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Citations sur Marx et la poupée (112)

Mais toujours l’Iran m’appelle, voix en sourdine, présence derrière mon dos, il me tapote l’épaule pour me rappeler à lui. Par devoir, par culpabilité, par peur de ne plus revoir les vieux, par rituel, par amour peut-être aussi, je me sens poussée à y retourner régulièrement.
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Alors il se passa quelque chose d'étrange : elle avala sa langue. Elle ferma les yeux et elle engloutit sa langue maternelle qui glissa au fond de son ventre, bien à l'abri, au fond d'elle, comme dans le coin le plus reculé d'une grotte
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Je suis une guirlande de mots accrochée à un arbre qu'un enfant montre du doigt
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Je voudrais semer des histoires dans les oreilles de tous les êtres. Je veux que ça fleurisse, qu’il en sorte des fleurs embaumantes à la place de toutes les fleurs manquantes, absentes, de toutes les Golé Maryam qui auraient dû être offertes et qui n’ont pas pu l’être.
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"Je déterre les morts en écrivant".
"J'aurais aimé ramasser les lambeaux de tes rêves, les sauver, les enfiler comme des perles dans ma guirlande de mots a moi, et l'accrocher au sommet d'un arbre pour que ça bouge

#68premieresfoisedition2017
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Te réveiller. Te ressusciter. Noircir tes traits, mettre du rouge sur tes joues, sur tes lèvres, t’injecter de la vie pour que tu chantes, tu ries, tu cries mais rien à faire, tu te diluais silencieusement dans une eau imaginaire.
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Ne laisse pas s'effacer l'instant de plaisir qui passe.
Ecoute le fin mot de cette histoire : nous sortîmes de l'eau pour devenir poussière
Ma belle, buvons avant que le Potier fasse de nos corps de belles amphores
Bois, tu ne trouveras plus un instant aussi propice
L'herbe qui poussera sur nos tombres, qui la comtemplera ?
Nous sommes des marionnettes dont le Ciel est machiniste
La cravane pressée de nos jours comme elle passe
Qui peut dire pourquoi l'on m'a fait venir ?
Sois heureux et sans soucis
On sortit de l'enfance pour devenir savant
Je suis l'esclave de cet instant
Qui peut dire pourquoi l'on me fait m'en aller ?
Bois, bois, bois, saisis l'instant
La poussière, la terre, on sortit de la terre pour devenir vent
Nous sommes si fiers de notre savoir
Ecoute le fin de mot de cette histoire
Bois. Le vent, on est du vent, rien que du vent
Si mon vin est amer, il a le goût de ma vie
Déversera sa pâle limière
Nos tombeaux
Bien des nuits, bois
Le fin mot de cette histoire
Sois heureux, sois heureux, sa pâle lumière
Déversera, incline la bouteille, le vin, bois,
Terre, poussière, ma belle,
Le vent, que du vent, le vin
Bien des nuits, bois, bois

Bois. On va tous crever.
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Ce que je déteste par-dessus tout, c'est le fromage. Il pue le fromage français. C'est insupportable. Je rêve de notre feta iranienne. Panir-é-Tabriz blanc, pur, frais, sans odeur de chaussette pourrie ni dégoulinant et collant comme cette chose ignoble qu'on appelle le camembert, juste un léger parfum de chèvre ou de brebis, fondant dans la bouche.
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Je déterre les morts en écrivant. C'est donc ça mon écriture ? Le travail d'un fossoyeur à l'envers.
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Enveloppe-nous, fais taire les cris du monde, parle-nous encore.
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