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J'ai trouvé ce livre vraiment plaisant à lire.

Mélanger des personnes et faits réels de l'époque de Léonard se Vinci avec une enquête policière fictive est très intéressant.

L'auteur intègre de nombreuses réflexions modernes en s'adressant au lecteur avec humour la plupart du temps.

Il est vrai qu'il y a de nombreux personnages. Cela peut paraître déroutant mais au début du livre une description de chacun d'entre eux est réalisé.

Je le recommande si vous souhaitez une lecture légère et rapide.
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J'avais découvert cet auteur avec "Le mystère de Roccapendente", puis avec sa série policière comptant deux titres à ce jour. Mon oeil a donc été attiré l'autre jour à la médiathèque par son nouveau roman (dont la couverture est superbe), promesse d'un beau voyage à l'époque de la Renaissance italienne.

J'ai pourtant eu une crainte en débutant ce livre : celle de me perdre dans les très nombreux personnages de l'histoire recapitulés en début d'ouvrage. Il y en a quand même pour 7 pages, hors arbre généalogique ! Heureusement, ce ne sera pas le cas...

D'emblée, le ton est très léger, vif. L'auteur semble s'amuser dans son récit... et amuse le lecteur par la même. le ton évoluera toutefois progressivement, devenant plus sérieux au fil de l'intrigue, notamment lorsqu'un cadavre est découvert dans la cour du château de Ludovic le More.

Ce roman historique réussit à la fois à nous divertir et à nous instruire sur cette période de l'histoire italienne, et sur la vie à Milan à la fin du XVème siècle. Il nous permet aussi de côtoyer de nombreux personnages célèbres, Maitre Léonard de Vinci en tête, dont le portrait s'avère d'ailleurs au final plutôt... ambigu.

Bref, une lecture conseillée...
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C'est une petite enquête, rondement menée par le génie que nous connaissons tous, Léonard de Vinci. Elle se déroule à Milan dans un contexte politique tendu, entre prêches vindicatifs et rumeurs de guerre. On navigue de l'atelier du peintre aux salles du château en passant par le marché, bien guidé par un auteur au style moderne qui ne recule devant aucune comparaison avec le 21ème siècle.
Une bonne lecture pour s'évader, qui nous fait rencontrer des figures de l'histoire italienne pour des portraits hauts en couleur.
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Si Milan est, en 1493, « le meilleur endroit qui soit » pour Leonard de Vinci, la vie n'y est pas si simple que les fastes de la Cour peuvent le laisser paraître.
La capitale Lombarde est dirigée d'une main de fer par Ludovic le More qui s'est octroyé le titre de Duc de Milan en tant que fils, pourtant illégitime, du regretté Seigneur Sforza.
Entre les tableaux qu'il fait pour les membres de la cour et ses inventions d'instruments de guerre, Leonard doit réaliser un cheval en bronze gigantesque, que lui a commandé le Duc en l'honneur de son illustre père.
Mais quand, un cadavre est déposé au beau milieu de la place où doit être installée la statue équestre, Leonard se lance dans une enquête digne de Sherlock Holmes.
Ce roman mêle reconstitution historique et investigation policière et s'il est parfois compliqué de s'y retrouver entre les nombreux personnages et les tournures de phrases d'époque, l'ensemble compose un beau cocktail de dépaysement et d'humour.
L'auteur italien Marco Malvaldi intercale des réflexions contemporaines dans des situations d'époque et c'est très réussi.
La cour, les salons, la politique et l'argent sont au centre de ce roman intéressant et distrayant où, reléguant son statut de génie de la Renaissance au deuxième plan, Leonard de Vinci incarne avec brio ce rôle d'enquêteur.
Un polar très original.
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Il est toujours très ambitieux de vouloir faire un roman sur un personnage aussi illustre que Léonard de Vinci qui a déjà été un peu trituré dans tous les sens dans la littérature. J'ai été attiré par le résumé de ce roman mais en même temps j'avais un peu peur de me retrouver avec une nouvelle copie du "Da Vinci code" de Dan Brown.

