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Critique de ochristian


Le cheval des Sforza aborde une période moins connue de la vie du grand Leonard de Vinci et un de ses projets les plus fous, créer un immense cheval et son cavalier en bronze pour honorer le père du Duc de Milan Ludovic le More soit Francesco Sforza.
On commence ce livre, best-seller en Italie, par une énumération des personnages un peu longue et trop précise pour nous y plonger avec intérêt.
Par certains côtés on aurait pu retrouver l'atmosphère du Nom de la Rose d'Umberto Eco, par l'insertion de texte en vieux français ce qui ajoute une ambiance plus renaissance.
L'histoire est un thriller autour d'un mort, un faussaire retrouvé dans la cour du château et dont le grand Leonard sera l'inspecteur. Mais voilà on a du mal à rentrer dans le récit et l'intrigue, trop touffue, trop d'histoires parallèles et de personnages.
L'auteur, Marco Malvaldi, essaie de tisser cette intrigue dans l'ambiance historique mais celle-ci est gâchée par des petites phrases incongrues détruisant aussitôt notre intérêt par ces incohérences comme par exemple :
« C'était le moment de jouer l'all-in, comme l'auraient dit les joueurs de poker Texas Hold'em » ceci en plein milieu d'un échange entre Léonard et l'ambassadeur Français, étrange phrase détruisant la cohérence du récit. Ou autre texte « Léonard s'aperçut qu'il avait levé les bras tendus …, les mains superposées, genre plongeur sur un tremplin olympique ».
Alors oui on peut tout se permettre dans un roman mais si l'on veut l'affubler du terme historique alors ne gâchons ce beau texte par des incohérences qui nous fait sortir de l'époque.
Dommage cela aurait pu être prenant, intriguant, vivifiant de vivre cette intrique renaissance avec un Léonard de Vinci subtil, curieux et enfin flamboyant mais cela restera un roman bien peu attrayant et vite oublié, n'est pas Umberto Eco qui veut.
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