Notre foyer, ce n’était pas un toit, ce n’était pas un point sur une carte. Notre foyer, c’était un cœur, et pour moi, c’était celui d’Elise.
Est-ce vraiment un mensonge si le but est de faire ressortir la vérité ?
Nos blessures ne nous rendent pas uniques : elles montrent juste qu'on a été blessé. La souffrance n'a rien de romantique : elle est simplement douloureuse.
Le traumatisme exercé un champ gravitationnel qui lui est propre, suffisamment puissant pour déformer tout ce qui vient avant, et même après. Chaque blessure est un repère sur notre chemin de vie. Chaque entaille est un panneau sens interdit qui bloque définitivement la route à la personne que nous aurions pu devenir, la vie que nous aurions pu avoir si seulement... Mais le tout premier traumatisme a une place particulière parce que c'est sans doute celui qui marque le début de l'histoire de chacun.