Tout d'abord, il faut le préciser, ce n'est pas un livre d'histoire, on est bel et bien face à un roman et comme l'indique l'auteur à la fin du livre, il y a beaucoup d'éléments de fiction bien que la plupart des personnages du roman ont bel et bien existé. Evidemment, tout n'est pas faux, l'auteur s'inspire habilement de quelques éléments authentiques mais l'ensemble reste d'une légèreté complètement assumée.

En parlant des personnages, ils sont nombreux, très nombreux, les premières pages du roman qui vont dresser la liste des protagonistes du récit sont d'ailleurs un peu angoissantes. On se demande bien comment on va s'y retrouver au milieu de tout ça en à peine 300 pages... Au final, je ne me suis pas perdu même si les débuts peuvent être un peu difficiles, le temps de se familiariser avec les noms.

Alors, quel est le sujet de ce roman ? Il s'agit en réalité d'un roman qui se situe entre le roman policier, le roman d'intrigues politiques et le roman historique. Léonard de Vinci est dépeint en artiste excentrique qui n'en fait un peu qu'à sa tête et qui endosse ici la casquette de Sherlock Holmes. Pas forcément original mais l'intrigue est plutôt bien troussée et l'ambiance est vraiment pas mal.

L'écriture de l'auteur est agréable et l'ensemble se lit donc très bien si l'on ne se perd pas dans les personnages. Comme tout bon roman policier, on retrouve des fausses pistes, des retournements de situation et l'ensemble est plutôt prenant. L'auteur fait également preuve d'humour tout au long du récit. Il fait notamment pas mal de comparaison entre l'époque du roman, la renaissance, et notre époque. C'est plutôt drôle même si cela peut faire un peu sortir le lecteur de l'intrigue et de l'ambiance.

Globalement, ce roman permet de passer un bon moment de lecture. C'est divertissant, drôle, parfois instructif. Certes, les ficelles sont parfois un peu grosses mais cette lecture à la légèreté assumée reste intéressante notamment en raison de l'ambiance et des nombreux personnages hauts en couleur. L'enquête est sans doute un peu trop raccourcie par moment mais elle reste sympathique à suivre.

Une lecture que je recommande pour passer un bon moment de divertissement et se changer un peu les idées. Tous les ingrédients sont là pour passer un moment de lecture agréable.
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Le cheval des Sforza aborde une période moins connue de la vie du grand Leonard de Vinci et un de ses projets les plus fous, créer un immense cheval et son cavalier en bronze pour honorer le père du Duc de Milan Ludovic le More soit Francesco Sforza.
On commence ce livre, best-seller en Italie, par une énumération des personnages un peu longue et trop précise pour nous y plonger avec intérêt.
Par certains côtés on aurait pu retrouver l'atmosphère du Nom de la Rose d'Umberto Eco, par l'insertion de texte en vieux français ce qui ajoute une ambiance plus renaissance.
L'histoire est un thriller autour d'un mort, un faussaire retrouvé dans la cour du château et dont le grand Leonard sera l'inspecteur. Mais voilà on a du mal à rentrer dans le récit et l'intrigue, trop touffue, trop d'histoires parallèles et de personnages.
L'auteur, Marco Malvaldi, essaie de tisser cette intrigue dans l'ambiance historique mais celle-ci est gâchée par des petites phrases incongrues détruisant aussitôt notre intérêt par ces incohérences comme par exemple :
« C'était le moment de jouer l'all-in, comme l'auraient dit les joueurs de poker Texas Hold'em » ceci en plein milieu d'un échange entre Léonard et l'ambassadeur Français, étrange phrase détruisant la cohérence du récit. Ou autre texte « Léonard s'aperçut qu'il avait levé les bras tendus …, les mains superposées, genre plongeur sur un tremplin olympique ».
Alors oui on peut tout se permettre dans un roman mais si l'on veut l'affubler du terme historique alors ne gâchons ce beau texte par des incohérences qui nous fait sortir de l'époque.
Dommage cela aurait pu être prenant, intriguant, vivifiant de vivre cette intrique renaissance avec un Léonard de Vinci subtil, curieux et enfin flamboyant mais cela restera un roman bien peu attrayant et vite oublié, n'est pas Umberto Eco qui veut.
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Acquis avant le confinement, ce roman est resté sur l'étagère pendant un petit moment et puis comme la situation actuelle permets de faire diminuer nos PAL (piles à lire), je me suis jeté sur ce « petit » romande 268 pages qui nous emmène au coeur de la Renaissance italienne et permet de découvrir un Léonard de Vinci inédit. On sait que le génial Léonard ne laisse personne indifférent et qu'on le retrouve au coeur de plusieurs intrigues. Faut-il vous rappeler le Da Vinci Code et autres oeuvres littéraires et cinématographiques ? Non ! Ouf, je n'avais pas envie de les répertorier. Ironie de l'histoire avec le confinement, je me suis refait sur PlayStation, la trilogie Ezio Auditore où on retrouve le maître florentin (Assassin's Creed II, Brotherhood et Revelations).

