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Critique de bilodoh


Un texte d'émotions, le dernier livre d'un auteur aimé : le célèbre romancier suédois Henning Mankell décédé en octobre 2015.

J'ai dévoré avec plaisir ses romans et je suis contente d'en avoir appris un peu plus sur l'homme qu'il a été grâce à ces textes. J'y ai retrouvé la Suède, les îles de « Profondeurs » et les dunes de Skagen dans lesquelles Wallander ira un jour se reposer. J'ai rencontré un grand humaniste et j'ai revu l'Afrique de « Comedia infantil ».

Dans ces « Fragments de vie », Mankell raconte des souvenirs de jeunesse, mais aussi comment il vit malgré le diagnostic brutal, comment il a refusé de se laisser emporter par les sables mouvants de la maladie. Il parle de ses préoccupations pour l'avenir : les déchets nucléaires, la pollution, sur cet héritage que nous laisserons en tant que civilisation.
Ce n'est pas un récit larmoyant de douleurs et d'apitoiement. Il avoue avoir peur, la peur de la mort et de la souffrance, mais c'est malgré tout un texte d'espoirs, de foi en l'humanité.

Il nous livre ses réflexions, sur le sens de la vie qui se résume à la survie pour une bonne part de la population mondiale, sur le passage du temps, sur la prochaine glaciation et sur les êtres humains qui ont autrefois décoré les cavernes. Ce n'est pas tant une grande oeuvre littéraire qu'un témoignage qui appelle nos propres questionnements et nous oblige à regarder en face l'issue de notre propre existence.

En reprenant une citation du livre : « Tant que je me souviens d'eux, ils vivent », saluons Henning Mankell, encore vivant dans nos mémoires.
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