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Un recueil de nouvelles C'est comme une boite de chocolat. On ouvre, on découvre et on savoure. Quelques fois dans cette même boite on a des préférences, comme dans ce recueil de Robin McArthur " le coeur sauvage" il y a de magnifiques histoires, de belles histoires et des histoires qui m'ont un peu moins touché.
Une petite bourgade du Vermont, les personnages s'appellent Ange, Sally, Pete, Clare, Apple... j'allais oublier la nature omniprésente, faune et flore de la Nouvelle-Angleterre, on peut sentir la présence de Henry David Thoreau.
Pour finir je rajoute une bande son: Neil Young et son magnifique "Helpless" Joni Mitchell, Emmylou Harris.
Le point commun de ces personnages s'appelle solitude, des gens sans histoires qui vivent comme ils peuvent, bien souvent dans des mobiles-homes ou des fermes à l'abandon. Des tranches de vie où le passé a plus de place que l'avenir.
Robin McArthur raconte avec tendresse et empathie une certaine Amérique.
" le coeur sauvage" où les regrets côtoient les fantômes.
Un grand moment de lecture pour un si petit livre.
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Recueil de nouvelles lu dans le cadre d'un challenge. Je crois être passée à côté des intentions de l'auteure. J'ai trouvé les nouvelles inégales, seules trois ou quatre ont trouvé grâce à mes yeux.
Par contre j'ai bien aimé le côté sauvage du livre, la forêt qui prend beaucoup de place dans les histoires, les personnages féminins aussi , elles sont vaillantes et combattantes, sensibles et fortes. Certaines nouvelles semblent être liées entre elles, il ne faut pas louper les quelques indices disséminés par ci par là.
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11 voyages dans le Vermont : constitués de fermes qui partent à vau-l'eau, de retours accompagnés de remords ou de culpabilité, de trajets immobiles rêvés les fesses posées au creux d'une Karmann Ghia 1957, de paysages immuables décors de destins bousculés.

C'est tout cela le recueil de nouvelles de Robin MACARTHUR et bien plus encore... des atmosphères et des époques où l'on travaillait dur une terre indocile, rebelle, si belle... des rêves d'ailleurs, du droit à la différence, des regrets de ce qui aurait pu être à Silver Creek ou Round Montain, "là où les prés tentent d'exister".

Onze nouvelles, des photos sépias, instants de vies pour des femmes et des hommes qui tentent de s'intégrer dans des lieux qui s'efforcent de ne pas mourir. histoires racontées sans noirceur. Ma préférée : "Là où les prés tentent d'exister", mais les contrées sont aussi sauvages que les coeurs dans la narration de Robin Marcarthur.

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Onze arrêts momentanés chez Ange, chez Calvin, chez Cora, chez Kate, ses parents et quelques autres. Souvent au bord de la Silver Creek, ou pas bien loin, dans ce coin sauvage du Vermont. Dans une ferme délabrée, dans un coupé abandonné perdu dans les fougères, une cabane de chasseur ou un mobil-home, ou une caravane tout humide léchant la rivière.
Arrêts sur le quotidien des uns et des autres, un peu perdus parfois dans cet environnement forestier, s'interrogeant souvent sur leurs vies en ces lieux. Aiment-ils ces bois, ces champs, cette rivière, ce coin humide, paradis des moustiques ? Ou bien les détestent-ils ? Est-ce un bel endroit pour vivre, pour y grandir et y rester ?
C'est un chez soi qu'on souhaiterait parfois ailleurs mais qui paralyse souvent, alors on y reste. Certains ont fait le choix de la solitude ici, d'autres ont préféré partir. Pour ceux-là, qui reviennent l'espace d'un instant, ces lieux chargés de souvenirs interrogent sur l'appartenance à cette terre. le coeur résiste contre la solitude et le côté sauvage des bois, c'est comme une attraction dont il faut se forcer à s'extraire. D'autres fois des choses retiennent et font taire l'envie d'évasion. Cet attachement est-il synonyme d'enchaînement ou bien de liberté ?
Ce coin est reculé, mais pas épargné par les travers du monde : alcoolisme, drogue, soif immobilière, racisme, guerres lointaines qui volent un frère, un fils.