L'aventure commence avant la première page. Les nuances chaudes de rouge et de jaune sont superbes. La couverture reprend plusieurs croquis du maître (L'homme de Vitruve ou les proportions du corps humain, les muscles, les os du bras et du pied et les études pour un monument équestre, le cadre en bois et le moule pour le cheval des Sforza). Voilà une franche invitation à un voyage littéraire. de plus, le livre est intitulé en italien, « La misura dell'uomo » ou si on préfère en français, « La mesure de l'homme », qui aurait peut-être mieux collé au récit. On peut y voir plusieurs symboles. Les dimensions du cheval à la gloire du père de Ludovic Sforza, mais aussi la mesure de la valeur humaine face aux multiples situations et enjeux qui vont rentrer en conflit. C'est surtout sans oublier, l'intelligence exceptionnelle de Léonard de Vinci.

Dès les premières pages, on retrouve la liste des personnages que l'on va retrouver. Nous avons pas loin d'une cinquantaine de personnages et s'en suit l'arbre généalogique de la famille Sforza. Il y a 9 pages pour contextualiser l'ensemble des personnages. Cherche-t-on à noyer le lecteur ? J'avoue que je suis parfois revenu en arrière pour savoir qui est qui et dans quel camp tel ou tel personnage joue. C'est un rien pompeux. Avouons également, cette ressemblance avec le début d'une pièce de théâtre où on nous présente les protagonistes, les antagonistes et la multitude de seconds rôles qui vont graviter autour de Léonard de Vinci et Ludovic Sforza. Sans avoir débuté l'histoire, on a ce sentiment de se retrouver dans une pièce de la commedia dell'arte et où tout le monde porte un masque.

De nombreux personnages et moins de 300 pages … Ouf … Ça risque d'être un peu long, voire même un peu lourd. Pourtant, le ton est donné dès les premières lignes, l'auteur joue sur l'humour, sur la légèreté et sur l'intelligence de Léonard. le ton devient sérieux après avoir franchi le premier tiers du livre, mais on conserve les nombreuses les longueurs du récit. Ce roman me fait penser à ce docu-fiction que l'on peut voir à la télévision le dimanche après-midi sur France 5 ou Arte, où on met en scène plusieurs personnages historiques et où André Dussollier prête sa voix pour la narration en racontant en détail les faits qui se sont déroulés. L'auteur Marco Malvaldi reprend ce rôle de voix off et se permet ces petits commentaires tout au long du récit pour couper des instants pompeux ou des joutes verbales entre deux aristocrates.

Autour du livre, il y a un joli bandeau rouge qui mentionne « roman best-seller sur Léonard de Vinci ». le livre a très certainement connu un joli succès populaire en Italie pour les 500 ans de la mort du maître. le coup de génie est de faire de Léonard de Vinci, le « Hercule Poirot de la Renaissance » qui fait fonctionner ses petites cellules grises. Si ce brave Léo est en charge de réaliser un bronze surdimensionné pour le Duc de Milan, nous sommes également à un moment où l'histoire doit s'écrire avec un grand H. Les Français menés par le « nabot » Charles VIII (dixit l'auteur) qui souhaitent traverser le Duché, affronter le Roi d'Aragon et par la même occasion mettre la main sur quelques plans de ce cher Léo.

