AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Pomme d'Eden (7)

Mon patron parut méditer quelques secondes sur la question avant de m'adresser un sourire charmeur.

Non. Cela ne mettrait pas un terme définitif à cette conversation.

Je décroisai mes bras afin de lever mes mains en l'air pour souligner cette évidence, chose dont j'étais parfaitement consciente.

- J'ai admis que vous étiez un homme très charismatique. Cependant, même après le le

- Baiser ? suggéra-t-il, amusé par mon hésitation.

Je lui lançai un regard furibond.

- Même après notre baiser, une relation plus poussée entre nous reste impossible.

- Mais nous embrasser de temps à autre, oui ?

- Je n'ai pas dit cela.
Commenter  J’apprécie          20
(Bruce et Alex)
En prenant une longue inspiration, je rendis le téléphone à son propriétaire.
Bruce le récupéra.
- Mon… criquet ? dit-il avec humour.
Je ne pus cacher l’émotion qui colora mes joues.
- Elle me donne toujours des surnoms étranges, répliquai-je, irritée qu’il trouvât cela drôle.
- C’est plutôt… mignon. Vous semblez très épris l’un de l’autre.
Essayait-il de me piéger ? Avais-je commis une bourde quelconque ? À mon tour j’étudiai attentivement son visage. Inutile. Cet homme était-il le champion pour camoufler ses pensées s'il le désirait ?
- C’est le cas. Si j’obtiens un très bon emploi, je pense faire ma demande.
Au même instant, je me traitai d’idiote. Je devenais trop gourmande, ou trop empressée à lui en mettre plein la vue… j’allais finir par obtenir l’effet inverse !
- Votre demande en mariage ? N’êtes-vous pas un peu jeune, Alex, pour songer à vous caser aussi rapidement ? s’enquit-il en se dirigeant vers l’accueil du magasin.
Je ne le voyais désormais que de dos. Et quel dos !
- Je ne suis pas un coureur de jupons, monsieur. Je suis heureux de ma relation avec Melinda, je ne souhaite pas échanger ce bonheur contre des relations sans lendemain.
Une nouvelle fois, je me tançai et me traitai de tous les noms. Bruce stoppa brutalement afin de m’octroyer un regard ambigu. Puis, il sourit de manière carnassière. J’eus un mouvement de recul.
- Dois-je déceler un avertissement dans vos propos, Alex ? demanda-t-il, d’une voix trop
doucereuse pour être honnête.
- Je ne vois pas la raison pour laquelle je me permettrais un tel agissement, monsieur Wales, rétorquai-je, le plus neutre possible.
- Peut-être que Lucie se serait montrée trop bavarde, et que vous ne craigniez que je ne vous saute dessus comme le loup sur l’agneau… susurra mon patron, les yeux presque clos.

http://addictbook.weebly.com
Commenter  J’apprécie          10
(Bruce et Alex)
Le président directeur pencha la tête sur le côté, m’étudiant entre ses cils.
- Vous ne possédez pas un physique très viril. De nombreux homosexuels apprécient cet aspect fragile et doivent vous faire des avances. Vous avez la physionomie qu’affectionnent certains…
Mon sang cessa d’irriguer toutes les parties de mon corps.
- Et vous ? soufflai-je, hypnotisée par son regard gris.
Cela me paraissait incroyable d’avoir osé poser cette question à mon patron !
Bruce me dévisagea longuement en silence avant de me répondre d’un timbre profond.
- Je pense que c’est assez évident…
Nous restâmes plusieurs minutes muets, le regard rivé l’un à l’autre.

http://addictbook.weebly.com
Commenter  J’apprécie          10
Pourquoi ! Pourquoi étais-je si furieuse ?
Je le savais dès le départ qu'une relation avec mon patron était impossible. Il aimait les hommes ! Et même si je ressemblais à une version masculine, je n'en restais pas moins une femme !
Je donnai de colériques coups de pied dans le pneu de la berline. Chose parfaitement inutile et fort douloureuse. (...)
Le président ne revint qu'un quart d'heure plus tard. J'enrageais toujours de façon complètement irrationnelle, cependant je fus capable d'afficher une expression neutre.
Nous nous étions arrêtés au siège social juste pour que monsieur puisse baiser son préposé au courrier. Tu parles d'un employeur !
Une douleur sourde pulsait dans mon pied, me faisant atrocement souffrir. Les chaussures italiennes, ce n'était pas ce qu'il y avait de mieux pour rétamer un énorme pneu.
Bruce s'installa calmement au volant de sa voiture et je dus me ronger un ongle afin d'éviter de l'insulter.
- Vous avez pu récupérer ce que vous souhaitiez, monsieur ? m'enquis-je, aussi hypocrite que nonchalante.
Mon patron garda son attention sur le parking tandis qu'il manoeuvrait afin d'effectuer un demi-tour. Mais cela ne l'empêcha nullement d'esquisser un sourire amusé.
- Oui. C'était exactement ce dont j'avais besoin. L'attente n'a pas été trop longue ?
J'avais beau me répéter que l'on ne frappait pas son employeur, ce n'était pas l'envie qui m'en manquait !
- Vous parlez des quarante-cinq minutes ? Non, monsieur, le temps passe toujours plus vite qu'on ne le croit... répliquai-je, perfide.
Ce à quoi il répondit par un grand éclat de rire.
Commenter  J’apprécie          10
Lui aussi se figea un bref instant alors qu’il s’apprêtait à se servir un verre d’alcool.
L’alcool et le sexe sont l'apanage des nantis, Alex Dante.
Vous devriez au moins ralentir le rythme de l’un… suggérai-je le plus sérieusement du monde.
Bruce me fit face avant de boire une gorgée de whisky, le regard sombre.
Au profit de l’autre ? s’enquit-il, mi figue, mi-raisin.
C’est obligatoire ?
Mon patron y réfléchit deux secondes.
Il faut trouver un substitut… fit Wales, taquin.
Malgré moi, je souris.
L’amour ne sauve-t-il pas les âmes et trace le chemin de ceux qui sont perdus ? murmurai-je.
Bruce reposa son verre à peine entamé dans le bar avant de le refermer.
L’amour est trop douloureux pour provoquer ce genre de miracle.
Commenter  J’apprécie          10
Je t’aiderai pour ton frère… Je ferai n’importe quoi pour toi, reprit Wales. Laisse-moi t’aimer… Alex, sois à moi, une seule nuit. Une seule... Je deviens fou dès que mes yeux te perdent de vue. Dès que tu sors d’une pièce, je n’ai qu’une envie : celle de te suivre. Je perds le contrôle de mes pensées, de mes émotions, et ma vie est un véritable bordel…
Commenter  J’apprécie          00
Bruce & Alex :

Alex, m’appela-t-il doucement.
Je restai muette, immobile.
Alex, embrassez-moi… s’il vous plaît.
Cette requête caressante me sortit de ma transe.
Son regard d’étain me brûla de l’intérieur. Allant même jusqu’à enflammer mon épiderme. Je le voyais s’approcher lentement de moi dans un rêve éveillé.
Alex… Vous me rendez fou, murmura-t-il. Je vais devenir un simple tas de cendres tant je me consume dès que mes yeux se posent sur vous.
Commenter  J’apprécie          00


    Acheter ce livre sur
    Fnac
    Amazon
    Decitre
    Cultura
    Rakuten


    Lecteurs (79) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les Amants de la Littérature

    Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

    Hercule Poirot & Miss Marple
    Pyrame & Thisbé
    Roméo & Juliette
    Sherlock Holmes & John Watson

    10 questions
    5263 lecteurs ont répondu
    Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

    {* *}