AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Lucky losers (38)

- Tu vois, Kévin, avec les Anglais, c'est toujours le même problème : ils ne peuvent rien faire comme tout le monde. On ne comprend rien à leurs pounds, leurs feet, leurs smiles, aux règles du polo ou du cricket, ils font de la bouffe que personne ne peut avaler et ne veulent pas entendre parler de l'euro, mais ils restent persuadés d'avoir raison. C'est comme leur humour british ! Nous autres, bouseux de Bretagne, on parle d'absurde ou de dérision ; erreur, il y a des nuances qu'on est trop cons pour comprendre.
Commenter  J’apprécie          320
- On a aussi décidé, et à l'unanimité, que tu serais notre coach, a dit Antoine. De toute façon, il n'y a que trois épreuves et on est quatre.
- Comment ça, votre "coach" ?
- On participe aux épreuves, tu nous coaches.
- Et pourquoi ce serait moi qui sauterais ?
Ils se sont regardés, encore plus gênés. Cette fois, aucun des trois ne trouvait le courage de m'expliquer.
- On tire le coach au sort, ai-je proposé.
Ils ont secoué la tête.
- Ma mère t'a vu courir, ce matin, a dit Kévin. Il paraît que tu avais une tête de daurade échouée sur la plage.
- Ah oui ? Et qu'est-ce qu'elle s'y connaît, ta mère ?!
- En sport, rien, mais en poisson, elle est incollable. Elle n'a pas pu se tromper.
Commenter  J’apprécie          291
" Prêt pour ton Hunger games breton ? " (...)
" J'ai pris six kilos de muscles depuis hier, ça va être une boucherie, âmes sensibles s'abstenir."
" Quoi de mieux qu'un peu de sang dans ce monde idyllique. Et quel est l'enjeu ?"
" Dix vierges et notre poids en fraises Tagada."
Commenter  J’apprécie          210
Je lui ai raconté qu'on m'avait traité de minable, qu'on s'était moqué de mon allure et qu'on m'avait fait comprendre que je n'étais pas au niveau pour intéresser une fille comme elle.
- C'est comme ça que ça marche et que ça marchera toujours, a dit mon père. Tu peux faire tout ce que tu veux, au mieux, tu gagneras des batailles, mais la guerre, ce sera toujours les riches qui en sortiront vainqueurs.
- Tu plaisantes, là ?
- Non.
Commenter  J’apprécie          200
- Laisse tomber, c'est la banquise, cette fille, et toi, t'es un rafiot qui va se faire broyer si tu t'approches trop près !
J'aimais bien les métaphores de Kévin, mais celle-ci me faisait mal pour deux raisons : la première, c'est qu'en tant qu'ami il aurait pu m'encourager plutôt que m'enfoncer. La seconde, que j'ai ignorée malgré l'évidence, me rappelait qu'on ne mélange pas les serviettes avec les torchons, Camille étant le must de la serviette, Versace Home pour palace et hôtels grand luxe, tandis que j'étais le torchon le plus basique, un euro quatre-vingts le lot de trois chez Auchan.
Commenter  J’apprécie          191
Louise [ma sœur] a attaqué bille en tête en se plaignant que j'allais encore lui foutre la honte. J'ai demandé des explications sur le "encore", elle a répondu que je savais très bien de quoi elle parlait, j'ai dit que non, elle a pris son petit air de fouine pour rappeler que j'avais choisi mon camp en allant vivre avec notre père, ce qui équivalait à une trahison et à une infamie qui rejaillirait sur nos descendants pendant plusieurs générations. Ma sœur a toujours eu le sens de la mesure.
Commenter  J’apprécie          180
On ne corrompt que ceux dont on a peur.
Commenter  J’apprécie          180
- Ils s'habillent tous comme toi, en Angleterre ?
J'ai prêté attention aux vêtements que j'avais mis machinalement le matin - richelieus en cuir fleuri marron clair, pantalon slim orange, col roulé et veste pied-de-poule Pepe Jeans - , puis je les ai regardés, lui, les autres. J'étais le seul à porter des couleurs un peu criardes, on aurait dit Homer Simpson à un enterrement mormon.
Commenter  J’apprécie          184
On m'accuse d'être responsable du foutoir qui a régné en ville au printemps dernier; je plaide pour le concours de circonstances. (...)
C'était il y a quatre mois et les vrais responsables sont le printemps et mes hormones. Et Camille d'Arincourt, qui n'avait qu'à pas être la plus belle fille du monde.
Commenter  J’apprécie          174
Puisque j’étais lancé, j’ai aussi dit que la crise n’était qu’un épouvantail créé de toutes pièces par les puissants d’Europe et du monde pour mettre au pas les plus faibles.
Commenter  J’apprécie          150






    Lecteurs (222) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Compléter les titres

    Orgueil et ..., de Jane Austen ?

    Modestie
    Vantardise
    Innocence
    Préjugé

    10 questions
    20256 lecteurs ont répondu
    Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

    {* *}