parmi les élèves. Et donc, en cette rentrée, je me lance et j'attaque le 1er tome. Dès lors que dire ? Nous sommes loin des grands titres du neuvième art, mais il faut avouer que La Rose Ecarlate est efficace : action, amour, intrigue sur fond de XVIIIème siècle français. Maud, jeune femme de caractère, assiste à la mort de son père et n'a alors plus qu'un seul but : retrouver son assassin et se venger. Un bon divertissement, facile de lecture et qui permet de passer un agréable moment.
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Cette BD est un bon divertissement. L'histoire est assez prenante et les dessins très soignés.
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