Je ne crâne pas non, car c'est ma première lecture de
Bernard Malamud. Et comme je suis heureuse de ne pas crâner !
Car quel bonheur de découvrir ce talent là et de savoir que «
le commis » et «
l'homme de Kiev » bousculeront gentiment mes prévisions de lectures comme des premiers de classe dans le rang d'élèves.
Ce livre est le remède parfait pour ce que j'ai : la formule courte de la nouvelle me permet de soupirer d'aise entre deux malaises et les malheurs de ses protagonistes minimisent les miens.
Des nouvelles parfaitement maîtrisées et traduites par
Josée Kamoun pour mettre en scène dans le New York des années 50, les petites vies et les grands coeurs de ces immigrés juifs d'après-guerre. Ils sont boutiquiers, artisans, étudiants fauchés, ils s'échinent à trouver un peu de bonheur face au destin qui leur baille au nez. Full humanité dans ces tendres tragédies comiques.
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