- Devant un verre de scotch, une fille garde un lien ténu avec son père, un frêle raccord avec son ancienne vie dans les bois. Deux mondes dans ce Vermont, celui qui s'attache à rester vivre dans ces habitations sans confort, celui qui s'enrichit en vendant des parcelles convoitées pour y ériger de grandes maisons.
- Froid de décembre dans un mobil-home où une femme seule affronte sa peur d'une mauvaise nouvelle venue d'Afghanistan. de la ferme en contrebas percent les lumières d'une réception, peut-être le signe qui fait mentir la solitude.
- Une journée de novembre, un énième tour sur les routes de campagne avec le réconfort d'une thermos, de sandwichs au jambon, de bières. Un couple de septuagénaires. Accompagnée par le croassement des corneilles, une femme retrace la dernière journée aux côtés de son mari, ce « coeur tendre sous l'écorce ». Une nouvelle comme une dernière feuille d'automne qui finit par tomber.
- Une ferme au toit fatigué, avoir quitté ce lieu et y revenir pour aider sa mère face à son cancer. Un texte où la voix de la fille se demande pour sa mère « comment réparer son toit, son corps et son esprit. » Les méandres que peuvent suivre les liens mère-fille, si complexes, si anguleux souvent.
- La paresse d'une fille qui rêve de liberté, une mère courbée sur son potager pour libérer les plants de légumes des herbes envahissantes. Une vie sommaire que l'on tente d'embellir dans ses pensées, dont on replie les ailes qui pourraient nous y arracher.

C'est un recueil de nouvelles que l'on termine en pensant avoir lu un roman grâce aux petites images imprimées discrètement en double exemplaire, comme des entrelacs qui filent entre chaque petit texte : se baigner nues dans l'eau glacée de la rivière, percevoir les yeux ambrés d'un lynx empaillé dans un bar, un verre de bourbon à la main, les canettes de bière, un rocking-chair, des prénoms qui reviennent.
Une bande son faite de chansons glisse entre les pages. Les sapins du Canada et les érables peuplent la contrée et font le décor lointain de ces moments de vies qui sont loin d'être aussi limpides que l'eau glacée de la Silver Creek.
Et, à la lisière du bois, est-ce un couguar, un puma, deux espèces depuis longtemps effacées de ce lieu ?

