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L'Oeil de Pierre Lescure - « Harvest » de Neil Young, 50 ans de grâce
Penser, c'est ce qu'il y a de pire pour composer une chanson. Tu te mets à jouer et quelque chose de nouveau surgit. D'où ça vient ? On s'en fiche. Tu continues et tu développes. C'est comme ça que je procède. Je ne juge jamais une chanson qui se forme : j'y crois. C'est venu comme une offrande quand j'ai attrapé mon instrument de musique et c'est passé à travers moi pendant que je jouais. Les accords et la mélodie vienne d'apparaître et ce n'est pas le moment pour les interrogations ou les analyses. Ce qu'il faut maintenant, c'est faire connaissance avec l'air, et ne pas le modifier avant même de bien le connaître. Prendre garde de ne pas lui faire peur, sans ça il s'en ira. Telle est ma méthode, ou du moins l'une de mes méthodes.
Les notes m'arrivaient comme ça. Je visitais en esprit des endroits inconnus. Ca avait impressionné ce type, et moi aussi.
La vie est un grand examen de passage, et si tu veux trop en faire, tu te plantes. Ne pas trop forcer, échouer en se marrant, c'est peut-être ça la réussite ?
Si t'as la goutte au nez pendant que tu joues de l'harmonica, et que ça coule sur ton tee-shirt, on le saura par You Tube.
En général, les groupes qui "friment" me laissent indifférent. Ce qui compte, c'est la sensation qu'ils m'inspirent. Pour moi, c'est ça la musique : une sensation. Il en va de même avec les gens.
J'ai eu du mal à marcher pendant un bout de temps, et mon dos me faisait mal . Il y avait une pancarte de quarantaine apposée sur notre maison qui disait : POLYOMYELITE, c'était clair comme message, et, pendant un bail, tout le monde se tenait à bonne distance de moi. Les gamins du quartier s'enfuyaient à toutes jambes quand ils me voyaient, et je ne pouvais pas vraiment leur courir après.
C’est beaucoup plus difficile d’être un adolescent de nos jours que ça ne l’était dans les sixties. Aujourd’hui, les gens ne croient plus que les choses vont finir par s’arranger ; ils vivent avec les conséquences de ce que nous avons créé. Ce que nous faisions nous éclatait complètement, c’est vrai. Mais aujourd’hui, les gamins savent que rien ne va aller mieux. Ils sont réalistes. (1995)

Le son est quelque chose de très complexe. Il ne suffit pas de pouvoir reconnaître un air et de capter la mélodie. La musique est loin de se résumer à ça. Nombre de jeunes aujourd’hui n'ont jamais entendu ce que j'ai entendu, ce qui n'était pas le cas quand j'étais jeune moi-même. A l’ère de la technologie, nous avons pris l'habitude de l'acquisition facile. Nous avons grandi sous le signe de la rapidité et du triomphe du sens pratique. Les vidéos peuvent être partagées et regardées d'un bout de la terre à l'autre et il en va de même pour la musique, comme pour n'importe quel type de document. Le problème, c'est que la musique n'est pas qu'un fichier informatique, c'est une tempête pour les sens, un orage pour l'âme, plus profond que la profondeur, plus immense que l'immensité. La musique, c'est plus que ce qu'on voit ou que ce qu'on entend, c'est ce qu'on ressent? Et c'est la dimension qui manque à la technologie de la diffusion musicale de nos jours, même si plein d'autres éléments sont venus masquer ce manque et détourner l'attention.
«Nous vivons à l’ère numérique et, malheureusement, cela dégrade notre musique, cela ne l’améliore pas […]. Steve Jobs était un pionnier de la musique numérique. Son héritage est énorme. Mais quand il était chez lui, il écoutait des vinyles […]. Ce n’est pas que le numérique soit mauvais ou inférieur, mais c’est la façon dont il est utilisé qui ne rend pas justice à l’art. Le numérique a forcé les gens à choisir entre la qualité et la facilité d’utilisation, mais ils n’auraient pas dû avoir à faire ce choix.»
Magazine américain Rolling Stone 2012
Il y avait des émeutes sur le Strip. Les hippies contre la guerre, les flics contre les hippies. Ca a inspiré à Stephen : "For What it's worth" . grâce au timbre de voix et au phrasé uniques , elle est devenue une des grandes chansons à message de l'époque. on l'a enregistré aux studios Columbia(...) Ca été notre premier tube et la chanson a figuré sur l'album " Buffalo Springfield. Si vous Ecoutez ce disque aujourd'hui vous serez frappés par la différence entre ce "For What it's worth" et le reste des morceaux, en terme de son et de production. On a loupé le coche: on aurait pu remixer tout l'album tant qu'on y était, mais cela ne nous a même pas traversé l'esprit.