Au bout du compte, « le cheval des Sforza » est plaisant avec quelques longueurs. Je le retiens car il permet de varier les plaisirs et de se changer les idées étant donné la situation que nous vivons. Retenez que les aristocrates, artistes, banquiers, religieux, et autres cocus et concubines se croisent, transforment leurs relations en conflits familiaux digne d'un « soap » ou tout simplement d'une pièce théâtre, sans omettre des enjeux géopolitiques. Dernier point pour conclure, ce sont les dernière pages qui sont intitulées « Un livre bourré d'erreurs ». L'auteur n'est pas un historien mais est chimiste de formation. Il avoue lui-même que son ouvrage est bourré d'erreurs. Très certainement et je n'ai pas envie de m'amuser à les répertorier mais le roman est à prendre pour ce qu'il est un divertissement léger.
Lien : https://litteraturemaconniqu..
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Le grand Léonard de Vinci est à Milan sous le règne de Ludovic le More. Il a reçu notamment une commande pour une gigantesque statue de bronze représentant Francesco Sforza (le père de Ludovic le More) en cavalier. Une des préoccupations de Léonard est d'arriver à créer cette statue sans qu'elle s'effondre sous son poids. Il confie le résultat de ses recherches dans un petit carnet qu'il porte toujours sur lui. Or, ce document suscite de nombreuses convoitises et notamment celles des Français de Charles VIII. Or un cadavre, celui de l'un des anciens apprentis de Léonard, est trouvé dans la cour du château : d'après l'astrologue, la victime serait décédée de maladie. Mais Léonard est loin d'être convaincu, surtout après avoir pratiqué une autopsie... Il mène alors l'enquête.

L'auteur nous amène en pleine Renaissance italienne, grand moment d'effervescence tant politique qu'artistique. Il a fait preuve d'une grande érudition pour restituer les ambiances du quotidien et les enjeux politiques, mais avec une grande légèreté dans l'écriture. En effet, l'humour n'est jamais loin (« Gian Giacomo Caprotti, dit Salaï : apprenti de Léonard, élève préféré, voleur, menteur, têtu, glouton. Mais il a aussi des défauts » p. 9) et le lecteur est souvent interpellé par le narrateur pour des comparaisons avec le monde actuel: ce décalage est un des ressorts humoristiques utilisé. le personnage de Léonard est particulièrement attanchant: rêveur, excentrique, scientifique... Les autres personnages le mettent en valeur et le rendent encore plus touchant (comme celui de sa mère). L'intrigue, quant à elle, est bien ficelée et on ne s'ennuie pas un seul instant !

Un roman très agréable à lire, qui m'a fait rire par moments.
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Un roman policier historique et avec de l'humour. Un roman avec une écriture actuelle sans tentative d'écrire à la manière du XV eme siècle, c'est sympa.
Léonard de Vinci et sa maman. Une statue qui pose un problème technique. La vie à la cour de Milan, le langage diplomatique, un mystérieux assassinat, un complot….
On trouve beaucoup de choses dans ce petit livre, grandement réjouissant malgré tout
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Une enquête policière dans laquelle est embarqué Léonard de Vinci, à la cour des ducs de Milan.

Leonard, c'est un peu comme notre Albert (Einstein) à nous : il a tout dit, tout prévu, tout compris avant l'heure. L'idée de le refaire revivre dans une enquête policière est donc plutôt originale.

Le livre est extrêmement érudit, il fourmille d'informations sur les us et coutumes de cette époque, mêlant la Grande et la petite histoire. Les dialogues qui se passent à la cour sont ciselés, et sont même décortiqués pour nos esprits trop simples pour en saisir toute la subtilité. le style est fluide, sans belles envolées mais facile à lire. Et les personnages nombreux et hauts en couleurs.

Le résultat m'a pourtant un peu déçu.

Entre long discours et autres informations/explications, j'ai fini par me perdre entre tous les protagonistes et leurs motivations. Je me suis un peu lassé de la succession des audiences chez le prince. Et je n'ai pas réussi à décider si j'aimais ou non l'humour de ce livre, omniprésent : sa touche décalée était-elle la bienvenue, ou détonnait-elle au contraire dans cette atmosphère guindée, peuplée de dialogues frappant comme des coups de billard à trois bandes ?

Au final, j'ai trouvé que c'était un exercice de style brillant, très brillant même, mais qui manquait d'âme.

Pas désagréable, mais à réserver à ceux qui aiment cette période de la Renaissance ?

Lien : https://marc-torres.fr
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