Citations sur Serial killer, tome 1 (20)
En somme, tout laisse supposer que le meurtrier a été délaissé par sa mère pendant son enfance. Une mère carriériste qui
détestait les hommes et son fils par la même occasion. Il n’avait pas de figure paternelle et voyait
certainement défiler les amants de sa mère.
Jennifer Davis et Lisa Hailey étaient des femmes de caractère, elles savaient ce qu’elles voulaient et il n’était pas question de négocier, que ce soit dans
leur vie professionnelle ou leur vie privée. Le Tueur n’avait pas de relation intime avec elles et n’en
voulait pas. Leurs relations étaient davantage baséessur de la confiance…
Le meurtrier travaille la
semaine, ce qui explique l’acte matinal du forfait. Il est très organisé, ponctuel et tout laisse à croire que ces deux meurtres ne sont pas les premiers. Aucun
des voisins n’a remarqué de visites chez les concernées durant les trente derniers jours.
L’assassin venait chez ses victimes pour la première
fois. Pour seul kit, il a une paire de gants, ce qui explique l’absence d’empreinte sur le corps des victimes, les armes et lieux des crimes.
A travers les traits de personnalité des deux jeunes femmes, leurs trains de vie, leurshabitudes et professions, Sarah parvenait à juger des
caractéristiques physiques et intellectuelles de l’assassin. Faith admettait ne pas toujours saisir les conclusions parfois tirées par les cheveux de Sarah, mais elle n’était pas la diplômée en psychologie et Sarah n’avait jamais fait d’erreur jusqu’à maintenant.
Faith restait attentive, continuait de l’écouter et prenait quelques notes.
Elle appréciait particulièrement ce genre de moments,même anodins, pendant lequel elles se retrouvaient toutes les deux, seules dans les bureaux. Il était tard et comme tout bon fonctionnaire d’Etat, la plupart
des agents étaient rentrés chez eux. Ceux qui restaient étaient considérés comme impliqués dans leur travail et leur grade, proportionnel à leur dévotion.
En théorie, ce genre de meurtrier ciblait un type unique de victimes selon le sexe, l’âge ou encore la profession. Les médias pouvaient être utiles dans certains cas, mais leur aide s’avérait parfois être une arme à double tranchant.
En théorie, un serial killer était nommé comme tel à partir de trois forfaits, trois meurtres commis avec un certain intervalle de temps et dans des lieux
différents. La presse et les journalistes s’étaient empressés de trouver un surnom à l’assassin :L’Étrangleur.
Sarah rageait de constater les fuites de certains services à l’intérieur même du commissariat ? Elle savait que les policiers étaient mal payés, mais le fait
d’accepter des pots-de-vin dans ce genre d’affaire l’agaçait au plus haut point. Ce type d’appellation et médiatisation ne faisaient qu’encourager leur meurtrier à renouveler ses crimes et affirmer sa toute puissance.
En théorie, ce genre de meurtrier ciblait un type unique de victimes selon le sexe, l’âge ou encore la
profession. Les médias pouvaient être utiles dans certains cas, mais leur aide s’avérait parfois être une arme à double tranchant.
A chaque meurtre en série correspondait un
fantasme, un besoin d’assouvir des pulsions.
Comprendre ce fantasme permettrait à Sarah
d’établir la genèse exacte de l’enfance du
responsable. Ses antécédents sociaux étaient la clef.
Qu’elle soit profiler, qu’ils soient inspecteurs ou simples flics, découvrir pareille scène ne laissait personne indifférent.
Ne faites pas l’erreur de croire ce que vous voyez à la
télévision. Le métier de profiler a été dénaturé par les médias,
journalistes, auteurs de romans à succès ou encore scénaristes
de série tv. Dans la réalité et en règle générale, un profiler
américain ne se déplace pas sur le sur le terrain et on ne confie pas
non plus à une stagiaire du FBI comme Clarice Starlight –
interprétée par Jodie Foster – un dossier aussi important que
celui du célèbre serial killer Hannibal Lecter dans le
"Silence des Agneaux".