Ne vous y trompez pas, ces petits textes, loin d'être perdus dans cet État du Vermont, laissent derrière eux une empreinte profonde, des émotions imprévisibles, douces, mélancoliques ou bouleversantes.
Je n'ai pas compris comment, derrière cette écriture sobre, un brin poétique mais sans grands ornements, se cache une telle puissance évocatrice. C'est peut-être justement cette simplicité de ton qui donne tout son élan à décrypter et capturer l'humain dans ses faiblesses, ses désillusions, ses souvenirs, ses regrets.
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Des nouvelles venues tout droit du Vermont
*
Comme vous le voyez, je lis peu de nouvelles. C'est un format qui pour l'instant m'est peu familier. Un type d'écriture qui demande à l'auteur une exigence, une difficulté et une certaine économie de mots. Pour captiver le lecteur, une bonne nouvelle doit séduire dès le premier paragraphe, sinon il le perd...
Un exercice difficile donc. Au final, peu de recueils sortent du lot.
Alors, pourquoi celui-ci? Tout d'abord, vous connaissez mon amour pour cette collection "Terres d'Amerique" , une sélection de roman nord-américains qui, chez moi, font mouche à chaque fois. Ensuite, les thèmes intéressants : le monde sauvage, les portraits d'américains esseulés et leur nature indocile.
*
11 nouvelles. Toutes se passent dans un même lieu : Silver Creek dans le Vermont. Cet état assez peu peuplé, rural, sauvage, où la nature rebelle domine encore le coeur des hommes. Une certaine intemporalité toutefois qui nous laisse penser que ce monde-ci restera à jamais figé dans la nostalgie, les souvenirs du bon temps où les habitants ne feraient plus qu'un avec la Nature.
*
Un véritable chant d'amour qui bat dans le coeur de tous ces Américains laissés-pour-compte, ces êtres en quête d'un ailleurs mais incapables de partir de cette force attractive qu'est Silver Creek.
*
Le fil conducteur est bien cette atmosphère particulière oscillant entre le désespoir et l'attachement tenace à la terre. Puis un sentiment d'émerveillement quand la Nature s'invite dans les pages.
Une puissance d'évocation assez rare, sensible et juste.
Bien sûr, j'en ai des préférées:
"Là où les prés tentent d'exister: l'histoire d'un homme de retour dans sa propriété familiale et qui regrette tellement ses actes qu'il finit par oublier d'aimer
"La longue route vers la joie" : Apple une mère anxieuse et éplorée attendant son fils militaire.
Des personnages abimés, paumés, marginaux avec des destins si tragiques, mais qui perçoivent encore cette lueur en eux. Cette sensibilité si particulière aux beautés que la Nature propose dans cette contrée encore sauvage.
*
Si vous tenez ce recueil dans la main, ouvrez-le, lisez une ou deux nouvelles, posez-le, savourez, puis revenez-y et chérissez ces doux moments passés entre ces pages.
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11 nouvelles tout en justesse, sensibilité, intelligence. La vie de gens simples dans la nature sauvage du Vermont. Une force d'écriture qui fait parfois monter les larmes aux yeux, mais peut aussi donner le sourire. Et toujours, en arrière fond, la rivière que l'on entend couler, comme coule les mots de Madame Robin MacArthur.
Un petit chef d'oeuvre, qui comme toujours dans ce cas-là, me laisse sans voix.
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Magnifiques nouvelles, merveilleuses nouvelles, indispensables nouvelles… Et je pèse mes mots ! D'ailleurs je vais vous demander de me croire sur parole car je sens qu'il va m'être difficile de trouver les termes justes pour évoquer toute la beauté, la sensibilité et l'amour que renferment ces nouvelles. Lisez-les et vous verrez, vous allez adorer, c'est sûr  !
De quoi parlent-elles ?
Des lieux, des hommes et des femmes qui y vivent, d'un monde rural, sauvage, situé dans le Nord- Est des États-Unis : le Vermont, petit État très peu peuplé et recouvert essentiellement de forêts… Certains sont restés toute leur vie là où ils sont nés, d'autres sont partis, ont préféré continuer leur existence ailleurs, en quête d'un bonheur ou d'une réussite qu'ils pensaient ne jamais atteindre en restant sur ces terres sauvages.
Mais un jour, ils reviennent. Les parents ont vieilli ou sont morts, les champs étouffent sous les mauvaises herbes, les toits des fermes menacent à tout moment de s'écrouler, les mobil- homes et les cabanes de chasseur prennent l'eau, des bouteilles de bière ou de whisky jonchent le chemin principal et les bois vigoureux ont pris leurs aises.
« Il se passe quoi avec ces champs ? Cette façon qu'ils ont de rendre possibles toutes les directions . D'ouvrir des perspectives aux maisons, aux terrasses, aux voix. Cette façon dont le mot même - « champs »- te donne l'impression d'être à la fois domestiquée et sauvage, mi-loup mi-humain, capable de t'avancer vers cette terrasse avec sa fumée et ses rires, ou bien vers les bois, où tu pourrais tranquillement, sans bruit, commencer à marcher. »
Revenir sur ces terres, c'est retrouver l'enfance, les baignades nus dans les rivières glacées, les odeurs de pins, d'érables et de fougères, les promenades nocturnes dans les forêts mystérieuses où veillent le cerf, le lynx ou le puma, les cris des animaux sauvages.
Alors, soudain, naît le sentiment que si la vie dans ces lieux est difficile, ailleurs elle est peut-être tout simplement impossible. Une question se pose : où se construire ? Ici ou là-bas ? Peut-on être d'ici et vivre là-bas sans souffrir, sans ressentir un manque ?
« Je m'arrête un moment sur cette route, les bras ballants, et je ferme les yeux en me disant que la vie nous offre peut-être plus d'une chance de nous en sortir, ou différentes formes de chance, et je me remets à marcher vers l'endroit où je suis né, celui où trop de mes proches sont morts, et sous cet angle la maison et la grange paraissent curieusement moins solides, moins violentes, moins permanentes, leur semi-ruine laisse entrer une nouvelle sorte de lumière, et les rivières, qui à l'aube ressemblaient à des veines, ont maintenant l'air de rivières charriant leurs eaux froides vers un lieu plus vaste, encore à déterminer, où je me sentirais chez moi. »
Enfin, revenir, c'est surtout, bien sûr, revoir ceux qu'on aime. L'émotion est intense et Robin MacArthur peint de façon extrêmement subtile et délicate ces retours, les silences qui les accompagnent dans l'intimité d'une soirée de fin d'été, le surgissement d'un passé qui soudain affleure, affolant les pensées tellement l'amour est là, fort, puissant, au détour de chaque chemin, à la lisière des grands bois sombres, dans l'air vif des matins frais, dans les rires et les larmes des visages aimés, dans les rides de ceux que l'on n'a pas vus vieillir parce qu'on est parti. Alors, surgit, vaguement, une certaine nostalgie, une forme de culpabilité, même, que l'on noie dans l'alcool et les larmes.
J'aimerais tellement vous en dire plus pour vous persuader de lire ces nouvelles magnifiques dont l'écriture exprime si magistralement toute la complexité des sentiments des personnages, solitaires ou marginaux, un peu paumés, usés par la vie, déchirés par les séparations liées à la perte de l'être aimé ou simplement à son éloignement.
Par définition, une nouvelle est un texte court, concis et pour ma part, je suis toujours un peu frustrée lorsque j'en achève la lecture, mais les textes de Robin MacArthur ont une force, une puissance d'évocation telle qu'en quelques mots, elle bâtit toute une histoire, tout un passé et un avenir, nous rend ses personnages attachants, vivants, terriblement humains dans leur fragilité et leur vulnérabilité.
J'ai achevé la lecture de chacun de ces textes dans un état proche des larmes tellement l'émotion est intense, c'est dire à quel point j'ai été saisie par ces portraits magnifiques.
« Elles ressemblent à quoi les femmes de chez toi? » demande Matthew à Hannah.
« Les femmes de chez moi, en tout cas . Voilà ce que je réponds intérieurement à Matthew. Sauvages. Ridicules. Seules dans leur maison. Un vent frais s'engouffre sous le calicot de ma robe, me lèche les cuisses. Et moi ? A quelle maison j'appartiens ? A quel pré ? Les grillons stridulent de plus belle, partout. Toujours ce même vieux, très vieux chant d'amour. »
Surtout, surtout, ne passez pas à côté de ce petit chef-d'oeuvre !
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Le coeur sauvage est un recueil de nouvelles situées dans un coin du Vermont, cet état rural du nord-est des États-Unis coincé entre l'état de New York, le Massachusetts et le New Hampshire. Zone rurale sans grand attrait, semble-t-il, qui donne l'impression de ne pas avoir été choisie par ses habitants, mais plutôt de s'être imposée à eux. Racontées à la première personne, les textes du premier recueil de Robin MacArthur mettent en scène des individus de sexes et d'âges variables, qui à moment ou un autre ressentent le besoin de mettre des mots sur une période de leur vie, plus difficile, plus forte, plus troublante.

