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Critique de Ambages


Deux textes très courts qui mettent au premier plan les complexes industriels, fleuron d'une nation, d'une ville, qui, lorsqu'ils tombent en ruine laissent derrière eux des loques humaines. Que ce soient les chantiers navals de la Seyne-sur-Mer ou les forges de la Bethlehem Steel Corporation en Pennsylvanie, l'un des plus grand producteur d'acier aux États-Unis, que reste-t-il quand les machines ne tournent plus, que la lave bouillonnante ne surgit plus "des entrailles de l'enfer" pour se fondre dans les coques de bateaux ou dans le Golden gate bridge ? "C'est comme ça, le coeur : quand il cesse de battre, on meurt."
Alors que des générations d'ouvriers ont donné leur coeur pour faire fonctionner ce marteau-pilon à vapeur, quand les "bam bam bam" ne résonnent plus, que les banquiers, les patrons et certains nantis s'en sortent plutôt bien, on fait miroiter des lanternes aux chômeurs, aux retraités, histoire de leur redonner un peu de chaud au coeur, histoire qu'ils continuent à alimenter le système jusqu'au bout. Voulez-vous être propriétaire ?
"Comme Fannie Mae et Freddie Mac."
Ah oui... j'oubliais de préciser que ce sont de bons polars -très courts- dans le genre thriller psychologique qui forment ce recueil : "Fannie et Freddie" et "Ceux qui construisent les bateaux ne les prennent pas", et j'avoue que l'angoisse est bien maîtrisée. Une bonne lecture surtout pour un 25 décembre. N'est-ce pas Ingmar Perhsson ? tu l'as retrouvé ton vélo bleu ?
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