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Critique de Solamifado


J'avais beaucoup aimé Les chaussures italiennes et le personnage de Fredrik, attachant, avec ses voyages intérieurs et ceux bien réels des retrouvailles avec son lourd passé de médecin, de mari et qui tardivement se retrouve père d'une jeune femme. D'une certaine façon l'histoire prenait des allures de roman policier avec ses rebondissements, les surprises, l'inattendu et maintenait une lecture passionnante. La fin, teintée d'espoir atténuait l'austérité de l'ensemble.
Dans cet opus, Fredrik dévoile une nature plus sombre, quasi désespérée après l'incendie mystérieux de sa maison, la disparition tragique de certains personnages du premier livre, l'imminence qu'il ressent pour sa propre mort. Ecrit un peu avant sa disparition, on peut sans doute imaginer que cette échéance a guidé sa plume vers le sombre.
C'est la désespérance qui teinte le récit malgré de nouveaux horizons positifs. Il retrouve sa fille Louise avec qui il semble par moments accéder enfin une sorte d'harmonie, il devient grand-père... L'arrivée de la journaliste Lisa aurait pu constituer une éclaircie bienvenue, un amour apaisant. Mais ces deux-là ne se sont pas rencontrés.
Quelques passages confirment l'engagement humaniste d'Henning Mankell, son dégoût pour le racisme et la xénophobie, l'appréhension du péril que court la nature et la planète mais cela ne suffit pas pour garder un ressenti positif de l'oeuvre.
Je suis restée sur ma faim.. Dommage
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