Il faut lire deux ou trois nouvelles au moins pour se mettre davantage dans l'ambiance, qui reste un peu la même à chaque fois, le milieu de vie de villageois un peu marginaux du Vermont, anciens hippies, chômeurs et désoeuvrés divers, mères de famille qui peinent à joindre les deux bouts… La caravane semble l'habitat le plus répandu parmi ses paumés, et l'alcool le moyen le plus sûr de ne pas ressasser à longueur de soirée ses problèmes. Pourtant, le désespoir ne recouvre pas tout, et n'empêche pas les personnages qui dérivent dans ces nouvelles d'être sensibles aux beautés de la nature, aux couchers de soleil et aux petits matins givrés, aux moments de bonheur en famille, aux tiraillements de l'amour ou de l'amitié.
Les moments choisis par Robin MacArthur, son don pour les dialogues et les descriptions vivantes, font de cette lecture un beau moment, à condition d'aimer le format nouvelles. Sachez qu'elles ne sont pas trop courtes, une dizaine de nouvelles pour plus de 200 pages, et que l'auteure réussit à installer avec rapidité et finesse décor et personnages, de manière à ce qu'on ne perde pas une miette de ses textes, denses et bien traduits, ce qui ne gâche rien.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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RÉSUMÉ: Bûcherons, fermiers, vieux hippies, jeunes artistes ou adolescentes rebelles, les personnages de ces nouvelles vivent à la frontière de la civilisation et du monde sauvage, dans des endroits reculés du Vermont. Tous cherchent à donner un sens à leur solitude et à leurs rêves, au coeur d'une nature à laquelle ils sont, souvent malgré eux, viscéralement liés. L'eau noire et glacée des lacs, l'odeur des champs en juin, la senteur de la résine, les forêts à perte de vue...

MON AVIS: Ces nouvelles nous permettent de découvrir la belle écriture de Robin MacArthur. Et je suis ravie d'avoir lu son roman " les femmes de Heart Spring Mountain" avant ce recueil parce que j'y ai retrouvé la plupart des lieux qu'elle évoque dans son livre. La montagne, les champs la rivière. Les vieilles maisons, un mobil home, une caravane, et le vieux cimetière où reposent les premiers pionniers installés dans ce coin du Vermont.
3 ou 4 de ces nouvelles m'ont vraiment touché et l'ensemble est agréable à lire. Les prémices d'une auteure qui sait nous parler de sa terre et des ses habitants avec profondeur et beauté mêlés.
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Un recueil de nouvelles parfait. Les relations entre mère et fille, dans la nature et les fermes américaines. Des 4x4 et des vaches. Du vin rouge qui colle aux lèvres. Des cancers dont on ne parle pas en allant bêcher le potager. Se lit comme se boit du vin en cubi, par grandes gorgées (dans des verres à moutarde qui traînent dans l'évier). Voir et le lever et le coucher du soleil, entre les pins du canada, en écoutant Blue de Joni Mitchell et Love de Lennon. La délicatesse d'un texte dans un univers sauvage, boueux et lumineux.
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